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LE MINISTRE DES FINANCES TIRE LA SONNETTE D’ALARME Danger sur les caisses de l’Etat

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  • LE MINISTRE DES FINANCES TIRE LA SONNETTE D’ALARME Danger sur les caisses de l’Etat

    LE MINISTRE DES FINANCES TIRE LA SONNETTE D’ALARME
    Danger sur les caisses de l’Etat
    Que restera-t-il dans les caisses dans quatre ans? Personne, même pas le gouvernement qui gère l’argent de l’Etat n’est en mesure de répondre à la question.
    Le gouvernement prend des risques énormes en augmentant, de manière improvisée, les salaires et les indemnités des employés et en mettant en place des dispositifs d’aides financières au profit des jeunes sans se soucier des répercussions sur le Trésor public.
    Le ministre des Finances, M.Karim Djoudi, tire la sonnette d’alarme sans pour autant remettre en cause les choix de l’Exécutif. En marge d’une séance de questions orales, tenue jeudi, au Conseil de la nation, ce dernier fait un aveu grave: «Dans nos projections, à moyen terme, le budget de l’Algérie est soutenable jusqu’en 2014/2015», a déclaré M.Karim Djoudi. Les projections du gouvernement se basent donc sur quatre ans; l’Exécutif gère le budget de l’Etat comme on gère un budget de famille mettant en danger les ressources financières du pays. La paix sociale coûte très cher au pouvoir et coûtera beaucoup plus cher au pays en 2016 puisque ce n’est surtout pas l’augmentation de la fiscalité non pétrolière de plus de 20%, ces dernières années, qui permettra d’atténuer l’impact sur le budget de fonctionnement. Et ce n’est pas dans les trois prochaines années que l’économie algérienne rattrapera un retard du développement de plusieurs décennies, comme le prétend Djoudi en affirmant que «aujourd’hui, l’important pour nous, c’est de faire que la ressource publique soit un levier de la croissance économique, de la création d’emplois et pour un plus grand équilibre sur les finances». Pour la première fois depuis plusieurs années, le budget de fonctionnement dépasse de loin celui de l’équipement. Le projet de loi de finances complémentaire pour l’année 2011 prévoit une augmentation de 25% de la dépense publique qui va passer de 6618 milliards (mds) de DA à 8275 mds de Da. Le ministre explique cette augmentation par le besoin d’accompagner en autorisations de programme et de crédits de paiement les décisions prises par le Conseil des ministres en février dernier pour préserver le pouvoir d’achat des citoyens, répondre à la demande particulière d’emplois de la jeunesse et promouvoir davantage le développement de l’outil économique productif. Cette augmentation a été également rendue nécessaire, a-t-il poursuivi, par «le besoin d’accompagner les décisions prises par le Conseil des ministres en février au bénéfice des jeunes pour favoriser la création d’emplois, soutenir en termes de bonification des taux d’intérêts des crédits accordés dans le cadre de l’aide à l’accès au logement, faciliter l’accès au financement et à la diversification des sources de financement».
    Ces dépenses comprennent 400 mds de DA pour les régimes indemnitaires des fonctionnaires, y compris leurs rappels, et 178 mds de DA de subventions supplémentaires pour la stabilisation des prix du blé, de l’huile, du lait et du sucre, portant ainsi cette subvention de 93 mds de DA à 271 mds de DA pour l’année 2011. La LFC 2011 prévoit aussi 139 mds de DA pour l’élargissement du dispositif d’aide à l’insertion professionnelle des jeunes, l’augmentation du programme de travaux à haute intensité de main d’oeuvre (Tup-imo), ainsi que l’augmentation du quota annuel de projets de micro-investissements et les nouveaux avantages qui leur sont accordés.
    Pour le logement, le texte approuvé prévoit également des compléments de crédits de 897 mds de DA d’autorisations de programme pour la prise en charge des décisions liées à la politique publique de logement, dont le relèvement à la hausse du programme quinquennal de construction de logements sociaux qui passe de 800.000 à un million d’unités, dont 410.000 logements seront lancés à l’avance par rapport au programme global.
    Le ministre a souligné, en outre, les principales dispositions fiscales et législatives prévues par la loi de finances complémentaire 2011 dont le relèvement du seuil pour l’éligibilité au régime de l’impôt forfaitaire unique (IFU) de 5 à 10 millions de DA et l’institution d’une imposition proportionnelle unique de 25% des revenus annuels des professions libérales et des petites entreprises, dont le chiffre d’affaires est compris entre 10 et 30 millions de DA.
    Le grand argentier du pays a fait remarquer, dans ce contexte, que la LFC 2011 s’articule autour d’un certain nombre d’éléments de cadrage macroéconomiques contenus dans la loi de finances pour 2011.
    Selon le ministre, la LFC 2011 s’est ainsi basée sur un prix de référence fiscal du baril de pétrole à 37 dollars (USD), et prévoit une croissance économique à 3,9% et celle hors hydrocarbures à 6% avec une inflation à 4%», a-t-il soutenu.
    Faute de grives , nous mangeons des Merles

  • #2
    Troisième sortie CONTRE les mesures sociales prises par le Président pour satisfaire une infime partie des revendications du peuple.

