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A. Benkhadra: “Du gaz et du pétrole dans le Gharb et le pré-Rif”

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  • A. Benkhadra: “Du gaz et du pétrole dans le Gharb et le pré-Rif”

    Du gaz et du pétrole dans le Gharb et le pré-Rif
    A. Benkhadra:

    “Du gaz et du pétrole dans le Gharb et le pré-Rif”


    5 MAI 2011




    Maroc Hebdo International: Les investissements engagés dans l’exploration pétrolière, par l’Office ou par ses partenaires, ont, au lieu de s'inscrire dans une courbe croissante, baissé de manière substantielle en 2010. Qu’est-ce qui explique cette chute?


    Amina Benkhadra: Pour ce qui est des investissements engagés dans l’exploration pétrolière, durant la phase d’exploration d’un bassin quelconque, la répartition des dépenses n’est pas régulière car les étapes d’exploration avant la réalisation du premier puits ne comptent que pour 20 à 25% du coût total de l’exploration alors que le forage du premier puits peut aller jusqu’à 85% des dépenses totales. Ainsi, le profil des coûts en fonction du temps se trouve irrégulier avec un pic vers la fin de la phase d’exploration qui coïncide avec la réalisation du puits d’exploration. Dans ce cas précis, les engagements financiers effectués par nos partenaires en 2010 sont de l’ordre de 746,6 millions de dirhams, alors qu’ils se montaient à 1.597 millions en 2009, du fait de l’impact des coûts de forages réalisés en 2009. Et ceux de l’Office? Les travaux propres à l’ONHYM, par contre, n’ont pas connu de grands changements au niveau des dépenses, qui sont de 86 millions de dirhams en 2009, contre 81,5 millions en 2010, ce qui représente respectivement 5 et 9% du coût total de l’exploration pétrolière au Maroc pendant cette période. L’écart de 4,5 millions de dirhams entre les deux années est insignifiant en termes de coût d’exploration.


    Peut-on encore interpréter cette baisse par l’impact de la crise financière mondiale?


    Amina Benkhadra: Malgré une conjoncture financière et économique internationale dont les effets négatifs ont été ressentis particulièrement au niveau de l’industrie pétrolière internationale, l’ONHYM a pu maintenir un rythme soutenu des activités d’exploration comme en témoignent les différents travaux réalisés par nos partenaires pendant cette période. En effet, sur le plan du partenariat, l’année 2010 a été marquée par la signature de deux nouveaux accords pétroliers, de deux nouveaux contrats de reconnaissance et de trois “Memorandum of Understanding” associant de nouveaux opérateurs internationaux.


    Cela signifie-t-il que certains contrats avec les explorateurs ont été modifiés ou annulés?


    Amina Benkhadra: L’exploration pétrolière dans les bassins sédimentaires marocains se déroule le plus normalement possible selon les programmes et prévisions établis tout en respectant les mesures de sécurité et de sauvegarde de l’environnement conformément aux standards internationaux. A ce jour, aucun contrat n’a fait l’objet d’aucune modification ni annulation. Bien au contraire, nos partenaires ont parfois réalisé plus de travaux que ne l’exigent les programmes pour lesquels ils se sont engagés et ceci pour des raisons d’acquisition de complément de données géologiques et géophysiques non planifiées mais indispensables à la compréhension et à la définition des systèmes pétroliers de nos bassins. Depuis quelques années, l’on entend parler de gisements ici et là.


    Au delà des effets d’annonce, quel est le potentiel réel du sol marocain en matière de pétrole et de gaz?


    Amina Benkhadra: La recherche pétrolière au Maroc a connu un réel essor ces dernières années grâce aux efforts consentis par l’ONHYM et ses partenaires. Ces efforts ont été couronnés par la réalisation de plusieurs découvertes, notamment dans la région du Gharb, zone connue depuis des décennies pour son potentiel important malgré la taille modeste des découvertes; et également en offshore suite à la découverte faite par Repsol et ses partenaires sur le permis “Tanger– Larache”.


    Peut-on avoir des chiffres?


