Gouttes de pluie
Sonates mauves,
Absorbé par le carrelage
Le temps se sauve
Dans l'horloge en cartilages
La nature se réveille,
L'alcôve satiné et humide
Se scinde et pareil
Au ciel bleu aride.
Un enfant s'agite
Au neuvième mois de placenta
Le couvert et le gite
Pour les enfances Magenta
Abusé par le vent,
Les masques de bonheur
Dans les jardins sans heures
Profitant du beau temps
La vie affichant ses appâts
Aux saltimbanque destinés
Usant jusqu'au trépas
Des jouissances satinés
Plus loin, l'artiste
Étalant ses couleurs
Peignant l'adulte autiste
Normalisant sa douleur
La rumeur arrive enfin
Aux otaries la truffe gercée
Les passant font un câlin
Sur la peau brillante de l'otariidé
Que ton costume est beau
Que ton groin en sueur
N'amuse ni les badauds
Ni les bonnes sœurs.
Tu m'amuse pourtant,
Clown blanc, décrépi
T'époumonant,
Ton regard dit "tant pis"
J'ai trouvé dans tes rides
La jouvence de ma peine
Dépouillant ma chrysalide
Pénétrant ton domaine
Tu jonglais encore hier,
Entre la contrebasse et l'échassier
Personne ne te regardais...
Dans la bêtise d'un échiquier
J'ai tendu ma main,
Pour l'au revoir,
Ton âme m'a dit "A demain"
Ton corps dans le noir
Je ne m'amuse plus,
Clown triste,
Mon frère repu,
Mon moine contriste.
On dit que tu succombas
Aux alcools orageux
Et que tu mène un combat
A ce corps cancéreux...
Tu me manques...
Chaarar,
Sonates mauves,
Absorbé par le carrelage
Le temps se sauve
Dans l'horloge en cartilages
La nature se réveille,
L'alcôve satiné et humide
Se scinde et pareil
Au ciel bleu aride.
Un enfant s'agite
Au neuvième mois de placenta
Le couvert et le gite
Pour les enfances Magenta
Abusé par le vent,
Les masques de bonheur
Dans les jardins sans heures
Profitant du beau temps
La vie affichant ses appâts
Aux saltimbanque destinés
Usant jusqu'au trépas
Des jouissances satinés
Plus loin, l'artiste
Étalant ses couleurs
Peignant l'adulte autiste
Normalisant sa douleur
La rumeur arrive enfin
Aux otaries la truffe gercée
Les passant font un câlin
Sur la peau brillante de l'otariidé
Que ton costume est beau
Que ton groin en sueur
N'amuse ni les badauds
Ni les bonnes sœurs.
Tu m'amuse pourtant,
Clown blanc, décrépi
T'époumonant,
Ton regard dit "tant pis"
J'ai trouvé dans tes rides
La jouvence de ma peine
Dépouillant ma chrysalide
Pénétrant ton domaine
Tu jonglais encore hier,
Entre la contrebasse et l'échassier
Personne ne te regardais...
Dans la bêtise d'un échiquier
J'ai tendu ma main,
Pour l'au revoir,
Ton âme m'a dit "A demain"
Ton corps dans le noir
Je ne m'amuse plus,
Clown triste,
Mon frère repu,
Mon moine contriste.
On dit que tu succombas
Aux alcools orageux
Et que tu mène un combat
A ce corps cancéreux...
Tu me manques...
Chaarar,
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