Coincée, j'ai été traitée de habssa, coincée, par un collégue parce qu'il je lui ai demandé poliment, au début, de boutonner sa chemise!
Ce n'est pas tant les mots qui importent, mais ce qui désole, c'est cette facilité qu'ont certains de nous mettre une étiquette parce que nous avons des principes et tenons à ce qu'ils soient respectés, quand nous-mémes respectons les leurs.
Au travail, nous n'avons pas de cantine, nous avons une piéce qui nous sert de cuisine, de cafétéria, de tribunal pour régler les problémes entre collégues pas toujours à l'amiable mais on les régle quand méme, de conciergerie car c'est là ou le tmenchir a lieu à huis clos.
Quand il m'arrive de déjeuner au bureau, je vais dans cette piéce m'asseoir avec les collégues et manger ce que j'achéte à la rotisserie ou à la pizzéria ou ce que je commandais chez la dame qui fait des mhadjebs à la maison, j'ai arrété d'acheter ses mhadjebs le jour ou je l'ai vu se moucher dans sa main aprés essuyer sa main sur le torchon avec lequel elle couvrait les mhadjebs.
Le jour ou j'ai été traité de coincée par le collégue, je mangeais ma pizza tranquillement dans cette piéce, en discutant avec deux collégues qui mangeaient des sandwichs dégoulinant de harissa et de créme fraiche.
Le déjeuner se passait bien, méme si notre conversation n'était pas intéressante. On parlait de faux cils permanents. Une des collégue disait qu'elle voulait bien se faire une extension de cils, ca lui éviterait de se mettre du mascara tous les jours. Sincérement, je la vois mal avec de longs cils, parce qu'elle a un petit visage, les longs cils feraient effet petits éventails sur ses yeux. C'est une question de gout aprés tout. Parlant de gout, ma pizza avait un arriére gout de mouskoutchou. Bizarre.
Alors qu'on papotait et macher en méme temps, arrive un collégue avec son sandwich et son parfum Azzaro qui donne le vertige. Le parfum c'est le collégue qui le porte et il en met beaucoup, on dirait qu'il veut camoufler une autre odeur. Ma3lich, on va supporter son parfum pendant le déjeuner.
Mais voilà qu'il se met en face de moi. Déja qu'il m'est antipathique. Ma3lich, on le supporte le temps d'un déjeuner de quelques minutes.
Son sandwich a été malmené et ressemble à une rouina à vous couper l'appétit. Ma3lich, on supporte le temps d'un déjeuner de quelques minutes. .
Sa chemise est déboutonné jusqu'au nombril. Là, je regrette, pas de ma3lich. Mon ma3lich a des limites.
Et déjeuner en face d'un collégue qui a une chemise ouverte découvrant son nombril, des touffes de poils frisés, on dirait des pelotes de laine qu'un chat a malmené en jouant avec, est la limite de mon ma3lich.
Je lui ai demandé poliment de fermer sa chemise, en lui disant que la vue de son torse frisé me genait, que je le trouvais indécent, ou si il peut aller s'asseoir ailleurs.
Au début, il m'a regardé comme s'il n'avait pas compris, aprés il me dit que je suis une habssa, une frustrée qui n'a jamais vu de torse d'homme, et que si je ne supporte pas la vue d'un homme viril, j'ai un grand probléme, et que je n'ai qu'à changer de place.
Mais, il exagére. J'étais assise là avant lui, je discutais de faux cils et de regard captivant avec mes deux collégues, il s'améne avec son parfum li nawad el mouta, son sandwich mrawen et son torse de caniche frisé, il me traite de coincée et me demande de changer de place! Et puis quoi encore! Il veut aussi que je lui prete mon lisseur pour se lisser les poils de son torse de sardouk mhenni!
Des torses, j'en ai vu à la plage, et de plus beaux, je ne suis pas farouche. Si il veut se promener le torse nu, c'est son affaire, mais qu'il ne vienne pas l'exposer et me l'imposer, durant le déjeuner en plus! Et pis d'abord, ce n'est pas une tenue pour bureau!
