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L'ultime Envol Des Moineaux

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  • L'ultime Envol Des Moineaux

    Salam….

    Je tien à rendre hommage,à l’écrivaine Najia Abeer , née Benzegota , elle nous aquittés. A tout jamais, Retraitée de l’enseignement, auteur de trois romans : constantines et les moineaux de la murette (éd Barzani), L’Albatros (éd, Marsa), et Bab El Kantar (éd Apic).

    Najia Abeer (elle tenait à cette orthographie de ses nom et prénom) est née à Constantine en 1948 .Après des études universitaires aux Etats – Unis, elle a enseigné au Moyen-Orient et en Algérie à Alger .Attachée à la littérature et à la vie , elle condensait ses passions sur Constantine, notamment à travers son engagement au CRI de Constantine , le club de réflexion et d’initiative , préoccupé par la sauvegarde de la vieille ville, de la souika, médina métabolisme de L’antique Cirta , Constantine , Où elle sera inhumé…….le 22 Octobre 2005

  • #2
    beaucoup d'intellectuels à constantine
    les titres de ces livres j'aime bien, j'aime tout ce qui est oiseaux, mais j'ai jamais eu à lire ces livres, je le ferais surement un jour
    maintenant qu'on connais cette dame

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    • #3
      salam...

      Oui L'ami une grande Dame ,
      ...L'albatros ...roman ..." Dans une petite ville non lon d'alger, nedjema mène une lutte acharnée contre la dépression et la mort , pendant que Haoua se fait prendre dans la toile , deux femmes, deux destins , deux chemins qui se croisent pour mieux se séparer.
      L'histoir déchirante d'une raison qui chavire, d'un coeur qui s'affole; d'un pays qui tremble....

      l'albatros éd Marsa

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      • #4
        On a déjà évoqué son décès dans les médias, une petite précision sur le dernier livre cité, elle parlait de bab el kantra, c'est dans la direction d'El Mansoura que se trouve le lieu dit,
        merci de rendre hommage et faire connaitre nos écrivains, notamment ceux qui sont mal connu...thanks

        http://dzlit.free.fr/nabeer.html
        Page blanche

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        • #5
          salam...

          ben merci , Mr Samir le dernier livre bab El Kantara , dédier a son pere !
          le père ki C ?

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          • #6
            Son père : Si m3amar Benzegouta, c'est un historien...
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            • #7
              salam...

              xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
              Dernière modification par confusuc, 31 août 2006, 15h19.

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              • #8
                Salut confusuc,

                un nostalgique du rocher
                qui m'a accouché le jour
                où je suis né là bas, un jour
                de froid pas ordinaire, extraordinaire,
                on m'a dit que la pluie pleuvait ce jour
                alors qu'on abreuvait des vaches
                aux alentours, je suis l'ami du bien
                c'est ce que je crois...
                dès fois on me fauche le pas
                rien d'étonnant c'est la vie
                et je m'en plains pas, je vais
                droit sur mon petit chemin avec
                mes modestes moyens, enfin je crois
                je ne suis jamais sûr de rien
                j'habite loin de mon rocher
                et je tourne tout autour pour
                un jour y faire un retour.
                J'espère que ma descrition
                n'est pas si confuse, ami
                et toi ne serait-il pas temps
                de faire autant ? Samir
                Dernière modification par samirdavid, 03 mai 2006, 18h23.
                Page blanche

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                • #9
                  salam...

                  xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
                  Dernière modification par confusuc, 31 août 2006, 15h16.

