Contraindre les binationaux à "choisir entre deux nationalités" ou allers "vers une limitation de leurs droits politiques". C'est ce que propose, dans une interview au quotidien La Croix de ce lundi, le député-maire UMP du XVIe arrondissement de Paris, Claude Goasguen.
"Il est tout de même gênant qu'une personne puisse voter en France et dans un autre Etat", ajoute-t-il. Les réponses de Claude Goasguen interviennent dans le contexte de la polémique sur les binationaux dans le foot. Mais ses prises de position contre la double nationalité sont plus anciennes.
Et ce député n'est pas le seul de son camp à mener ce combat. Les députés UMP du collectif de la Droite populaire avaient proposé un amendement à la loi sur l'immigration en cours d'examen au Parlement que "l'acquisition de la nationalité française (soit) subordonnée à la répudiation de toute autre nationalité".
"Toute personne qui possède la nationalité française et une autre nationalité et qui ne renonce pas à cette autre nationalité dans les six mois précédant sa majorité et dans les douze mois la suivant, perd la nationalité française", prévoyait cet amendement porté par le très droitier Lionnel Luca. Cette dernière disposition n'a pas été votée. Son examen a été renvoyé aux travaux de la mission d'information parlementaire sur le droit de la nationalité, présidée par le député PS, Manuel Valls, et dont Claude Goasguen est le rapporteur.
Cette mission reprendra-t-elle à son compte, dans ses conclusions, les préconisations de Claude Goasguen? Réponse fin mai, date à laquelle, elle devrait rendre son rapport.
libération(fr)
"Il est tout de même gênant qu'une personne puisse voter en France et dans un autre Etat", ajoute-t-il. Les réponses de Claude Goasguen interviennent dans le contexte de la polémique sur les binationaux dans le foot. Mais ses prises de position contre la double nationalité sont plus anciennes.
Et ce député n'est pas le seul de son camp à mener ce combat. Les députés UMP du collectif de la Droite populaire avaient proposé un amendement à la loi sur l'immigration en cours d'examen au Parlement que "l'acquisition de la nationalité française (soit) subordonnée à la répudiation de toute autre nationalité".
"Toute personne qui possède la nationalité française et une autre nationalité et qui ne renonce pas à cette autre nationalité dans les six mois précédant sa majorité et dans les douze mois la suivant, perd la nationalité française", prévoyait cet amendement porté par le très droitier Lionnel Luca. Cette dernière disposition n'a pas été votée. Son examen a été renvoyé aux travaux de la mission d'information parlementaire sur le droit de la nationalité, présidée par le député PS, Manuel Valls, et dont Claude Goasguen est le rapporteur.
Cette mission reprendra-t-elle à son compte, dans ses conclusions, les préconisations de Claude Goasguen? Réponse fin mai, date à laquelle, elle devrait rendre son rapport.
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