    Amina Benkhadra: Depuis 2008, la société irlandaise Circle Oil Maroc Limited a réalisé sur son permis de recherche “Sebou Onshore”, dans la région du Gharb, onze forages positifs qui ont mis en évidence des accumulations modestes de gaz naturel. Une estimation préliminaire des réserves découvertes suite à la réalisation des essais de courte durée évalue des réserves à quelques centaines de millions de Nm3 (normaux mètres cubes). Concernant le travail de Repsol et ses partenaires en 2009, le puits Anchois-1 a permis la découverte de deux niveaux gazéifères, dont les réserves récupérables en gaz sont estimées à 3 milliards de Nm3. Ce résultat positif a encouragé la société à mener davantage de travaux de recherches, surtout que l’interprétation sismique a mis en évidence la présence de plusieurs prospects sur ledit permis. Actuellement, Repsol et ses partenaires sont en cours de réalisation d’un deuxième forage sur ce permis. Les résultats de ce forage sont attendus vers mi-juin. La société canadienne Transatlantic, qui détient plusieurs permis dans les régions du Gharb et du Pré-Rif a réalisé sept forages, dont seul le puits HR-33-bis (situé sur le permis de Tselfat) a montré des indices d’hydrocarbures. Les essais de ce puits ont été entamés en octobre 2010 et ont permis la production de pétrole et de gaz. Toutefois, le potentiel et la commercialité de cette découverte ne pourront être déterminés qu’à l’issu des essais de puits toujours en cours. Hormis ces sociétés, plusieurs compagnies pétrolières opèrent aujourd’hui au Maroc sur des zones de reconnaissance ou des permis d’exploration, tant en onshore qu’en offshore.


    Quel impact ces nombreuses découvertes auront-elles sur l'autonomie énergétique du Maroc?


    Amina Benkhadra: Toute découverte économiquement exploitable est toujours la bienvenue pour un pays comme le Maroc, qui dépend à 96% de ses besoins en produits pétroliers et qui connaît un essor économique continu et dont les besoins en énergie connaissent une forte progression d’année en année. Par ailleurs, les découvertes de gaz réalisées à ce jour dans la région du Gharb sont généralement de taille modeste et serviront à alimenter en gaz de nouveaux industriels dans la région de Kénitra, comme nous le faisons déjà avec la Compagnie marocaine des cartons et du papier (CMCP). A cet effet, la société Circle Oil, en partenariat avec l’ONHYM, a entamé durant cette année les travaux de construction d’un nouveau gazoduc de diamètre 8’’ afin d’augmenter la capacité de transport du réseau de gazoduc existant et pouvoir desservir d’autres clients dans la région.


    Et en Offshore?


    Amina Benkhadra: Pour la découverte réalisée en offshore par Repsol, les résultats du forage en cours vont permettre de se décider sur les possibilités de développement surtout que la mise en place d’infrastructures pétrolières en offshore nécessite des investissements colossaux à justifier par des chiffres de réserves importants.


    Y aura-t-il un impact sur les prix de l'énergie si jamais les résultats des forages montrent un potentiel important en gaz ou pétrole?


    Amina Benkhadra: En dehors des prix, l’impact certain serait surtout sur l’autonomie énergétique du pays. En effet, si de grandes découvertes de gaz et de pétrole sont réalisées, elles permettront de réduire les importations du pays en hydrocarbures.

  • #2
    Qu’est-ce qui fait que le Maroc est attractif en matière d’exploration par rapport aux pays peu ou pas producteurs?


    Amina Benkhadra: Dans le cadre de sa stratégie de promotion du potentiel en hydrocarbures de son sous-sol et afin d’assurer une compétitivité législative sur le plan international, le Maroc a amendé son code des hydrocarbures en 2000. Ce nouveau code se veut plus incitatif pour la prospection et l’exploration des hydrocarbures dans les bassins marocains. Ces amendements, dont l’objectif est de rendre le Maroc plus compétitif par rapport aux pays peu ou pas producteurs d’hydrocarbures, ont permis d’accroître l’intérêt des sociétés pétrolières internationales dans l’exploration pétrolière au Maroc.


    Combien de sociétés pétrolières opèrent au Maroc?


    Amina Benkhadra: En 2000, on comptait 11 sociétés pétrolières opérant au Maroc alors qu’actuellement une trentaine de sociétés pétrolières opèrent dans les différentes régions du Maroc aussi bien en offshore qu’en onshore. Cet engouement est le fruit, à la fois, des termes favorables du nouveau code, de la prospectivité de nos bassins sédimentaires et de la stratégie de partenariat et de promotion engagée par l’Office national des Hydrocarbures et des Mines.

    Pouvez-vous nous déchiffrer la nature et les clauses avantageuses des contrats liant l'office aux explorateurs à moyen et long termes?


    Amina Benkhadra: Le code des hydrocarbures offre notamment une Part d’intérêt de l’Etat allant de 0 à 25% maximum; une exonération totale de l'impôt sur les sociétés pendant une période de dix années consécutives pour chaque concession d'exploitation; aucune surtaxe; exemption des droits de douane et de la TVA sur tous les équipements, matériaux, produits et services aux exonération de l’impôt des patentes, de la taxe urbaine (à l’exception de la taxe d’édilité) et de la taxe sur les terrains urbains non bâtis au profit des titulaires d'une concession d'exploitation; transfert libre en dehors du Maroc sans limitation pour les entités étrangères et exonération de la taxe sur les produits des actions, parts sociales et revenus assimilés concernant les bénéfices et les dividendes des titulaires d'une concession d'exploitation et les actionnaires de sociétés concessionnaires.


