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Centres d’appels téléphoniques : Le nouvel eldorado ?

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  • Centres d’appels téléphoniques : Le nouvel eldorado ?

    Bonsoir, cette mesure créera 10 000 emplois chaques années en Algérie, la Tunisie et le Maroc ont pris de l'avance mais le coup est rattrapable grâce aux potentialités dans le domaine des NTIC en Algérie.

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    Un client français appelant le service après- vente d’une société dans son pays s’entretient par téléphone pendant quelques minutes avec un télé-conseiller dans un français impeccable sans savoir que ce dernier se trouve dans un bureau à Alger et qu’il s’appelle «Réda». Cette technique, qui fait fureur au Maroc, en Tunisie et au Sénégal, devra s’emparer de l’Algérie dans les tout prochains jours.

    Des sociétés françaises préfèrent délocaliser leur call-center (centre d’appel téléphonique) vers ces pays pour des raisons purement financières.
    Le progrès dans le secteur de la téléphonie combiné à celui de l’informatique permet d’effectuer des appels de l’Algérie vers la France pour un coût équivalant à celui d’un appel local en France. C’est pour cela que les call centers pullulent aujourd’hui, au Sénégal, au Maroc et en Tunisie. «L’Algérie, qui représente un vivier plus grand, n’a pas connu le même intérêt à cause de la législation qui ne permettait pas la concrétisation de pareils investissements.» «Une caution de 200 000 euros et une participation au capital étaient les deux exigences qui faisaient fuir tout investisseur vers nos voisins qui rivalisaient en mesures incitatives», dira Fethi Madani, représentant de la société Phone contrôle rencontré lors du Salon Med-IT organisé au Palais de la culture. Basée en France, cette société permet aux investisseurs de s’implanter dans les pays de l’Afrique francophone. «Cela a poussé les pouvoirs publics via l’Arpt à revoir à la baisse leurs exigences financières, notifiées par le décret 01-23. La caution est donc passée depuis quelques jours à 10 000 DA» , dira le chef du département juridique de l’Arpt, Hamed Bessai, lors d’une conférence organisée en marge du Salon Med-IT, traitant des call centers.

    Un effort salué par les opérateurs étrangers qui se sont empressés de dépêcher leurs émissaires pour étudier les opportunités d’investissement en Algérie comme c’est le cas pour Phone contrôle. Ainsi, «les centres d’appels téléphoniques devraient connaître le même succès que la téléphonie mobile en Algérie», a indiqué M. Madani. Sa société a déjà installé deux plateformes opérationnelles permettant aux call centers d’exercer leurs activités.
    Une ouverture qui promet la création de près de 10 000 emplois par an, selon lui, citant une étude menée par le bureau américain Gartner. Elle révèle que 10 % des sociétés occidentales souhaitent délocaliser vers les pays émergents. Cela représente l’équivalent de plus de 20 000 emplois à créer par an.
    http://www.infosoir.com/edit.php?id=46642
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Je crois que cette fois ci, c'est parti.
    Ne croyez pas avoir etouffe la Casbah, Ne croyez pas batir sur nos depouilles votre nouveau monde.(Kateb Yacine)

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    • #3
      Une ouverture qui promet la création de près de 10 000 emplois par an, selon lui, citant une étude menée par le bureau américain Gartner. Elle révèle que 10 % des sociétés occidentales souhaitent délocaliser vers les pays émergents. Cela représente l’équivalent de plus de 20 000 emplois à créer par an.
      alors si je comprend bien, 20 000 emplois va etre delocaliser par ans dans le monde et l'algerie aura 10 000 de ces 20 000? interessant.

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      • #4
        Je trouve les chiffres americains trop faibles 20 000 par an.
        Par contre pour l'algerie 10 000 creations d'emploi, c'est faisable. On pourrait meme beneficier de relocalisation de centre d'appels etablis au maroc par exemple. C'est vraiment triste d'entrer en concurrence avec ses voisins.
        Ne croyez pas avoir etouffe la Casbah, Ne croyez pas batir sur nos depouilles votre nouveau monde.(Kateb Yacine)

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        • #5
          Alforza

          Je trouve les chiffres americains trop faibles 20 000 par an.
          Par contre pour l'algerie 10 000 creations d'emploi, c'est faisable. On pourrait meme beneficier de relocalisation de centre d'appels etablis au maroc par exemple. C'est vraiment triste d'entrer en concurrence avec ses voisins.
          Non cela n'a rien de triste se sont les affaires ni plus ni moins maintenant c'est au Maroc et aux autres pays de mettre en place de mesure incitatif pour garder leur part de marché. L'Algérie a un avantage c'est celui de la main d'oeuvre la moins chére du Maghreb. Un algérien peu être payé entre 80 et 100 € tandis qu'aujourd'hui un marocain et un tunisien sont payés environ dans les 300 à 400 Euros soit prés de 3 à 4 fois plus. Donc ces pays doivent mettre plus de mesures incitatives.

