La Syrie s'enfonce un peu plus dans le chaos
Dix-neuf civils ont été tués mercredi. La révolte gagne le nord du pays. Le régime poursuit sa répression, malgré les condamnations internationales.
La Syrie s'enfonce chaque jour un peu plus dans la violence. Dans les villes de Deraa et Homs, au sud du pays, dix-neuf civils ont été tués mercredi. Malgré l'omniprésence de l'armée, c'est désormais une large part du territoire qui conteste le régime du président Bachar el-Assad.
Jusqu'à présent épargnée par les révoltes, la cité universitaire d'Alep dans le nord du pays était en proie hier soir à des manifestations d'étudiants. Ils étaient des milliers à descendre dans les rues de la deuxième ville de Syrie. La foule a été dispersée à coups de bâtons par d'autres étudiants fidèles au régime et les services de sécurité, selon le témoignage d'un militant sur place.
L'armée a également mené "des opérations de ratissage à la recherche d'armes" dans des quartiers de la périphérie de Homs, a déclaré Najati Tayara à l'AFP. Ce militant des droits de l'Homme a également précisé que "les habitants sont terrifiés". Selon un autre militant, "des corps jonchent le sol et personne n'ose les évacuer à cause des agents de sécurité et des tireurs embusqués".
Vers une révision des sanctions européennes
Face à cette spirale de la violence, la communauté internationale hésite toujours à réclamer ouvertement le départ du président Bachar el-Assad. Les sanctions adoptées à ce jour par les américains et les européens visent des proches du régime, mais pas Bachar el-Assad lui-même.
Au Congrès américain, des sénateurs influents ont proposé mercredi une résolution affirmant le président syrien avait perdu sa légitimité. Mais l'administration Obama ne semble pas prête à lui emboiter le pas : la décision pourrait être lourde de conséquences pour les Etats-Unis, déjà engagés en Afghanistan et en Irak.
En Europe, les sanctions adoptées à l'encontre de treize responsables syriens sont entrées en vigueur mardi. L'Union européenne a annoncé étudier une révision de ces mesures afin d'exercer "le maximum de pression politique possible" sur M. Assad, pour l'instant épargné.
De son coté, le secrétaire général de l'ONU a exhorté mercredi le président syrien à renoncer à la force et à entendre les appels à la liberté de la population. Ban Ki-moon a également réclamé l'accès des ONG humanitaires à Deraa, berceau de la contestation dans le Sud syrien, ainsi que dans d'autres villes.
Mais des divisions subsistent au sein de la communauté internationale. La Russie refuse un débat au Conseil de sécurité de l'ONU sur la Syrie, en arguant que l'opposition syrienne est responsable des violences.
Dix-neuf civils ont été tués mercredi. La révolte gagne le nord du pays. Le régime poursuit sa répression, malgré les condamnations internationales.
La Syrie s'enfonce chaque jour un peu plus dans la violence. Dans les villes de Deraa et Homs, au sud du pays, dix-neuf civils ont été tués mercredi. Malgré l'omniprésence de l'armée, c'est désormais une large part du territoire qui conteste le régime du président Bachar el-Assad.
Jusqu'à présent épargnée par les révoltes, la cité universitaire d'Alep dans le nord du pays était en proie hier soir à des manifestations d'étudiants. Ils étaient des milliers à descendre dans les rues de la deuxième ville de Syrie. La foule a été dispersée à coups de bâtons par d'autres étudiants fidèles au régime et les services de sécurité, selon le témoignage d'un militant sur place.
L'armée a également mené "des opérations de ratissage à la recherche d'armes" dans des quartiers de la périphérie de Homs, a déclaré Najati Tayara à l'AFP. Ce militant des droits de l'Homme a également précisé que "les habitants sont terrifiés". Selon un autre militant, "des corps jonchent le sol et personne n'ose les évacuer à cause des agents de sécurité et des tireurs embusqués".
Vers une révision des sanctions européennes
Face à cette spirale de la violence, la communauté internationale hésite toujours à réclamer ouvertement le départ du président Bachar el-Assad. Les sanctions adoptées à ce jour par les américains et les européens visent des proches du régime, mais pas Bachar el-Assad lui-même.
Au Congrès américain, des sénateurs influents ont proposé mercredi une résolution affirmant le président syrien avait perdu sa légitimité. Mais l'administration Obama ne semble pas prête à lui emboiter le pas : la décision pourrait être lourde de conséquences pour les Etats-Unis, déjà engagés en Afghanistan et en Irak.
En Europe, les sanctions adoptées à l'encontre de treize responsables syriens sont entrées en vigueur mardi. L'Union européenne a annoncé étudier une révision de ces mesures afin d'exercer "le maximum de pression politique possible" sur M. Assad, pour l'instant épargné.
De son coté, le secrétaire général de l'ONU a exhorté mercredi le président syrien à renoncer à la force et à entendre les appels à la liberté de la population. Ban Ki-moon a également réclamé l'accès des ONG humanitaires à Deraa, berceau de la contestation dans le Sud syrien, ainsi que dans d'autres villes.
Mais des divisions subsistent au sein de la communauté internationale. La Russie refuse un débat au Conseil de sécurité de l'ONU sur la Syrie, en arguant que l'opposition syrienne est responsable des violences.
Commentaire