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Les grands hommes Algériens

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  • Les grands hommes Algériens

    Alors selon vous, qui sont ces grands hommes qui ont avant l'indépendance ou après, apporté quelque chose de très important au pays, qu'ils aient été martyrs, combattants, ou simplement fonctionnaires après l'indépendance ou encore libéraux, quels sont ces hommes à qui nous devrions rendre hommage, et que peut être peu d'Algériens connaissent?

    Je commence: c'est dommage qu'on ne trouve que peu d'informations sur lui en Algérie, mais cet homme est un des pilliers du droit Algérien, je parle biensur d'Ahmed Mahiou, dont voici quelques éléments de biographie disponibles sur le site de la cour pénal international:

    Prof. Ahmed Mahiou est Directeur de recherche émérite au CNRS à Aix en Provence, membre de l’Institut de droit internationale et juge ad hoc à la Cour internationale de justice.
    Le professeur Mahiou a été doyen de la faculté de droit de l’Université d’Alger et président de la commission du droit international des Nation Unies.
    Il est l’auteur de nombreux articles sur le droit constitutionnel, le droit administratif, le droit international ainsi que sur les relations internationales, parmi lesquels : La formation des normes en droit international du développement (1983), La codification du droit international (1999), Droit international et développement (2000), La sécurité alimentaire (2006).

  • #2
    J'ai eu l'honneur et le plaisir de rencontrer le Professeur Mahiou.
    Il avait racheté la maison de mes amis a Aix en Provence.

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    • #3
      Cheikh Ben Badis.

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      • #4
        @ Charaf

        Naissance et jeunesse

        Abdelhamid Ibn Badis naquit à Constantine le 05 décembre 1889 au sein d'une famille patricienne dont les origines remontent aux Banou Ziri auxquels se rattache Boulkine ben Menad, fondateur d'Alger. L'enseignement primaire lui fut dispensé par un précepteur, Cheikh Hamdane Lounissi, et il apprit très jeune le Coran.
        En 1908, Ibn Badis se rendit à Tunis pour continuer ses études à la mosquée Zitouna où il fut l'élève de Tahar Ben Achour et obtint, 4 années plus tard, al ijaza, qui est le diplôme de licence délivré par la Zitouna.
        De Tunis, il se rendit au Hedjaz pour accomplir le pèlerinage et s'établit à Médine où il retrouva son premier maître Hamdane Lounissi. Il poursuivit l'acquisition du savoir jusqu'à l'obtention du grade de 'aalem (savant).
        Sur le chemin du retour vers l'Algérie, il fit un détour par le Caire où il reçut l'enseignement de Cheikh Rachid Redha.

        2- Son action réformiste

        Lorsqu'il s'installa à Constantine, Cheikh Abdelhamid ibn Badis commença sa mission réformatrice après que sa conscience islamique eût mûri et qu'il fut influencé par les idées de la Ligue islamique. Il réalisa que la voie de la réforme passait par l'instruction parce qu'un peuple ignorant ne pouvait comprendre le sens de la libération et de la lutte contre le colonialisme. C'est pour cette raison que Ibn Badis commença à ouvrir des écoles et prit en charge lui-même l'enseignement. Il concentra son action sur l'enseignement aux adultes en ouvrant des centres d'alphabétisation. Il s'intéressa également à l'instruction des jeunes femmes dans la mesure où il ouvrit la première école de filles à Constantine en 1918, considérant que l'instruction de la femme était l'une des conditions essentielles pour la renaissance de la société sans que cela ne signifie pour autant la négation des traditions et valeurs islamiques.
        Ibn Badis étendit son action par l'ouverture d'écoles dans différentes régions du pays, encadrées par des chouyoukhs tels que Cheikh El Bachir al Ibrahimi, Moubarak El Mili et d'autres…Il contribua également à l'ouverture de clubs culturels tels que le club at-taraqi à Alger et aida à la création d'associations théâtrales et sportives.

