Les deux barrages du wādī dhū 'l-Qayl
Le monument le plus connu du Yémen antique est la fameuse digue de Ma'rib, ouvrage colossal de 680 m de longueur sur 14 mde hauteur, qui barrait entièrement l'une des plus importantes vallées du Yémen oriental1.
Les archéologues allemands qui l'on étudiée ont estimé que sa construction remontait au VIe siècle av. notre ère et qu'elle n'était pas le plus ancien aménagement de ce type à Ma'rib : d'après eux, la vallée était déjà barrée vers 2400 av. notre ère2.
Si ces conclusions étaient exactes, cela signifierait que les plus anciens barrages connus au monde se trouvent au Yémen, région qui serait donc le berceau d'une technique d'irrigation particulièrement difficile à mettre en œuvre. Il faut savoir en effet que la puissance dévastatrice de la crue des rivières intermittentes exige des ouvrages très robustes.
La Mission archéologique française qui prospecte les antiquités du royaume de Qatabàn3 a découvert une douzaine de barrages antiques, datés par une inscription, y compris les deux qui sont l'objet de cette note d'information. Ces ouvrages fournissent les premiers repères chronologiques solides et conduisent à proposer une révision de l'histoire de l'irrigation au Yémen.
Texte intégral
Le monument le plus connu du Yémen antique est la fameuse digue de Ma'rib, ouvrage colossal de 680 m de longueur sur 14 mde hauteur, qui barrait entièrement l'une des plus importantes vallées du Yémen oriental1.
Les archéologues allemands qui l'on étudiée ont estimé que sa construction remontait au VIe siècle av. notre ère et qu'elle n'était pas le plus ancien aménagement de ce type à Ma'rib : d'après eux, la vallée était déjà barrée vers 2400 av. notre ère2.
Si ces conclusions étaient exactes, cela signifierait que les plus anciens barrages connus au monde se trouvent au Yémen, région qui serait donc le berceau d'une technique d'irrigation particulièrement difficile à mettre en œuvre. Il faut savoir en effet que la puissance dévastatrice de la crue des rivières intermittentes exige des ouvrages très robustes.
La Mission archéologique française qui prospecte les antiquités du royaume de Qatabàn3 a découvert une douzaine de barrages antiques, datés par une inscription, y compris les deux qui sont l'objet de cette note d'information. Ces ouvrages fournissent les premiers repères chronologiques solides et conduisent à proposer une révision de l'histoire de l'irrigation au Yémen.
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