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Karim Tabbou parle de la situation en Algérie et critique Bouteflika

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  • Karim Tabbou parle de la situation en Algérie et critique Bouteflika

    Le Front des forces socialistes (FFS) doute des intentions du pouvoir. Malgré les annonces du Président lors du dernier conseil des ministres, le FFS est convaincu que le régime algérien n’est animé d’aucune volonté de changement.

    « Les décideurs et le président de la République n’ont aucune volonté de changement », a déclaré ce samedi 7 mai à El Harrach, Karim Tabbou, premier secrétaire national du FFS. M. Tabbou s’exprimait lors d’un meeting populaire organisé dans l’enceinte de l’ex‑bibliothèque communale.

    Devant une salle comble composée de militants et de sympathisants, mais aussi d’élus et de curieux, Karim Tabbou a estimé que la désignation du Président du sénat à la tête de la commission de réforme est une preuve supplémentaire de l’absence de volonté de changement au sein du pouvoir. « C’est le chef des cowboys qu’on désigne à la tête d’une commission pour le changement. Ce n’est pas sérieux ! », s’est exclamé Tabbou en évoquant la manière peu orthodoxe avec laquelle le défunt Bachir Boumaza a été « chassé » du perchoir de la chambre haute du parlement.

    Mais, malgré ces résistances et les manœuvres au sommet de l’État, pour le FFS, le changement est inéluctable. « Le changement est une nécessité historique. On ne peut pas maquiller un cadavre (le régime, ndlr) ». Selon Karim Tabbou, le pays a besoin « d’un nettoyage » au sein de son personnel dirigeant.

    Karim Tabbou a critiqué la gestion par les pouvoirs publics des mouvements sociaux. Selon lui, elle participe d’une stratégie visant à distribuer de l’argent aux contestataires pour les éloigner de la politique. « Ils veulent faire de ce pays un grand restaurant (..). Ils distribuent de l’argent comme s’il leur appartient. Ils leur demandent de ne pas faire de politique et de réclamer l’argent seulement ». « Nous ne sommes pas des clients », a‑t‑il ajouté, sous un tonnerre d’ovations. Le premier secrétaire du FFS a également épinglé les partis siégeant au parlement, considérés comme « des dérivés du pouvoir ».

    Le FFS, qui accuse le régime de vouloir confiner la politique à une seule région, a lancé à l’adresse des responsables administratifs d’Alger « qui ne veulent pas que cette ville fasse de la politique » : le parti sillonnera tous les quartiers. « Zenga, zenga », a promis Tabbou. « Nous sommes responsables. Nous voulons dire que le changement est possible sans qu’il y ait une goutte de sang de versée », a‑t‑il assuré. Avant de mettre en garde contre les velléités du régime d’entraîner les citoyens vers les violences, un domaine où « il est spécialiste ».

    Par ailleurs, Karim Tabbou s’est interrogé sur la sincérité du discours du président Bouteflika concernant l’ouverture de l’ENTV. « Soit il n’est pas Président, soit il développe un double discours. Il dit que l’ENTV est ouverte alors que ce n’est pas vrai ». Karim Tabbou a refusé l’enregistrement de l’émission politique devant être diffusée le mercredi. Il a exigé une diffusion en direct du débat. « On a le droit à la télé ! », a‑t‑il dit.

    TSA
    Sonia Lyes

  • #2
    Le FFS parle de democratie,il a,a sa tete le meme leader depuis l'independance,c'est un bon exemple d'alternance que donne Ait Ahmed a son pays et aux nouvelles generations.

    Les partis politiques algeriens se ressemblent tous et rien ne les differencie,tous parlent la meme langue de bois.

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