    Cette critique des mesures prises, pourtant, par le conseil des ministres s'inscrit dans le cadre de la lutte que le clan présidentiel et celui des généraux se livrent impitoyablement,
    Mr le ministre des Finances, à la demande des militaires, non seulement vide les mesures prises de leur contenu politique, mais aussi affirme aux algériens que les facilités qui leurs sont accordées maintenant, se transformeront en handicap dans le futur.

    En se désolidarisant du gouvernement auquel il appartient, en faisant douter de mesures prises par le gouvernement pour parer aux turbulences sociales, le ministre des finances non seulement se déjuge, mais aussi se désolidarise de l'action du gouvernement.

    Je crois qu'il doit remettre sa démission pour sauver le peu d'honneur qui lui reste.

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    • #3
      il fallait augmenter les salaires depuis longtemps on est les moins payés au maghreb derrière nos frères tunisiens et marocains.

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      • #4
        Vous n' êtes pas fatigué de toujours vous occuper du pays voisin ?.

        Tu dois demander la même chose pour ton roi,

        la démission,

        il fait la même chose pour assurer la tranquillité du maroc, sans avoir les moyens qui vont avec, en plus il a 20MD$ de dette.

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        • #5
          en plus le budget a été établi sur 34 dollars le baril maintenant il fait plus de 100 dollars les caisses de l'état sont archi pleines mes amis.

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          • #6
            MANSALI

            20 MM$ de dette c'est rien avec le taux de croissance qu'on a.

            Commentaire


            • #7
              Pour calmer les inquiétudes et les critiques très sérieuses exprimées çà et là, le ministre a insisté sur le fait que la fiscalité non pétrolière connait une hausse très importante (selon Djoudi: "augmentation de la fiscalité non pétrolière de plus de 20%" ces dernières années).
              Mais ces recettes de la "fiscalité non pétrolière" consistent pour une grande part en impôts et taxes sur des activités du BTP (logements, routes, barrages et autres infrastructures) financées sur budget de l'Etat, c'est à dire, à plus de 70%, grâce à la rente pétrolière. Ce sont donc les dépenses improductives de l'Etat qui alimentent une grande partie de cette "fiscalité non pétrolière". Si les prix du pétrole baissent et si l'Etat se retrouve dans l'incapacité de maintenir au moins ses dépenses à leur niveau actuel, cette "fiscalité non pétrolière" va fondre comme neige sous un soleil brûlant.

              Renforcer encore plus la dépendance de notre économie (de notre vie) de la rente pétrolière, c'est, de la part du pouvoir algérien, complètement irresponsable pour ne pas dire criminel. Nous assistons à une dilapidation forcenée des ressources financières du pays dans le seul but de préserver coûte que coûte la paix sociale au prix, à payer dans un avenir tout proche, de ce grand pas en avant dans le gouffre. Cela, parce que les dépenses de l'Etat, dans leur structure actuelle, ne visent pas et ne permettent absolument pas de transformer l'économie algérienne de rentière en productive. Et ne serait-ce que pour cet aspect d'une gouvernance qui hypothèque l'avenir du pays, le régime, tout le régime, doit dégager de toute urgence, pour laisser la place à un ordre qui saura engager le pays dans la voie du progrès véritable et de la préservation des intérêts stratégiques du peuple algérien.
              "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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              • #8
                Pourquoi pas un audit des finances publiques ????

                Ces difficultees financieres sont peut etre reelles mais je ne comprends pas d'ou viennent les milliards que distribue, hors loi de finances, notre President a chaque fois qu'il visite une Wilaya ou les depenses de prestige comme la realisation d'un grand nombre de residences d'etat ou des Bureaux royaux comme le nouveau cabinet du Wali de Tlemcen, par exemple, ou la refection permanente des trottoirs ou de certaine rues et routes a chaque visite ministerielle?????

                Moi je pense qu'avec les resources financieres de notre Pays il y a un verritable probleme de gestion budgetaire qui se pose et une verritable rentabilite de nos reserves.

                Un audit serieux de nos finances publiques ne peut certainement pas nous faire de mal !!
                Dernière modification par Fouad, 07 mai 2011, 15h00.
                Le Sage

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                • #9
                  je ne comprends pas d'ou viennent les milliards
                  l argent vient du fond de régulation actuellement de 5000 milliards de dinars soit 80 milliards de dollars environ

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                  • #10
                    Il suffirait de revoir à la baisse au minimum de moitié les salaires des députés, des sénateurs et tous ceux qui sont payés uniquement pour le blabla, cela allègera considérablement les dépenses publiques.
                    20 MM$ de dette c'est rien avec le taux de croissance qu'on a.

