Le sang continue de couler en Syrie, où soldats et membres des services de sécurité ont été déployés vendredi en force dans les foyers de la contestation contre le régime de Bachar al-Assad. Deux manifestants ont été tués par des tirs des forces de l'ordre à Homs, dans le centre du pays.
Malgré la répression, qui a fait quelque 700 morts et des milliers d'arrestations depuis le début du mouvement de contestation mi-mars selon des ONG, un appel de l'opposition à se mobiliser avait été lancé sur la page Facebook «The Syrian Revolution 2011».
Fouad Rajab, 40 ans, a été touché d'une balle à la tête lorsque les services de sécurité ont ouvert le feu pour disperser l'une des manifestations à Homs, a affirmé à l'AFP un militant des droits de l'Homme, Nawar al-Omar. Un deuxième manifestant a été tué, mais ce militant n'était pas en mesure de fournir son identité.
Selon un écrivain et opposant, Louaï Hussein, le président Assad avait pourtant donné instruction aux forces de l'ordre de ne pas ouvrir le feu sur les manifestants.
D'autres manifestations, réunissant des milliers de personnes, ont eu lieu parallèlement à Deraa (sud), Qamichli, Derbassyié et Amouda (nord-est), ou encore à Saqba, près de Damas. «Les forces de sécurité tirent en l'air à l'arme automatique à Deraa pour disperser des milliers de manifestants», a indiqué à l'AFP un militant dans cette ville, où le mouvement de contestation est né à la mi-mars.
Les arrestations se poursuivent à travers le pays, selon des militants
Selon un des militants, les arrestations se poursuivaient également à travers le pays, de Deir Ezzor (est) à Lattaquié (ouest) et de Qamichli à Deraa. Mercredi, 19 civils avaient notamment été tués par les forces de l'ordre à Deraa et à Homs, selon une ONG.
La chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, n'avait pas exclu la veille que les sanctions prises à l'encontre de 13 membres du régime puissent être étendues au président Assad. Le Haut commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme s'est dit «extrêmement préoccupé» par les informations d'ONG faisant état de 700 à 850 morts parmi les manifestants, appelant Damas à cesser ses tentatives pour «faire taire les opposants».
Leparisien.fr
Malgré la répression, qui a fait quelque 700 morts et des milliers d'arrestations depuis le début du mouvement de contestation mi-mars selon des ONG, un appel de l'opposition à se mobiliser avait été lancé sur la page Facebook «The Syrian Revolution 2011».
Fouad Rajab, 40 ans, a été touché d'une balle à la tête lorsque les services de sécurité ont ouvert le feu pour disperser l'une des manifestations à Homs, a affirmé à l'AFP un militant des droits de l'Homme, Nawar al-Omar. Un deuxième manifestant a été tué, mais ce militant n'était pas en mesure de fournir son identité.
Selon un écrivain et opposant, Louaï Hussein, le président Assad avait pourtant donné instruction aux forces de l'ordre de ne pas ouvrir le feu sur les manifestants.
D'autres manifestations, réunissant des milliers de personnes, ont eu lieu parallèlement à Deraa (sud), Qamichli, Derbassyié et Amouda (nord-est), ou encore à Saqba, près de Damas. «Les forces de sécurité tirent en l'air à l'arme automatique à Deraa pour disperser des milliers de manifestants», a indiqué à l'AFP un militant dans cette ville, où le mouvement de contestation est né à la mi-mars.
Les arrestations se poursuivent à travers le pays, selon des militants
Selon un des militants, les arrestations se poursuivaient également à travers le pays, de Deir Ezzor (est) à Lattaquié (ouest) et de Qamichli à Deraa. Mercredi, 19 civils avaient notamment été tués par les forces de l'ordre à Deraa et à Homs, selon une ONG.
La chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, n'avait pas exclu la veille que les sanctions prises à l'encontre de 13 membres du régime puissent être étendues au président Assad. Le Haut commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme s'est dit «extrêmement préoccupé» par les informations d'ONG faisant état de 700 à 850 morts parmi les manifestants, appelant Damas à cesser ses tentatives pour «faire taire les opposants».
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