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Rachid Niny, le directeur de publication du quotidien arabophone « Al Massae » est toujours derrière les barreaux. Accusé d’« atteinte à des corps constitués » et « atteintes à des personnalités publiques », Rachid Niny a été arrêté jeudi 28 avril dernier. Une demande de liberté provisoire, présentée lundi 9 mai, au tribunal de première instantance de Casablanca, a de nouveau été rejetée.
Cela fait prés de deux semaines que le journaliste Rachid Niny a été placé en garde à vue avant d’être transféré par la suite à la prison. Après une première demande de liberté provisoire, refusée le 3 mai dernier, une seconde demande présentée lundi 9 mai, au tribunal d’Ain Sebaâ de Casablanca, s’est vue également rejetée. Pour rappel, son arrestation survenue, jeudi 28 avril, fait suite à la publication de certaines informations qui viseraient à « porter atteinte à la sécurité et à l'intégrité de la nation et des citoyens ».
L'examen de l'affaire pour laquelle il est poursuivi, initialement prévu pour le lundi 9 mai, a été reporté par le tribunal de première instance. La séance devrait donc se tenir aujourd’hui, mardi 10 mai, rapporte la MAP.
Par ailleurs, la direction de la prison d’Oukacha où il est incarcéré actuellement, aurait refusé d’accorder un stylo et des feuilles à Rachid Niny, rapporte le quotidien « Al Massae » dont il est toujours le directeur de publication.
Selon l’avocat du journal, Mohamed Essaghiri, cette décision est « surprenante », dans le sens où de nombreux prisonniers poursuivant leurs études ont même le droit d’obtenir un ordinateur. Les employés de la prison auraient reçus des instructions « strictes » afin de renforcer leur vigilance autour de Rachid Niny, précise le quotidien.
Selon le politologue Mohamed Tozy, cité par le Monde, l’arrestation de Rachid Niny est « une erreur » de la part des autorités marocaines. Rachid Niny est l’exemple même de « l'hétérogénéité des forces au sein du gouvernement », explique Mohamed Tozy.
biladi
Cela fait prés de deux semaines que le journaliste Rachid Niny a été placé en garde à vue avant d’être transféré par la suite à la prison. Après une première demande de liberté provisoire, refusée le 3 mai dernier, une seconde demande présentée lundi 9 mai, au tribunal d’Ain Sebaâ de Casablanca, s’est vue également rejetée. Pour rappel, son arrestation survenue, jeudi 28 avril, fait suite à la publication de certaines informations qui viseraient à « porter atteinte à la sécurité et à l'intégrité de la nation et des citoyens ».
L'examen de l'affaire pour laquelle il est poursuivi, initialement prévu pour le lundi 9 mai, a été reporté par le tribunal de première instance. La séance devrait donc se tenir aujourd’hui, mardi 10 mai, rapporte la MAP.
Par ailleurs, la direction de la prison d’Oukacha où il est incarcéré actuellement, aurait refusé d’accorder un stylo et des feuilles à Rachid Niny, rapporte le quotidien « Al Massae » dont il est toujours le directeur de publication.
Selon l’avocat du journal, Mohamed Essaghiri, cette décision est « surprenante », dans le sens où de nombreux prisonniers poursuivant leurs études ont même le droit d’obtenir un ordinateur. Les employés de la prison auraient reçus des instructions « strictes » afin de renforcer leur vigilance autour de Rachid Niny, précise le quotidien.
Selon le politologue Mohamed Tozy, cité par le Monde, l’arrestation de Rachid Niny est « une erreur » de la part des autorités marocaines. Rachid Niny est l’exemple même de « l'hétérogénéité des forces au sein du gouvernement », explique Mohamed Tozy.
biladi
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