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La double confrontation entre le Cotonsport Garoua et l’Entente sportive Sétif (aller le 7 mai au Cameroun, retour le 13 mai en Algérie) est décisive pour la participation d'un des deux clubs à la phase des poules de la Ligue des champions. Denis Lavagne, l’entraîneur français du club champion du Cameroun (et finaliste de la compétititon en 2008), confie à jeuneafrique.com sa hâte d’y être.
Jeuneafrique.com : Cette double confrontation face à l'ES Sétif a été décalée, en raison de la présence de quatre de vos joueurs à la phase finale de la CAN 2011 des moins de 20 ans. Cela a-t-il perturbé votre préparation ?
Denis Lavagne : J’ai surtout approuvé la décision de la Confédération africaine de football [CAF] de décaler ces deux matchs. Sur les quatre joueurs concernés [Salli, Bitolo, Hamam et Emané], les trois premiers sont des titulaires. Affronter Sétif sans eux aurait été compliqué. Mais comme le Cameroun a disputé face au Nigeria (2-3) la finale de cette CAN des moins de 20 ans, mes joueurs sont rentrés fatigués. Et pendant plusieurs matchs de championnat, on a joué sans eux... ce qui n’est pas un avantage pour les automatismes.
Vous êtes pratiquement certain de conserver votre titre de champion du Cameroun…
C’est l’objectif numéro un du club cette saison. Nous avons dix points d’avance sur le second [US Douala], et nous n’avons pas perdu depuis le 29 novembre [0-1 face à Caïman Douala]. Mon équipe est dans une excellente dynamique, et nous souhaitons vraiment disputer la phase des poules de la Ligue des champions. Même si nous ne faisons pas partie des favoris, je pense que nous avons une belle carte à jouer.
Vous avez éliminé d’abord Vital’O (Burundi, 2-2, 1-1), puis Vita Club (RDC, 1-0, 2-0). Avec Sétif, vous montez en gamme…
J’ai une équipe jeune, capable de réaliser de très bonnes choses, mais aussi de passer à côté. Physiquement, le défi sera relevé, mais je suis confiant. Nous savons que les équipes d’Afrique du Nord n’aiment pas venir jouer en Afrique subsaharienne. Le voyage est long, il fait entre 35 et 40 ° en ce moment à Garoua, le taux d’humidité est élevé, il y a la nourriture… L’idéal serait de s’octroyer deux buts d’avance, si possible sans encaisser de buts : 2 à 0, ce serait parfait. Car les matchs retours au Maghreb ne sont jamais simples.
Avez-vous réussi à obtenir des informations sur Sétif ?
Oui, mon ami Hervé Renard, l’entraîneur de l’USM Alger, m’a donné quelques tuyaux, et j’ai vu une cassette de leur match aller contre Yennaga [Burkina Faso, 2-0]. C’est une bonne équipe, qui compte plusieurs internationaux. Ce sera une confrontation très serrée…
Propos recueillis par Alexis Billebault.
Jeuneafrique.com : Cette double confrontation face à l'ES Sétif a été décalée, en raison de la présence de quatre de vos joueurs à la phase finale de la CAN 2011 des moins de 20 ans. Cela a-t-il perturbé votre préparation ?
Denis Lavagne : J’ai surtout approuvé la décision de la Confédération africaine de football [CAF] de décaler ces deux matchs. Sur les quatre joueurs concernés [Salli, Bitolo, Hamam et Emané], les trois premiers sont des titulaires. Affronter Sétif sans eux aurait été compliqué. Mais comme le Cameroun a disputé face au Nigeria (2-3) la finale de cette CAN des moins de 20 ans, mes joueurs sont rentrés fatigués. Et pendant plusieurs matchs de championnat, on a joué sans eux... ce qui n’est pas un avantage pour les automatismes.
Vous êtes pratiquement certain de conserver votre titre de champion du Cameroun…
C’est l’objectif numéro un du club cette saison. Nous avons dix points d’avance sur le second [US Douala], et nous n’avons pas perdu depuis le 29 novembre [0-1 face à Caïman Douala]. Mon équipe est dans une excellente dynamique, et nous souhaitons vraiment disputer la phase des poules de la Ligue des champions. Même si nous ne faisons pas partie des favoris, je pense que nous avons une belle carte à jouer.
Vous avez éliminé d’abord Vital’O (Burundi, 2-2, 1-1), puis Vita Club (RDC, 1-0, 2-0). Avec Sétif, vous montez en gamme…
J’ai une équipe jeune, capable de réaliser de très bonnes choses, mais aussi de passer à côté. Physiquement, le défi sera relevé, mais je suis confiant. Nous savons que les équipes d’Afrique du Nord n’aiment pas venir jouer en Afrique subsaharienne. Le voyage est long, il fait entre 35 et 40 ° en ce moment à Garoua, le taux d’humidité est élevé, il y a la nourriture… L’idéal serait de s’octroyer deux buts d’avance, si possible sans encaisser de buts : 2 à 0, ce serait parfait. Car les matchs retours au Maghreb ne sont jamais simples.
Avez-vous réussi à obtenir des informations sur Sétif ?
Oui, mon ami Hervé Renard, l’entraîneur de l’USM Alger, m’a donné quelques tuyaux, et j’ai vu une cassette de leur match aller contre Yennaga [Burkina Faso, 2-0]. C’est une bonne équipe, qui compte plusieurs internationaux. Ce sera une confrontation très serrée…
Propos recueillis par Alexis Billebault.