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Un espace qui gagnerait à être mieux protégé pour assurer la quiétude des visiteurs.La forêt de Bouchaoui est une destination prisée pour les familles algéroises en quête de détente en plein air.
Situé dans la commune de Chéraga, l’endroit accueille, notamment les week- ends, des centaines de familles. Jogging, footing, balade à cheval ou bien pique-nique, l’espace est idéal pour tous les choix, sous l’œil protecteur des gendarmes qui assurent la sécurité des lieux. «Nous venons ici tous les week-ends, mon mari aime pratiquer la course à pied, tandis que les enfants jouent à la balançoire. Mais c’est pendant le pique-nique que nous nous rendons compte que l’endroit est vraiment féerique», estime, souriante, une jeune femme habituée des lieux. Le parking réservé aux visiteurs est également un atout. «Pas évident, aujourd’hui, de trouver où se garer, sans avoir à affronter un squatteur d’espaces publics, vous réclamant le prix d’un garage. Ici, par contre, c’est bien réfléchi, on gare sa voiture et on s’amuse en toute tranquillité, puisque la sécurité et garantie. On n’a jamais entendu parler d’agressions ou de vols, c’est pourquoi j’amène régulièrement les miens ici», indique un homme, la quarantaine, en montrant du doigt les membres de sa famille qui déjeunent tranquillement sous un arbre.
«Envie de faire un tour à cheval ? Vous êtes au bon endroit», crie à tue-tête un jeune garçon. L’adolescent, qui a adapté le look d’un western, ne fait pas les choses à moitié : son cheval, dont la robe noire brille sous le soleil, traîne une charrette digne de celles du Far West des XVIIIe et XIXe siècles. Le son des clochettes, suspendues à la ferraille faisant office de l’ossature de la calèche, résonne à chaque mouvement du cheval. Les cris de joie et de peur des promeneurs se mélangent. Une sensation étrange prend chaque «passager». On adore certainement se balader à la John Wayne, mais à la vue des risques encourus, on souhaite certainement que le trajet se termine sans pépins. La course est à 100 DA. Le «cow-boy», qui a à peine quelques poils sur le visage, maîtrise parfaitement «le fonctionnement de sa monture».
Le risque ? «Il n’y a aucun risque madame, je fais ce boulot depuis mon jeune âge, il n’y a jamais eu de problème». En effet, des parents regrettent l’absence de réglementation concernant cette activité qui est restée dans l’informel. Des centaines de jeunes proposent ce genre de promenades, sans aucune garantie pour la sécurité des clients ou pour leur propre sécurité. Selon les propos recueillis auprès des jeunes travailleurs, les chevaux et les poneys appartiennent à des particuliers issus des fermes voisines. Ces propriétaires emploient généralement leurs enfants, ou dans certains cas, des employés qui ne dépassent guère l’adolescence, mais qui sont très au fait du métier de dressage et d’élevage des chevaux. A la vue de ces bêtes qui dansent et qui invitent à faire un essai, les parents n’hésitent généralement pas longtemps : la peur est vite dissipée devant l’insistance des enfants. Autre insuffisance relevée sur ces lieux, l’absence de restaurants aménagés ou de cafétérias. Cette absence est visiblement comblée par une dizaine de vendeurs ambulants de produits alimentaires.
Des boissons chaudes ou fraîches, des gâteaux et autres confiseries sont trimbalés par des vendeurs tandis que d’autres ont aménagé des buvettes de fortune. La forêt gagnerait certainement à être protégée de l’invasion de l’informel.
Fatima Arab (El Watan).
Situé dans la commune de Chéraga, l’endroit accueille, notamment les week- ends, des centaines de familles. Jogging, footing, balade à cheval ou bien pique-nique, l’espace est idéal pour tous les choix, sous l’œil protecteur des gendarmes qui assurent la sécurité des lieux. «Nous venons ici tous les week-ends, mon mari aime pratiquer la course à pied, tandis que les enfants jouent à la balançoire. Mais c’est pendant le pique-nique que nous nous rendons compte que l’endroit est vraiment féerique», estime, souriante, une jeune femme habituée des lieux. Le parking réservé aux visiteurs est également un atout. «Pas évident, aujourd’hui, de trouver où se garer, sans avoir à affronter un squatteur d’espaces publics, vous réclamant le prix d’un garage. Ici, par contre, c’est bien réfléchi, on gare sa voiture et on s’amuse en toute tranquillité, puisque la sécurité et garantie. On n’a jamais entendu parler d’agressions ou de vols, c’est pourquoi j’amène régulièrement les miens ici», indique un homme, la quarantaine, en montrant du doigt les membres de sa famille qui déjeunent tranquillement sous un arbre.
«Envie de faire un tour à cheval ? Vous êtes au bon endroit», crie à tue-tête un jeune garçon. L’adolescent, qui a adapté le look d’un western, ne fait pas les choses à moitié : son cheval, dont la robe noire brille sous le soleil, traîne une charrette digne de celles du Far West des XVIIIe et XIXe siècles. Le son des clochettes, suspendues à la ferraille faisant office de l’ossature de la calèche, résonne à chaque mouvement du cheval. Les cris de joie et de peur des promeneurs se mélangent. Une sensation étrange prend chaque «passager». On adore certainement se balader à la John Wayne, mais à la vue des risques encourus, on souhaite certainement que le trajet se termine sans pépins. La course est à 100 DA. Le «cow-boy», qui a à peine quelques poils sur le visage, maîtrise parfaitement «le fonctionnement de sa monture».
Le risque ? «Il n’y a aucun risque madame, je fais ce boulot depuis mon jeune âge, il n’y a jamais eu de problème». En effet, des parents regrettent l’absence de réglementation concernant cette activité qui est restée dans l’informel. Des centaines de jeunes proposent ce genre de promenades, sans aucune garantie pour la sécurité des clients ou pour leur propre sécurité. Selon les propos recueillis auprès des jeunes travailleurs, les chevaux et les poneys appartiennent à des particuliers issus des fermes voisines. Ces propriétaires emploient généralement leurs enfants, ou dans certains cas, des employés qui ne dépassent guère l’adolescence, mais qui sont très au fait du métier de dressage et d’élevage des chevaux. A la vue de ces bêtes qui dansent et qui invitent à faire un essai, les parents n’hésitent généralement pas longtemps : la peur est vite dissipée devant l’insistance des enfants. Autre insuffisance relevée sur ces lieux, l’absence de restaurants aménagés ou de cafétérias. Cette absence est visiblement comblée par une dizaine de vendeurs ambulants de produits alimentaires.
Des boissons chaudes ou fraîches, des gâteaux et autres confiseries sont trimbalés par des vendeurs tandis que d’autres ont aménagé des buvettes de fortune. La forêt gagnerait certainement à être protégée de l’invasion de l’informel.
Fatima Arab (El Watan).
mais bon le ballon fait l'affaire 
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