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                  • #10
                    Et bien t'as compris qu'il
                    s'agit du vieux rocher,
                    le père en a écrit ses récits
                    péripéties, endurance jusqu'à
                    l'indépendance, ils nous ont
                    brûlé les maisons, durant plus
                    d'un siècle pendant toutes
                    les saisons, le père racontait
                    son histoire sans tricher...
                    cirta : le coeur de son coeur,
                    le coeur de sa ville...
                    Page blanche

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                    • #11
                      Née à Constantine Najia Benzegouta a effectué des études universitaires aux Etats-Unis, avant d’aller enseigner au Moyen-Orient puis en Algérie. Spécialisée en littérature américaine et professeur d’anglais à Alger, elle a publié son premier roman, Constantine ou les oiseaux de la murette aux éditions Barzakh. Il sera suivi de L’Albatros, sorti chez Marsa éditions et Bab El Kantara qui vient juste de paraître aux éditions APIC.
                      Arrivée tard à l’écriture, Najia Abeer a, néanmoins, signé des œuvres gorgées d’humanisme, à travers lesquelles elle a tenu à rendre hommage à des femmes battantes et engagées dans leur quotidien, tout comme elle l’était, elle aussi. D’ailleurs, dans l’un de ses romans, elle rend hommage à une amie qu’elle surnomme Bariza, qui pour nourrir ses enfants, opte pour le dur métier de pêcheur. En réalité, Najia Abeer a su mieux que beaucoup d’autres écrivains raconter la condition de la femme algérienne, souvent confrontée à la misogynie masculine. Le professeur Max Véga-Ritter disait de son roman : «L’Albatros est plus que le roman d’une femme. Il est celui d’une crise de société, intellectuelle, aussi bien spirituelle qu’existentielle au centre de laquelle non seulement le témoin, mais aussi l’acteur principal est la femme, même si elle y apparaît réduite à la sphère privée. Peut-être, justement, parce qu’elle y a été renvoyée par des forces contraires.»
                      Dans Constantine et les moineaux de la murette, Najia Abeer revient sur les traces de son passer pour revivre, Constantine, cette ville qui l’a vu naître et qui l’a bercée.
                      Pour ce qui est de son ultime roman, Bab El Kantara, elle rend hommage aux enseignants de l’école normale de Bab El Kantara de Constantine.
                      Auteur émérite et peintre au talent reconnu, le départ subit de Najia Abeer laisse un grand vide dans le paysage culturel algérien. Elle a été inhumée hier dans sa cité natale.




                      Lettre à Constantine
                      J’ai réussi à rattraper un pan de ton histoire Constantine.
                      Et dire que tu avais failli m’échapper !
                      Avec tes amis, aujourd’hui, une nouvelle histoire commence.

                      Ma Belle, de moi, tu n’en auras plus assez.
                      Cette fois, je promets.
                      Enfin Constantine, tu m’as rendu mes amis, mes voisins, ma maison.
                      Mieux encore, tu m’en as offert d’autres.
                      L’exilée, c’est ainsi que me nomme mon père.
                      L’exilée, c’est ainsi que je me voyais.
                      Me reconnaissais.
                      Je ne le suis plus, enfin !
                      Depuis que je suis revenue au pays
                      J’ai compris.
                      Je t’aime toi, vieux Rocher
                      Ta barbe couleur rouille, henné, s’en va puiser sa sève dans cet oued qui t’enlace depuis une mémoire aussi profonde que tes gorges.
                      Ô combien de fois j’ai tenté l’approche, le retour. Et toutes ces fois tu n’as pas daigné me regarder. Je ne voulais pas plus d’un bras, d’un simple geste. Un regard aurait suffi.
                      Et j’aurais avancé.
                      Non, pas une fois tu m’as regardée.
                      Puisque je te le dis !
                      Ne t’en fais pas ma Belle, ne t’excuse pas.
                      Je sais.
                      Tu aimes trop tes enfants. C’est moi qui cherche à me faire pardonner.
                      Tu dis m’avoir cru partie pour toujours ?
                      Et bien, pour une fois, tu te trompes Constantine.
                      Je t’aime moi aussi, toi, vieux Rocher
                      Solitaire qui porte mon monde en chapeau.
                      Je te fais la révérence
                      Et dépose le reste de ma vie à ton pied.

                      Najia Abeer
                      Contrairement a la douleur, le bonheur ne s'écrit, pas il se vit... Moi je ne sais qu'écrire

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