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Iran: bras de fer entre Ahmadinejad et Ali Khameneï

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  • Iran: bras de fer entre Ahmadinejad et Ali Khameneï

    Mahmoud Ahmadinejad qui avait boycotté toute activité publique pendant huit jours a réaffirmé son allégeance au guide suprême. En ligne de mire, la bataille des législatives de mars 2012.

    Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a réaffirmé dimanche son allégeance au Guide de la République islamique, l'ayatollah Ali Khamenei, face à la pression des conservateurs au pouvoir qui réclamait qu'il lui "obéisse". Il a admis continuer à défendre le Velayat, le principe de la suprématie de la religion sur la politique, lors du conseil des ministres, selon la télévision d'Etat. Ces derniers jours, les conservateurs avaient accentué leur pression sur le président iranien, dont les relations s'étaient tendues avec le Guide suprême, après un veto de ce dernier au limogeage du ministre des Renseignements Heydar Moslehi. Ce dernier, considéré comme proche de l'ayatollah Khamenei et du courant ultra-conservateur, avait auparavant lui-même limogé l'un de ses vice-ministres proche de la présidence.

    Mahmoud Ahmadinejad, après avoir boycotté toute activité publique pendant huit jours à la suite de ce veto, fin avril, avait déjà déclaré le 1er mai obéir au Guide comme "un fils à son père", lors d'une déclaration censée mettre fin à une semaine de crise entre les deux dirigeants.

    Rahim Esfandiar Machaie, la bête noire des ultraconservateurs
    L'affrontement autour du contrôle du ministère du Renseignement avait déclenché un feu nourri des conservateurs contre le président. La crise semble avoir été aggravée par le fait que le plus proche collaborateur du président, son directeur de cabinet Rahim Esfandiar Machaie, est accusé par les ultra-conservateurs d'être à l'origine de la tentative de limogeage de Heydar Moslehi.

    Eminence grise de Mahmoud Ahmadinejad, que la rumeur politique présente comme son dauphin, ce dernier est la bête noire des religieux traditionalistes au sein du régime qui lui reprochent d'être trop nationaliste, trop libéral et d'avoir trop d'influence sur le président. En 2009, Ali Khamenei était intervenu pour empêcher sa nomination comme premier vice-président après une violente campagne des conservateurs.

    Ceux-ci lui reprochent ses déclarations exaltant la culture iranienne pré-islamique ou défendant l'existence d'"une école iranienne de l'islam", et critiquent son libéralisme sur les questions culturelles et de société. Ils l'accusent, en dépit de ses démentis, d'avoir déclaré en 2008 que l'Iran était "l'ami du peuple israélien". Il est également accusé de diriger un courant "déviationniste" par les durs du régime, qui ont à plusieurs reprises sommé Mahmoud Ahmadinejad de se débarrasser de lui. L'ayatollah ultra-conservateur Mesbah Yazdi, considéré pourtant comme le mentor de Mahmoud Ahmadinejad, n'a pas hésité à accuser Rahim Esfandiar Mashaie de chercher à créer "une organisation franc-maçonnique".

    "Obéir et se soumettre au Guide est un devoir religieux"
    Depuis une semaine, les religieux conservateurs s'étaient attachés à rappeler le devoir "d'obéissance" du président envers le Guide. "Obéir et se soumettre au Guide est un devoir religieux qui n'a rien à voir avec la politique", avait affirmé l'ayatollah Mesbah Yazdi qui a rappelé au président Ahmadinejad qu'il tenait "sa légitimité de l'approbation du Guide et non du vote populaire".

    Le Parlement, dominé par l'aile dure du régime et qui s'est fréquemment opposé au gouvernement ces derniers mois, a de son côté lancé une pétition exigeant que le président vienne s'expliquer sur son comportement, selon l'agence Mehr. D'après elle, cette pétition aurait déjà recueilli plus de 90 signatures sur les 175 nécessaires
    Derrière cette nouvelle polémique se profile la bataille pour les législatives de mars 2012, et, au delà, celle de la succession de Mahmoud Ahmadinejad, non rééligible en 2013. En l'absence des réformateurs, réduits au silence et marginalisés après avoir contesté la réélection du président en 2009, le contrôle du pouvoir devrait se jouer entre les différents courants conservateurs, selon les analystes.

    (selon l'Express)

  • #2
    "Obéir et se soumettre au Guide est un devoir religieux"
    On peut dire que la constitution de la république islamique d'Iran se résume à ca en fait.

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    • #3
      J'adore la politique iranienne, apres la legitimite du president qui viendrait de son allegence au Guide et non au suffrage du peuple, voila qu'on arrete des hommes politiques pour "sorcellerie" et "invocations de forces occultes".

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      • #4
        Aanis

        moi j adore encore plus celle de l etat sioniste elle est encore meilleur

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        • #5
          Oui, avec un president condamne pour agression sexuelle, c'est aussi croustillant.

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          • #6
            moi j adore encore plus celle de l etat sioniste elle est encore meilleur
            c'est quand même stupide comme intervention....on ne parle pas de l'état sioniste ici.

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