C’est aujourd’hui que les boîtes noires du vol Rio-Paris sont arrivées en France . Le début d’un travail de décryptage pour les experts du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA).
Les boîtes noires ont été repêchées début mai dans les débris de l’appareil au large du Brésil par le navire câblier affrété par le BEA, l'île de Sein. C’est la Marine nationale qui les a ensuite ramenées en Guyane avant leur transfert en France.
Après leur repêchage, les boîtes noires ont été conservées dans des containers remplis d'eau pour les maintenir au maximum dans leur état actuel. Elles sont également sous scellés en raison de l'enquête judiciaire. Selon Jean-Paul Troadec, directeur du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA), leur état ne sera connu que lundi prochain. "Nous dirons quel sera l'état des boîtes noires, nous pourrons dire si elles sont exploitables ou s'il faut des travaux complémentaires" pour pouvoir les exploiter, précise le directeur.
A l'occasion d'une conférence de presse au Bourget, le BEA a précisé les procédures qui seront employées pour la lecture des boîtes noires. Elles vont être décortiquées dans l’espoir d'élucider enfin le mystère de la catastrophe de l'Airbus A330 d'Air France qui a coûté la vie à 228 personnes en juin 2009. Les experts vont devoir dans un premier temps déterminer si les données des enregistreurs sont exploitables et dans ce cas, commencer à éplucher les informations précieuses qu’elles contiennent. Les responsables du BEA ont en revanche refusé de s'engager sur un délai pour tirer des conclusions sur les causes de l'accident.
Sur le plan judiciaire, le procureur adjoint de Paris, Jean Quintard, a expliqué que les conclusions judiciaires tirées de l'exploitation éventuelle des boîtes noires de l'Airbus A330 d'Air France ne seront pas connues avant la fin de l'année 2011.
L Usine Nouvelle 12 mai 2011 par Barbara Leblanc
Les boîtes noires ont été repêchées début mai dans les débris de l’appareil au large du Brésil par le navire câblier affrété par le BEA, l'île de Sein. C’est la Marine nationale qui les a ensuite ramenées en Guyane avant leur transfert en France.
Après leur repêchage, les boîtes noires ont été conservées dans des containers remplis d'eau pour les maintenir au maximum dans leur état actuel. Elles sont également sous scellés en raison de l'enquête judiciaire. Selon Jean-Paul Troadec, directeur du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA), leur état ne sera connu que lundi prochain. "Nous dirons quel sera l'état des boîtes noires, nous pourrons dire si elles sont exploitables ou s'il faut des travaux complémentaires" pour pouvoir les exploiter, précise le directeur.
A l'occasion d'une conférence de presse au Bourget, le BEA a précisé les procédures qui seront employées pour la lecture des boîtes noires. Elles vont être décortiquées dans l’espoir d'élucider enfin le mystère de la catastrophe de l'Airbus A330 d'Air France qui a coûté la vie à 228 personnes en juin 2009. Les experts vont devoir dans un premier temps déterminer si les données des enregistreurs sont exploitables et dans ce cas, commencer à éplucher les informations précieuses qu’elles contiennent. Les responsables du BEA ont en revanche refusé de s'engager sur un délai pour tirer des conclusions sur les causes de l'accident.
Sur le plan judiciaire, le procureur adjoint de Paris, Jean Quintard, a expliqué que les conclusions judiciaires tirées de l'exploitation éventuelle des boîtes noires de l'Airbus A330 d'Air France ne seront pas connues avant la fin de l'année 2011.
L Usine Nouvelle 12 mai 2011 par Barbara Leblanc
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