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Maroc-Déficit budgétaire : 6,3 milliards de DH à fin mars

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  • Maroc-Déficit budgétaire : 6,3 milliards de DH à fin mars

    DE 14 milliards de DH à fin février, le déficit budgétaire est ramené à 6,3 milliards de DH au terme du premier trimestre 2011. Il est en hausse de 1,1 milliard de DH sur un an. Cette décrue est notamment attribuable à la forte rentrée d’IS en mars. Le Fisc a collecté sur ce seul mois 13,1 milliards de DH au titre de l’IS. Au terme du premier trimestre 2011, cet impôt a rapporté 14,7 milliards de DH (+15%), selon les statistiques de la Direction des études et des prévisions financières (DEPF) du ministère des Finances. Les rentrées d’IR quant à elles se sont améliorées de 3,4% à 6,8 milliards de DH. Il faut dire que le 31 mars constitue la date limite pour le dépôt de la déclaration du résultat fiscal, du chèque de l’acompte de l’IS et du versement de la TVA (cf. leconomiste du 29 mars 2011). D’où les rentrées importantes d’impôts. La collecte des recettes fiscales monte en régime et connaît un pic en fin d’année, ce qui augure dans une certaine mesure, une amélioration des recettes à fin décembre.

    leconomiste

  • #2
    bonne chose !

    comme il a dit upup, l’état doit bien récupérer ses impôts !

    Commentaire


    • #3
      Article tronqué

      La partie publiée par walid85 est précédée par cet article : http://www.leconomiste.com/article/8...e-se-reduisent




      Déficit budgétaire : Les marges de manœuvre se réduisent

      Malgré l’échéance fiscale de mars, le déficit est de 6,3 milliards de DH. Les recettes de l’IS et de l’IR sont en baisse depuis 2009: moins 17 milliards





      Avec les dépenses publiques qui dérapent, le Trésor est contraint de s’activer davantage sur l’autre bout de la chaîne pour colmater les trous: dépenses et emprunts. Moins de 156 milliards de DH sont attendus en 2011 au titre des recettes fiscales. L’année dernière, elles ont été de 154 milliards de DH, soit 3,7% de mieux que les prévisions de la loi de Finances 2010. Elles ont été aussi 2,2% de plus qu’en 2009. Une croissance, certes, mais molle pour contenir l’envolée des dépenses.

      Si les recettes de la TVA (+20%) et de la TIC (+7,7%) continuent à performer, c’est loin d’être le cas de l’impôt sur les sociétés (IS) et de l’impôt sur le revenu (IR). Les deux dernières années, le comportement de ces impôts pèse sur l’évolution des recettes du Trésor. En 2010, les rentrées d’IS ont accusé une baisse de 12,3% à 37,1 milliards de DH, soit un repli de plus de 9 milliards de DH depuis 2009. Le Fisc a encaissé 25 milliards de DH d’IS (-6,8%), en repli de 8,4 milliards de DH sur deux ans.




      Les incitations fiscales prévues par la loi de Finances 2011 devraient permettre de drainer vers les comptes du Trésor une bonne partie des capitaux qui lui échappe encore. En attendant les premiers effets de ces mesures, le département des Finances est acculé à trouver des sources de revenus immédiates. Sachant qu’une augmentation des impôts est impensable actuellement. Pour l’IR, cela reviendrait à récupérer ailleurs les avantages accordés dernièrement aux fonctionnaires.

      Le ministère des Finances pourrait par contre élargir l’assiette de l’IR par exemple. Aujourd’hui, plus de 53% des salariés sont exonérés de cet impôt. «Une retouche de la politique fiscale est quasi vaine aujourd’hui à moins que l’on ait une loi de Finances rectificative. Mais cela, nous y sommes pas habitués», confie à L’Economiste M’hamed Sagou, président du Conseil de surveillance de MSIN et ancien ministre des Finances. Un autre ministre des Finances, Mohammed Berrada, a une position plus tranchée: «il est évident que le dérapage prévu des dépenses nécessite la présentation d’une loi de finances rectificative» (cf. www.leconomiste-magazine.com de mai 2011).




      Toujours est-il que la pression sur le budget remettra forcément sur la table les choix opérés en matière de politique fiscale. Les dernières réformes de l’IR ont engendré un manque à gagner de plus de 12 milliards de DH entre 2007 et 2010. L’enjeu aujourd’hui est de répondre à un besoin de financement durable des dépenses publiques. En clair, il s’agit pour l’Etat de s’assurer de sources de revenus pérennes.

      A court terme, «la seule marge de manœuvre possible se trouve au niveau des privatisations», relève Sagou.

      Une autre solution est également l’endettement. Sur les impôts, le mieux qu’on puisse faire est «d’améliorer le recouvrement. Pour cela, tout l’appareil administratif doit fonctionner à plein régime», estime Sagou.

      Au-delà de la petite croissance des revenus de l’Etat ces dernières années, «une meilleure maîtrise de la dépense budgétaire et une réduction de la dépense fiscale (en clair, la lutte contre les niches) seront les principaux aspects qui retiendront l’attention des pouvoirs publics», prévenait Nourredine Bensouda, Trésorier général du Royaume et ex-patron du Fisc. Il lançait cette alerte déjà en 2009 lors du colloque sur les finances publiques.

      Sur les dépenses, la marge de manœuvre est jugée importante. «Nous avons des moyens techniques qui permettent de freiner certaines dépenses. Il y a des niches sur lesquelles on peut agir, notamment les dépenses courantess», note Sagou. Reste tout de même à trouver le bon équilibre. «Le risque est que la réduction des dépenses freine la dynamique amorcée depuis quelques années sur les projets structurants», conclut l’ancien ministre des Finances. Pour sa part, le ministre en charge, Mezouar, ne fait aucune déclaration malgré l’inquiétude des milieux d’affaires sur la question des finances publiques.
      Dernière modification par jawzia, 13 mai 2011, 22h27.

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      • #4
        6,3 millairds de dhs c est 800 millions de $ , c est rien comme deficit sur 3 mois !

        notre ministre des finances a interet a remplir les caisses de l etat en recuperant les impots des particuliers ainsi que des sociétés si il veut que l on vote pour son parti en 2012. sur 8,4 millions de salariés ( pour Jawzia arrete de faire des soustractions , il y a quelques 2 millions de marocains qui travaillent sans etre payés ! sujet deja discuté ) , seul 1,6 millions payent l IGR ! ceux qui payent en payent beaucoup ( 38 % d IGR comme maximum ) , il y a du travail a faire a ce sujet pour une bonne distribution des richesses .
        Dernière modification par upup, 13 mai 2011, 23h19.

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        • #5
          ( pour Jawzia arrete de faire des soustractions , il y a quelques 2 millions de marocains qui travaillent sans etre payés ! sujet deja discuté )
          Non mais ça va la tête ?! De quelle soustraction, parles-tu ?

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