    Qu’en est-il du transfert du produit net de cession?


    Amina Benkhadra: Il est garanti lorsque l'investissement est effectué par un étranger. Cette garantie porte sur l'apport en capital effectué par cession à Bank Al-Maghrib de devises convertibles; La plus-value nette de cession; le droit de concession (Royalties) fixé par la loi dont les taux sont comme suit: Onshore et offshore à moins de 200 mètres de profondeur d'eau: Pétrole 10%, Gaz 5%. Les premiers 300.000 tonnes de pétrole et 300 millions de m3 de gaz produits à partir de chaque concession d'exploitation sont exonérés. Offshore à plus de 200 mètres de profondeur d'eau: Pétrole 7%, Gaz 3.5%. Les premiers 500.000 tonnes de pétrole et 500 millions de m3 de gaz produits à partir de chaque concession d'exploitation sont exonérés. Il y a également le loyer superficiaire: concernant le permis d'exploration, pour chaque permis, une taxe de 1.000 dirhams est payée au moment du dépôt d'une demande ou d’une demande de période de prorogation; pour ce qui est de la concession d'exploitation, et pour chaque concession d’exploitation, un loyer superficiaire annuel de 1.000 dirhams est payé.

    Marochebdo

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    • #3
      dans la région du Gharb, quelques centaines de millions de Nm3 (normaux mètres cubes).
      Anchois-1 a permis la découverte de deux niveaux gazéifères, dont les réserves récupérables en gaz sont estimées à 3 milliards de Nm3.
      ouvrez une usine de fabrication de briquet

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      • #4
        manamani

        Ce n'est qu'un debut les forages ont commencé que reccemment on a deja qlq puit mais ça va venir RABI KBIR la moyenne de forage chez nous sur 100KM2 est de 0,04 puits la moyenne mondiale est de 10 puits sur 100KM2 et encore on a pas toucher au sahara ni a ses cotes

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        • #5
          Ce n'est qu'un debut les forages ont commencé que reccemment
          inchallah vous decouvrez plus grand que hassi messaoud.

          le titre et les propos de la ministre sont décalé/la réalité pour le moment c juste de quoi remplir quelques milliers de briquets

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          • #6
            Si on arrive a alimenter qlq usines c'est deja un bon debut .On a 3500 KM de cote et la superficie maritime et aussi vaste que notre superficie terrestre voir plus on a toute nos chance inch'ALLAH.

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            • #7
              faut pas rêver y'a pas de pétrole a l'ouest, c'est déja un miracle que l’Algérie posséde du pétrole, et encore c'est dans sa partie est partagé avec la Libye et non ouest...

              au meilleur des cas on peut trouver une infime partie et encore
              veni vidi vici .

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              • #8
                faut pas rêver y'a pas de pétrole a l'ouest,
                si tu le dis !

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                • #9
                  faut pas rêver y'a pas de pétrole a l'ouest,
                  il a fait comme l'empire ottoman , il s'est arrêté à oujda !

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                  • #10
                    il y a de petits gisement au maroc a mon avis c'est tout.et plus de gaz que de pétrole.

                    tous les gros gisements dans le monde ont été découverts.c'est trop tard.

                    mais bon ca serait bien que vous trouviez de quoi être autosufissants en partie au moins

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                    • #11
                      tous les gros gisements dans le monde ont été découverts.c'est trop tard.
                      Merci pour l'info monsieur soleil

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                      • #12
                        kho je veux dire par la que tous les mega gisements ont été découverts.
                        demande a solas ou a un connaisseur tu verras bien.

                        c'est possible qu'il y en ai encore mais les chances sont petites.
                        un gros gisement ca se voit tres vite.regarde en 1953 ou 54 la france a aussitot trouvé hassi messaoud et hassi rmel et depuis on a jamais trouvé plus gros en algerie.

                        idem pour les autres pays.

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                        • #13
                          Il me semble que des mega gisements de pétrole ont été découvert au large du Brésil et de l'Argentine à 7000 m de profondeurs en 2007/2008

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                          • #14
                            oui au large du brésil 16 ou 18 milliards de barils. ainsi qu'en alaska.
                            mais 2 mega gisements c'est 20 dernières années, tu en conviendras c'est très peu.

                            les gros gisements ont été découverts dans les années 50/70. ensuite ce fut rare. même si l'offshore a plus de potentiel car moins connu.

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                            • #15
                              mais bon ca serait bien que vous trouviez de quoi être autosufissants en partie au moins
                              Avec les quelques centaines de millions de Nm3 dans la région du Gharb,
                              et les 3 milliards de Nm3 de Anchois-1, cela me semble difficile.

                              Le pipe entre l'Algérie et l'Espagne véhicule quelques 8 milliards de m3 par an. L'Algérie continuera donc à livrer GNL, Propane et Butane (n'en déplaise à notre ami !)

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