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          • #6
            Le Maroc se positionne dans le “nearshoring”

            De plus en plus d’entreprises ne sont plus satisfaites de leur expérience d’offshoring. Elles sont actuellement nombreuses à se tourner vers le “nearshoring” où le Maroc ne manque pas d’atouts.

            Le Maroc cherche à avoir une place de premier choix dans le club des pays où les activités “nearshoring” sont appelées à réussir. Et il faut dire qu’il possède l'ensemble des atouts pour gagner ce pari. Le Maroc est d’ores et déjà considéré comme une plate-forme idéale pour les centres d’appels, activité “nearshoring” par excellence. Par ailleurs, tous les experts s’accordent à dire qu’il est, en effet, le pays le mieux indiqué pour pratiquer le “nearshoring” dans la région.
            Pour démontrer cet état des lieux, une petite définition du concept du “nearshoring” s’impose. C’est le transfert d’une activité donnée d’un lieu vers un autre situé dans un pays voisin. Le nearshore est en fait la même pratique que l’offshore, mais entrepris dans des pays plus proches.
            L’époque où les multinationales préféraient délocaliser leurs activités dans des pays d’outre-mer comme la Chine ou encore l’Inde est bien révolue. Cette forme de délocalisation comprend, en effet, nombre de coûts cachés et d'obstacles. Les entreprises, européennes notamment, la découvrent aujourd'hui. Alors pourquoi aller si loin quand il est si simple de venir… au Maroc, par exemple ?
            En effet, de plus en plus d’entreprises ne sont plus satisfaites de leur expérience d’offshoring. Elles sont déçues de découvrir que les avantages tirés d'une implantation à l'étranger ne livrent pas les économies escomptées, et qu'elles doivent souvent se contenter de réductions minimes. En outre, les salaires ont augmenté, surtout dans les pays où les entreprises avaient l'habitude de délocaliser leurs services de haute technologie. Il est, certes, toujours avantageux de délocaliser offshore. Toutefois, il demeure que les inconvénients sont nombreux : déplacements, décalages horaires, frais de transition,... D'où l'intérêt de considérer les avantages du “nearshoring”, particulièrement vers des pays comme le Maroc.
            Par ailleurs, la prédominance des régions proches de l’Europe en ce qui concerne le choix des sites se comprend si l’on observe la diversité des facteurs qui poussent à délocaliser. A cet égard, les coûts peu élevés jouent un rôle important, mais pas exclusif. Le besoin souvent marqué d’une harmonisation étroite avec l’entreprise partenaire plaide en faveur des délocalisations à destination d’emplacements géographiquement proches.
            Tout d'abord, les salaires dans le secteur des nouvelles technologies sont largement inférieurs qu’ailleurs. Ensuite, les coûts d'exploitation sont également inférieurs. En somme, pour les entreprises européennes notamment, on peut réaliser des économies importantes en s'implantant au Maroc, les ennuis en moins.
            Les avantages du “nearshoring” au Maroc dépassent cependant les simples considérations monétaires. La compatibilité des cultures y est presque totale, la proximité géographique permet d'aller et de revenir dans la même journée, les formations dans les hautes technologies sont de bonne facture, et l'infrastructure mise en place récemment pour accueillir les technologies de pointe est aussi bonne qu'ailleurs, que l'on parle de transport ou d'Internet haut débit.
            En fait, contrairement à l´offshoring, le “nearshoring” implique de plus petites différences culturelles ainsi qu´une gestion et un contrôle plus faciles. On considère que le “nearshoring” implique moins de risques économiques.

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            • #7
              @masque : Cet article est en totale contradiction avec un article (dossier complet) du très sérieux magazine américain Newsweek datant de 3 ou 4 mois. Il disait bien au contraire qu'un pays comme l'Inde avec toute les compétences qu'il a va attirer encore plus d'activités : centre d'appels bien sûr, ressources humaines (paie, avantages sociaux...), comptabilité, centre de conception, bureaux juridiques.... et tout en anglais ! Ils ont donc un marché immense..contrairement aux maghrébins qui se battent pour les quelques miettes des entreprises françaises qui préfèrent rester chez elle !

              Il faut se mettre à l'anglais et là, ce sera intéressant.
              La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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              • #8
                Mr bond je suis d'accord avec toi mais l'important c'est de commencer quelque part, et le maghreb et senegal font un bon travaille mais apres c'est sure que les choses vont changer.

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                • #9
                  @dzmes bond

                  oui tu n'as pas tort

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                  • #10
                    bravo wallah

                    la je dis bravo aux algériens car moi aussi, je trouvé ca bizarre que l'algérie avec tout ces compétance et son héritage " la langue française est plus présente en algérie plus que dans n'importe quel pays du maghreb", de ne pas s'attaquer à secteur qui peut engrenger à coup sûr des milliers de sans emploi dans sont victimes plusieurs jeunes maghrébins jeunes diplomés.
                    إِن تَنصُرُوا الله ينصُركُم الله، الوطن، الملك

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