        3- Sa démarche dans le réformisme

        Pour son appel à la réforme de la situation de la société, Ibn Badis adopta la méthode de la persuasion et combattit les confréries et le soufisme qui avaient engendré des us et coutumes contraires aux vrais préceptes de l'Islam. Il rejeta également les querelles marginales entre les chouyoukhs des différentes zaouias, appelant à une compréhension juste de l'Islam, loin de toute mystification ou charlatanisme, refusant le mimétisme aveugle ainsi que tout lien avec l'administration coloniale, résumant son projet réformiste comme suit: "L'islam est notre religion, l'arabe notre langue et l'Algérie notre patrie".
        Il s'opposa aux assimilationnistes et les combattit à travers ses idées, ses écrits et ses conférences. Il exprima ses idées dans les journaux "ech-chihab (le météore), al mountaqid (le censeur) et al baçaïr (la clairvoyance).
        Ibn Badis s'intéressa également à la diffusion de la culture islamique à travers la construction d'écoles et de mosquées, l'élargissement de l'activité de propagande, culturelle et médiatique.
        C'est ainsi qu'il oeuvra avec ses compagnons Cheikh El Bachir al Ibrahimi, Larbi Tébessi et Tayeb El Oqbi à la création de l'Association des Ulémas Musulmans Algériens le 05 mai 1931 dont il fut élu président jusqu'à sa mort le 16 avril 1940, à l'âge de cinquante et un ans.
        Il fit partie de la délégation du Congrès Musulman qui se rendit en 1936 à Paris pour présenter les revendications du congrès au gouvernement français.
        A son retour, il prononça un discours remarquable lors du rassemblement organisé par le Congrès le 02 Août 1936 pour présenter les résultats de sa démarche. Ses talents d'orateur firent du discours d'Ibn Badis l'expression des revendications du peuple algérien.

        source: 1ernovembre1954
        Ya Allah, al Aziz, al Hakim. a7fadh jazair wa al maghareb al kabir

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        • #5
          Abane Remdhane ....

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          • #6
            L'Emir Abd-El-Kader, le plus grand de tous.

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            • #7
              Mohammed Boudiaf, rahimahou Allah...

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              • #8
                Et les femmes aussi non?
                Lalla Fadhma n'soumer
                Dernière modification par Megane, 08 mai 2011, 17h44.
                Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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                • #9
                  Oui biensur Mégane, il ne s'agit pas du genre, mais des êtres

                  Svp, même pour les très connus, mettez quelques éléments de biographie, pour que ceux qui ne les connaissent pas, sachent...

                  Je vois que vous visez tous très haut lol

                  Atakor, c'est une encyclopédie de droit cet homme, dommage, à l'époque où l'Algérie formait ses cadres, il était professeur en Algérie, aujourd'hui il n'y a plus d'école digne de ce nom qui forme des intellectuels, donc ce genre d'homme doit faire passer son savoir à l'étranger.

                  Merci Arbefracom

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                  • #10
                    Les grands hommes Algériens

                    Mas'nsen, yugurthen, takfarinas, jubaII, aksil, Ben khaldoun, Ben-toumert, Toumi, Benziri, boumama, ahedad, boubaghla, amirouche, Abane ramdane, oulhadj, ait-ahmed, Benabi, Kateb yacine, Taous amrouche, Mouloud Feraoun, Mameri, Mohand Issad, Mahiou, Boussoumah, Matoub Lounes...et moi même.

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                    • #11
                      lol tu as une vision un peu trop kabyle de la grandeur des hommes

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                      • #12
                        Ce n'est pas de ma faute si les grands Hommes de l'algérie sont kabyles.

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                        • #13
                          C'est vrai qu'Ibn Badis et Abd El Kader étaient kabyles. Effectivement, ce n'est pas de ta faute si tu réduis l'Algérie à la Kabylie.
                          Ya Allah, al Aziz, al Hakim. a7fadh jazair wa al maghareb al kabir

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                          • #14
                            les grands hommes algeriens se sont surtout ce qui sont pas connu dans les manuels dhistoires...ou ces algeriens daujourdhui preferant restè dans leurs pays ,essayant de lameliorer,honnetes ,travailleurs...
                            ou ces peres de familles qui font tout pour laisser un bon avenir a leurs enfants...les zawalis qui bossent au marchè et nattende rien de el houkouma et qui restes honnetes et patriotes etc....

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                            • #15
                              La majorité des grands hommes (ou femmes) algérien(ne)s est kabyle, c'est un fait, mais ta liste est exclusive ou presque

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