Les étrangers malades présents sur le territoire français ne seront désormais plus protégés par la loi.
Le projet de loi sur l’immigration a été adopté hier par les sénateurs et députés réunis en commission mixte paritaire (CMP). Alors que la loi protégeait jusqu’à maintenant les étrangers atteints de pathologies graves et leur permettait d’être soignés en France sans risque d’expulsion, ce projet de loi vient compromettre cette protection.
Le titre de séjour « étranger malade » ne pourra désormais être accordé que si le traitement n’existe pas dans le pays d’origine. La loi française semble oublier qu’à l’étranger, l’accès au soin est parfois un véritable luxe. Les associations Aides et Act-Up Paris manifestent leur colère depuis plusieurs jours pour « empêcher l’expulsion d’étrangers gravement malades ».
Car si le traitement existe dans leur pays, il est souvent inaccessible. La député PS Sandrine Mazetier dénonce ce texte qui « envoie à la mort » certains malades. Beaucoup d’incompréhension règne autour de ce projet de loi, surtout lorsqu’on observe que les étrangers malades ne représentent que 1% des étrangers résidant en France. Pour Antoine Henry, membre de l’association Aides, « on veut en faire des boucs émissaires ».
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Le projet de loi sur l’immigration a été adopté hier par les sénateurs et députés réunis en commission mixte paritaire (CMP). Alors que la loi protégeait jusqu’à maintenant les étrangers atteints de pathologies graves et leur permettait d’être soignés en France sans risque d’expulsion, ce projet de loi vient compromettre cette protection.
Le titre de séjour « étranger malade » ne pourra désormais être accordé que si le traitement n’existe pas dans le pays d’origine. La loi française semble oublier qu’à l’étranger, l’accès au soin est parfois un véritable luxe. Les associations Aides et Act-Up Paris manifestent leur colère depuis plusieurs jours pour « empêcher l’expulsion d’étrangers gravement malades ».
Car si le traitement existe dans leur pays, il est souvent inaccessible. La député PS Sandrine Mazetier dénonce ce texte qui « envoie à la mort » certains malades. Beaucoup d’incompréhension règne autour de ce projet de loi, surtout lorsqu’on observe que les étrangers malades ne représentent que 1% des étrangers résidant en France. Pour Antoine Henry, membre de l’association Aides, « on veut en faire des boucs émissaires ».
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