                    Les créanciers ne sont jamais intéressés par le remboursement de la dette en elle même, mais par les intérêts qu’elle génère, au cas où un pays ne peut pas rembourser à l'échéance arrivée, pas de problème on lui fait un aménagement, mais en augmentant le taux des intérêts, du coup, le pays endetté rentre dans une boucle infernale et peu de pays sont arrivés à s’en sortir.
                    Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

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                    • #11
                      en plus il a 20MD$ de dette.
                      faux la dette extérieure du maroc est de 25 milliards de dollars

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                      • #12
                        es projections du gouvernement se basent donc sur quatre ans; l’Exécutif gère le budget de l’Etat comme on gère un budget de famille mettant en danger les ressources financières du pays. La paix sociale coûte très cher au pouvoir et coûtera beaucoup plus cher au pays en 2016 puisque ce n’est surtout pas l’augmentation de la fiscalité non pétrolière de plus de 20%,
                        les augmentations de salaires ne seraient pas nécessaires si l'inflation liée au commerce informel (source de tous nos problèmes) était maîtrisée. l'inflation est une question qui n'est jamais à l'ordre du jour du gouvernement. et depuis quand le pays est gérée avec les recette fiscales? qu'est-ce que c'est que ce délire? il n' y a AUCUN sérieux de la part du gouvernement ni dans la gestion des budgets, ni dans la maîtrise de l'inflation...

                        ce qui devrait inquiéter M. Djoudi, c'est le montant de la facture en dollars de nos importations. c'est ça qui met en danger le pays. ce n'est sûrement pas les clopinettes, qualifiées pudiquement "d'augmentations de salaire" qu'on rajoute aux fonctionnaires, qui posent problème.

                        Selon le ministre, la LFC 2011 s’est ainsi basée sur un prix de référence fiscal du baril de pétrole à 37 dollars (USD), et prévoit une croissance économique à 3,9% et celle hors hydrocarbures à 6% avec une inflation à 4%», a-t-il soutenu.
                        une inflation à 4%. c'est normal. pas de problème. c'est NATUREL. c'est même c'est prévu dans la loi de finance. une fatalité qui ne dérange personne...

                        ... à mon avis, ce ministre ne serait même pas capable de gérer un carreau dans un marché.
                        Dernière modification par Neutrino, 07 mai 2011, 10h43.

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                        • #13
                          il fait la même chose pour assurer la tranquillité du maroc, sans avoir les moyens qui vont avec, en plus il a 20MD$ de dette.

                          tu n'es pas au courant ?
                          on ne prete qu'aux riches !

                          la maroc est riche par sa population, son agriculture, son industrie, ses services , ses infrastructures etc
                          en plus le petrole et le gaz ne sont pas encore exploités.

                          c'est normal que le maroc a tous les prets qu'il veut...pas de problemes.

                          le maroc emprunte pour s'equiper, amenager, ouvrir des usines ...., il n'affectent pas ces emprunts à la consommation, parce qu'il n'importe pas 96/100 de ses besoins.

                          voila la difference.

                          Commentaire


                          • #14
                            Pour la première fois depuis plusieurs années, le budget de fonctionnement dépasse de loin celui de l’équipement.
                            Et c'est tres bien ainsi . Dommage que notre president ne s'est rendu compte de cette evidence que bien tardivement . Que nos forumeurs sachent que plus de 60% des biens d'equipements acquis annuellement ne servent qu'a engraisser les entreprises francaises et autres de la vielle europe et qu'ils ne fonctionneront et/ou ne serviront absolument a rien . Mais warrah celui qui pourra arreter ce cycle infernal .


                            Ce ministre , dont le secteur d'activité , a savoir le ministere des finances , pose un probleme de securite nationale pour l'algerie a travers son delabrement total , y'a qu'a voir le nombre impressionnant de detournement se comptant en dizaines de milliards pour chacun d'eux , et la bureaucratie /corruption paralysante de ses structures (impots , banques ... ) , se retrouve du jour au lendemain le defenseur des deniers publics , des qu'il s'agit " d'augmenter " les salaires des travailleurs !!! Basé une LFC sur un
                            baril a 37 $ alors qu'en moyenne il caracolle a 90 $ ,
                            c'est une nouvelle forme d'escroquerie made in algeria .
                            Ne le dites surtout a personne ! En Algerie , on refait les meme infrastructures de base ( routes , trottoirs , egouts , abris-bus etc ) a longueur d'année .

                            Commentaire


                            • #15
                              Il affabule, au contraire, c'est le seul moyen pour sauver l'Algérie d'une crise aigue plus impitoyable que la décennie noire....

                              Ces mesures doivent se renforcer pour se garantir la paix et pour le gouvernement et pour les généraux...

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