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  • Choisissez: les blindés , un faux attentat ou de fausses réformes !

    Choisissez : les blindés, un faux attentat ou de fausses réformes ?

    par Kamel Daoud

    Chacun est seul ou veut s'assoir seul chez lui. Des mois après la chute de Ben Ali, il n'y a rien eu chez nous. Ou pas encore. Ou cela viendra autrement. L'essentiel est donc dans le présent : l'opposition n'a pas pu entraîner le peuple. Elle se retrouve donc seule, dans une place publique ou dans une salle de meeting. Dans son cas, le peuple est encore seul, en morceau, seul un par un, essayant d'arracher le maximum de peau au sanglier avec les dents.

    Quant au pouvoir, là c'est presque magique : un instant inquiété, il va vite retrouver sa confiance légendaire en sa propre suprématie. Comble de l'acte solitaire, il va lancer des réformes présidées par l'un de ses hommes les plus fidèles : Abdelkader Bensalah. On ne pouvait pas faire mieux pour signifier qu'on ne veut rien faire.

    Dans l'ensemble, chacun s'est retrouvé dans l'acte solitaire qui ne donne pas d'enfants mais seulement des morts ou des tristesses : le pouvoir sent qu'il est encore le père qui n'a pas besoin de fils mais seulement de frères de toutes sortes. L'opposition est encore plus seule, isolée par le peuple passif ou méfiant et par ses propres incapacités à avoir des fils ou des frères ou des parents. Le peuple, un instant intéressé par le cas tunisien, est vite retourné dans sa solitude d'homme assis dans un abribus. Il marche et manifeste mais dans le cadre toléré de l'alimentaire. Donc rien ne va bouger : des partis d'opposition ont déjà annoncé qu'ils vont isoler Bensalah, expression de l'acte solitaire du pouvoir. Parce que, et c'est le sujet de la chronique, les réponses des régimes arabes pour contrer les révolutions sont presque toutes les mêmes, excepté pour le nombre des morts.

    Une bonne dictature arabe menacée par la liberté peut tuer. En vrac. Directement, par blindés ou snipers. Cela fait des centaines de morts et cela mène vers le TPI ou la fuite avec mandat d'arrêt international. La dictature peut aussi choisir de tuer moins avec un meilleur effet : un bon attentat collé à Al-Qaïda ces jours-ci a cet avantage de tuer vingt au lieu de deux cents, de ne pas mener au TPI, d'immobiliser la société sous prétexte de la lutte antiterroriste réactivée, de souder le peuple dans la peur et de provoquer des réactions de soutien de l'Occident.

    Possible ? Oui, car très logique : pourquoi tuer des centaines quand on peut obtenir la paix et contrer la révolution avec un détonateur, une bombe et trois islamistes en armes et une conférence de presse du ministre local de l'Intérieur ?

    La dictature peut aussi réagir comme chez nous : tuer mais seulement les esprits et les envies de vivre et le temps. Le pouvoir chez nous vient donc de lancer la formule des réformes embeded : c'est lui qui les fait contre lui-même, officiellement. Par qui ? Par l'un des hommes du régime. Bensalah, l'actuel président du Sénat et fabricant délégué du RND, est ce que les limonadiers appellent un agent conservateur ou un agent stabilisateur de goût. Il a été choisi par Bouteflika pour mener les réformes promises ; et là, tous les Algériens sont retombés dans l'acte solitaire effréné, se sont dispersés, ont compris, ont saisi, ont avalé leurs chaussures.

    Avec Bensalah à la tête des réformes, Ould Kablia envoyé à Paris pour les «vendre», Medelci à Washington pour les proposer contre une visite de Clinton, les Algériens ont compris que le bilan des âmes mortes frise les millions chez nous.

    Le TPI devrait juger avec autant de sévérité les dictatures qui tuent leurs peuples que ceux qui tuent le temps précieux de leurs peuples.


    Le Quotidien d'Oran

    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

  • #2
    pas étonnant venant de la part du quotidien d'oran

    et on voit poindre un soupçon de jalousie....

    je me permets de leur dire qu'ils se gourent, comme d'habitude

    mais bon, c'est de bonne guerre

    c'est vrai qu'après avoir vécu une certaine douloureuse et atroce réalité, on peut fantasmer
    La vitesse de la lumière dépassant celle du son, certaines personnes paraissent brillantes avant de l'ouvrir

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    • #3
      La dictature peut aussi choisir de tuer moins avec un meilleur effet : un bon attentat collé à Al-Qaïda ces jours-ci a cet avantage de tuer vingt au lieu de deux cents, de ne pas mener au TPI, d'immobiliser la société sous prétexte de la lutte antiterroriste réactivée, de souder le peuple dans la peur et de provoquer des réactions de soutien de l'Occident.

      Possible ? Oui, car très logique : pourquoi tuer des centaines quand on peut obtenir la paix et contrer la révolution avec un détonateur, une bombe et trois islamistes en armes et une conférence de presse du ministre local de l'Intérieur ?
      mais de qui , diable , sont ils en train de parler ....???
      " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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      • #4
        Une bonne dictature arabe menacée par la liberté peut tuer.
        En vrac. Directement, par blindés ou snipers. Cela fait des centaines de morts et cela mène vers le TPI ou la fuite avec mandat d'arrêt international. [B]La dictature peut aussi choisir de tuer moins avec un meilleur effet[/B] : un bon attentat collé à Al-Qaïda ces jours-ci a cet avantage de tuer vingt au lieu de deux cents, de ne pas mener au TPI, d'immobiliser la société sous prétexte de la lutte antiterroriste réactivée, de souder le peuple dans la peur et de provoquer des réactions de soutien de l'Occident.

        Possible ? Oui, car très logique : pourquoi tuer des centaines quand on peut obtenir la paix et contrer la révolution avec un détonateur, une bombe et trois islamistes en armes et une conférence de presse du ministre local de l'Intérieur ?
        Hallucinant,

        QUE DES SOUS ENTENDUS,

        sur un sujet d'une extrême gravité qui devrait plutôt nous réunir,

        Mais au lieu de cela polémiquer dans une comparaison sans raison dans les faits et contextes

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        • #5
          ce con de journalise ne sait -t-il pas que dans son pays , la dictature a tué 200.000 algériens et continue de tuer des civils et des milittaires tous les jours pour maintenir les algériens enfermés dans la cocotte de la peur et les barons du FLN et de la DRS au sommet e l'ETAT.
          c'est pas grave.. il y a l’amnistie
          le journalisme en algerie c'est un poste dans la fonction publique.

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