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Les principaux projets d’investissements français en Algérie en panne

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  • Les principaux projets d’investissements français en Algérie en panne

    Plus de sept mois après avoir conclu un accord avec le gouvernement algérien pour s’implanter en Algérie, l’assureur français Axa attend toujours son agrément. Selon nos informations, les autorités algériennes n’ont toujours pas délivré ce document à Axa Algérie pour lui permettre de démarrer officiellement son activité. AXA détient 49 % du capital de cette société d’assurance. Le reste du capital est réparti entre deux organismes publics : le Fonds national d’investissements (FNI, 36 %) et la Banque Extérieure d’Algérie (BEA, 15 %). Interrogé, Axa Algérie s’est contenté de commenter : «L’installation d’Axa en Algérie avance comme prévu en concertation avec nos partenaires, et avec comme objectif la finalisation des accords avant la visite de M. Raffarin ».

    Axa fait en effet partie des douze dossiers en discussion entre l’Algérie et la France. Alors que la mission de Jean‑Pierre Raffarin s’achève à la fin de ce mois de mai, les résultats obtenus sont maigres, contrairement à ce que laissent entendre les Algériens et les Français. « Rien n’est réglé. Les principaux dossiers n’ont pas vraiment avancé », reconnaît une source diplomatique française. Ainsi, la perspective d’un accord proche entre Total et Sonatrach pour la construction d’une usine de vapocraquage à Arzew près d’Oran, s’éloigne. « Les négociations sont difficiles et complexes sur ce dossier. Nous sommes très loin d’un accord », reconnaît la même source.

    Autre dossier emblématique, celui d’une usine Renault. Les négociations avec le gouvernement algérien se heurtent à un problème de taille : la nature de l’usine et le taux d’intégration qu’elle va assurer. Le constructeur français veut d’abord voir émerger un tissu industriel local qui va assurer un taux d’intégration raisonnable de la future usine de montage. « Mais les Algériens veulent aller vite. Ils veulent l’usine d’abord. Ensuite, ils proposent de discuter des conditions d’intégration », explique à TSA une source proche du dossier. Mais, selon notre source, « une usine se décide aussi en fonction de l’intégration qui sera envisagée ». Le gouvernement algérien ne souhaite pas non plus que le privé local soit associé au projet. Or, comment obtenir un taux d’intégration raisonnable sans associé des PME privées ?

    Résultat, la future usine Renault pourrait être une simple usine de montage, avec un taux d’intégration très faible, voire inexistant. Selon notre source, le groupe Renault étudie actuellement un renforcement des capacités de production de son usine en Roumanie afin d’alimenter la future usine algérienne. « On se dirige vers la solution suivante : les véhicules seront fabriqués en Roumanie avant d’être démontés et envoyés en Algérie. Sur place, ils seront montés dans l’usine qui sera construite », précise notre source.

    TSA
    Samir Allam

    Je ne sais pas si c'est vrai mais pour ce qui est du tissus industriel local pour une usine Renault, c'est une évidence (sous traitance)
    Dernière modification par SLOUGI, 09 mai 2011, 23h21.
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