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Après la FFF, c’est au tour de la FIFA d’être plongée au cœur d’un scandale retentissant. Les conditions d’attribution des Mondiaux 2018 et 2022 sont en effet mises en cause par l’ancien président de la FA, David Triesman, et un député britannique, Damian Collins.
Triste période pour le football… Alors que «l'affaire des quotas» est en train de faire pschitt en France, voilà qu'apparait une nouvelle affaire. Elle touche cette fois la FIFA. En l'occurrence, plusieurs sources anglaises font état de corruption ou de tentative de corruption dans le cadre de l'attribution des Mondiaux 2018 et 2012 à la Russie et au Qatar. Le Nigérian Amos Adamu et le Tahitien Reynald Temarii, suspendus pour des motifs similaires en fin d'année dernière, ne seraient que la partie émergée de l'iceberg si ces révélations venaient à être confirmées. Qu'est-il exactement reproché à l'organisation dirigée par Sepp Blatter, et par qui ? David Triesman, ex-président de la FA et de la candidature anglaise pour l'obtention du Mondial 2018, a affirmé ce mardi, devant une commission d'enquête parlementaire, que plusieurs membres du comité exécutif de la FIFA auraient demandé à être rétribués pour accorder leur vote à l'Angleterre.
Une école pour un vote ?
Jack Warner de Trinité et Tobago, président de la zone Concacaf, le Paraguayen Nicolas Leoz, président de la fédération sud-américaine, Ricardo Teixeira, chef de la Fédération brésilienne, et enfin Worawi Makudi, président de la Fédération thaïlandaise, sont cités par Lord Triesman, qui évoque des comportements «incorrects et non éthiques». M. Warner aurait demandé 2,5 millions de livres (environ 2,87 millions d'euros) pour construire une école dans son pays natal, ainsi que 500 000 livres pour racheter les droits TV de la Coupe du Monde en Haïti (environ 574 000 d'euros). M. Leoz aurait pour sa part réclamé un titre de noblesse (!). Ricardo Teixeira se serait présenté à lui en demandant «qu'avez-vous à me proposer ?». Enfin, Worawi Makudi aurait quant à lui exigé l'obtention des droits TV pour un match de gala entre «sa» sélection thaïlandaise et l'équipe d'Angleterre. Les principaux intéressés ont nié, en accusant notamment David Triesman d'être «un imposteur aigri» …
L'Angleterre en sécession ?
En attendant, Lord Triesman n'est pas seul. Le député conservateur britannique Damian Collins accuse en effet le vice-président camerounais de la FIFA, Issa Hayatou, et l'Ivoirien Jacques Anouma, d'avoir perçu 1,5 million de dollars (environ 1 million d'euros) afin de voter en faveur du Qatar pour le Mondial 2022. Il s'appuie sur une enquête à paraitre du Sunday Times. Le président de la FIFA, Sepp Blatter, s'est déclaré «choqué» par ces révélations, lui qui vient d'annoncer le lancement d'un plan de 10 ans visant à éradiquer la corruption dans le football, en coopération avec Interpol. Un plan de 20 millions d'euros destiné à racheter une image à la FIFA… «Il faut attendre de voir les preuves», a-t-il ajouté en conférence de presse. Le Ministre des sports britannique, Hugh Robertson, attend quant à lui des sanctions exemplaires et des changements en profondeurs à la FIFA. Sans quoi, l'Angleterre menace de quitter l'organisation mondiale du ballon rond !
Le Figaro
Triste période pour le football… Alors que «l'affaire des quotas» est en train de faire pschitt en France, voilà qu'apparait une nouvelle affaire. Elle touche cette fois la FIFA. En l'occurrence, plusieurs sources anglaises font état de corruption ou de tentative de corruption dans le cadre de l'attribution des Mondiaux 2018 et 2012 à la Russie et au Qatar. Le Nigérian Amos Adamu et le Tahitien Reynald Temarii, suspendus pour des motifs similaires en fin d'année dernière, ne seraient que la partie émergée de l'iceberg si ces révélations venaient à être confirmées. Qu'est-il exactement reproché à l'organisation dirigée par Sepp Blatter, et par qui ? David Triesman, ex-président de la FA et de la candidature anglaise pour l'obtention du Mondial 2018, a affirmé ce mardi, devant une commission d'enquête parlementaire, que plusieurs membres du comité exécutif de la FIFA auraient demandé à être rétribués pour accorder leur vote à l'Angleterre. Une école pour un vote ?
Jack Warner de Trinité et Tobago, président de la zone Concacaf, le Paraguayen Nicolas Leoz, président de la fédération sud-américaine, Ricardo Teixeira, chef de la Fédération brésilienne, et enfin Worawi Makudi, président de la Fédération thaïlandaise, sont cités par Lord Triesman, qui évoque des comportements «incorrects et non éthiques». M. Warner aurait demandé 2,5 millions de livres (environ 2,87 millions d'euros) pour construire une école dans son pays natal, ainsi que 500 000 livres pour racheter les droits TV de la Coupe du Monde en Haïti (environ 574 000 d'euros). M. Leoz aurait pour sa part réclamé un titre de noblesse (!). Ricardo Teixeira se serait présenté à lui en demandant «qu'avez-vous à me proposer ?». Enfin, Worawi Makudi aurait quant à lui exigé l'obtention des droits TV pour un match de gala entre «sa» sélection thaïlandaise et l'équipe d'Angleterre. Les principaux intéressés ont nié, en accusant notamment David Triesman d'être «un imposteur aigri» …
L'Angleterre en sécession ?
En attendant, Lord Triesman n'est pas seul. Le député conservateur britannique Damian Collins accuse en effet le vice-président camerounais de la FIFA, Issa Hayatou, et l'Ivoirien Jacques Anouma, d'avoir perçu 1,5 million de dollars (environ 1 million d'euros) afin de voter en faveur du Qatar pour le Mondial 2022. Il s'appuie sur une enquête à paraitre du Sunday Times. Le président de la FIFA, Sepp Blatter, s'est déclaré «choqué» par ces révélations, lui qui vient d'annoncer le lancement d'un plan de 10 ans visant à éradiquer la corruption dans le football, en coopération avec Interpol. Un plan de 20 millions d'euros destiné à racheter une image à la FIFA… «Il faut attendre de voir les preuves», a-t-il ajouté en conférence de presse. Le Ministre des sports britannique, Hugh Robertson, attend quant à lui des sanctions exemplaires et des changements en profondeurs à la FIFA. Sans quoi, l'Angleterre menace de quitter l'organisation mondiale du ballon rond !
Le Figaro
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