Vouloir un peu de décence, c'est etre habssa, coincé? Je vous le demande.
Ce n'est pas tant les mots qui importent, mais ce qui désole, c'est cette facilité qu'ont certains de nous mettre une étiquette parce que nous avons des principes et tenons à ce qu'ils soient respectés, quand nous-mémes respectons les leurs.
Au travail, nous n'avons pas de cantine, nous avons une piéce qui nous sert de cuisine, de cafétéria, de tribunal pour régler les problémes entre collégues pas toujours à l'amiable mais on les régle quand méme, de conciergerie car c'est là ou le tmenchir a lieu à huis clos.
Quand il m'arrive de déjeuner au bureau, je vais dans cette piéce m'asseoir avec les collégues et manger ce que j'achéte à la rotisserie ou à la pizzéria ou ce que je commandais chez la dame qui fait des mhadjebs à la maison, j'ai arrété d'acheter ses mhadjebs le jour ou je l'ai vu se moucher dans sa main aprés essuyer sa main sur le torchon avec lequel elle couvrait les mhadjebs.
Le jour ou j'ai été traité de coincée par le collégue, je mangeais ma pizza tranquillement dans cette piéce, en discutant avec deux collégues qui mangeaient des sandwichs dégoulinant de harissa et de créme fraiche.
Le déjeuner se passait bien, méme si notre conversation n'était pas intéressante. On parlait de faux cils permanents. Une des collégue disait qu'elle voulait bien se faire une extension de cils, ca lui éviterait de se mettre du mascara tous les jours. Sincérement, je la vois mal avec de longs cils, parce qu'elle a un petit visage, les longs cils feraient effet petits éventails sur ses yeux. C'est une question de gout aprés tout. Parlant de gout, ma pizza avait un arriére gout de mouskoutchou. Bizarre.
Alors qu'on papotait et macher en méme temps, arrive un collégue avec son sandwich et son parfum Azzaro qui donne le vertige. Le parfum c'est le collégue qui le porte et il en met beaucoup, on dirait qu'il veut camoufler une autre odeur. Ma3lich, on va supporter son parfum pendant le déjeuner.
Mais voilà qu'il se met en face de moi. Déja qu'il m'est antipathique. Ma3lich, on le supporte le temps d'un déjeuner de quelques minutes.
Son sandwich a été malmené et ressemble à une rouina à vous couper l'appétit. Ma3lich, on supporte le temps d'un déjeuner de quelques minutes. .
Sa chemise est déboutonné jusqu'au nombril. Là, je regrette, pas de ma3lich. Mon ma3lich a des limites.
Et déjeuner en face d'un collégue qui a une chemise ouverte découvrant son nombril, des touffes de poils frisés, on dirait des pelotes de laine qu'un chat a malmené en jouant avec, est la limite de mon ma3lich.
Je lui ai demandé poliment de fermer sa chemise, en lui disant que la vue de son torse frisé me genait, que je le trouvais indécent, ou si il peut aller s'asseoir ailleurs.
Au début, il m'a regardé comme s'il n'avait pas compris, aprés il me dit que je suis une habssa, une frustrée qui n'a jamais vu de torse d'homme, et que si je ne supporte pas la vue d'un homme viril, j'ai un grand probléme, et que je n'ai qu'à changer de place.
Mais, il exagére. J'étais assise là avant lui, je discutais de faux cils et de regard captivant avec mes deux collégues, il s'améne avec son parfum li nawad el mouta, son sandwich mrawen et son torse de caniche frisé, il me traite de coincée et me demande de changer de place! Et puis quoi encore! Il veut aussi que je lui prete mon lisseur pour se lisser les poils de son torse de sardouk mhenni!
Des torses, j'en ai vu à la plage, et de plus beaux, je ne suis pas farouche. Si il veut se promener le torse nu, c'est son affaire, mais qu'il ne vienne pas l'exposer et me l'imposer, durant le déjeuner en plus! Et pis d'abord, ce n'est pas une tenue pour bureau!
Vouloir un peu de décence, c'est etre habssa, coincé? Je vous le demande.
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