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La voiture algérienne de Renault cale

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  • #16
    Kimporte sachant que Renault est le premier ou l'un des premiers vendeurs de voiture en Algérie on peut en déduire que les algériens adorent la mauvaise qualité.
    Dernière modification par Black, 15 mai 2011, 19h05.

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    • #17
      tt le monde s en fout de la qualite des voitures, du moment que ca fait travailler la population, et dynamise l economie du pays.

      et en passant c est pas tt le monde qui peut se permettre d acheter une voiture de qualite.

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      • #18
        Kimporte sachant que Renault est le premier ou l'un des premiers vendeurs de voiture en Algérie on peut en déduire que les algériens adorent la mauvaise qualité.
        --------------------------------------------
        C'est vrai,nos voisins sont dans le meme cas,le syndrome du colonise.
        C'est par ignorance,et non par choix,on n'est pas bien informe en Algerie.
        Ou voir les magazines specialises qui comparent le voitures,les performance,les prix donc faut pas s'attendre a des miracles.
        Chez nous,c'est le bouche a oreille qui fait encore fureur,mon cousin vient en vacances avec sa nouvelle Renault,c'est la seul info que l'on recoit en general.

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        • #19
          C'est vrai,nos voisins sont dans le meme cas,le syndrome du colonise.
          Ca c'est juste ton complexe d'infériorité qui parle car au Maroc comme dans bon nombre de pays en Afrique en Euope, en Asie ou Renault vendent des voitures, et comme le dit Othmane la classe moyenne achetés ces voitures pour aller au travail, faire les courses et aller faire une petite balade en famille, le marocains n'a pas les supposés prétention de l'algérien à prétendre vouloir rouler dans des voitures de hautes qualités, en t'écoutant parler on penserait qu'en Algérie tout le monde roule en Mercédes ou en BMW mais la réalité est toute autre...
          Dernière modification par Black, 15 mai 2011, 19h29.

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          • #20
            il suffit juste de faire une petite recherche sur google pour comprendre que ce qui se vend le plus au monde, ce ne sont pas les voiture de haute qualite., mais ceux de moyenne qualite.

            D’après le magazine Challenges et sa source AFD, le classement des constructeurs automobiles dans le monde en fonction du volume de leur production (tous véhicules confondus) est :

            1. Toyota, avec une production de 7,23 millions de véhicules ;

            2. General Motors : 6,46 millions de voitures produites ;

            3. Volkswagen, avec une production de 6,07 millions de voitures ;

            4. Ford : 4,68 millions de véhicules réalisés ;

            5. Hyundai, avec une production de 4,65 millions voitures ;

            6. PSA : 3,04 millions de voitures ;

            7. Honda, avec une production de 3,01 millions de véhicules ;

            8. Nissan : 2,74 millions de voitures produites ; (bientot aussi inchallah)

            9. Fiat, avec une production de 2,46 millions de véhicules ;

            10. Suzuki : 2,39 millions de voitures produites.

            Le constructeur automobile français Renault est en onzième position avec une production de 2,40 millions de voitures. Félicitations à nos constructeurs automobiles français !!!

            source: http://www.actualite-voitures.fr/201...mobiles-monde/

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            • #21
              othman , les voitures VW ne sont pas de moyenne qualité quand meme mais de haute qualité!
              Pour le reste je suis d'acc avec toi

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              • #22
                Ca c'est juste ton complexe d'infériorité qui parle car au Maroc comme dans bon nombre de pays en Afrique en Euope, en Asie ou Renault vendent des voitures, et comme le dit Othmane la classe moyenne achetés ces voitures pour aller au travail, faire les courses et aller faire une petite balade en famille, le marocains n'a pas les supposés prétention de l'algérien à prétendre vouloir rouler dans des voitures de hautes qualités, en t'écoutant parler on penserait qu'en Algérie tout le monde roule en Mercédes ou en BMW mais la réalité est toute autre...
                ------------------------------------------
                C'est de la platitude.

                Bonne qualite ne veut pas dire luxe !!

                Tu fais expres de confondre les 2,mais meme dans ce cas,je dis oui.
                L'Algerie paie cash,le Maroc endette jusqu'au cou achete et construit tout a credit.

                Oui.l'Algerie peut se permettre cela,pas le Maroc,c'est tout.

                Pour t'informer que le marche de voiture algerien est le second plus grand d'Afrique,donc je suppose que les marocains roulent moins que les algeriens.

                Effectivement,il y a plus de voitures de luxe en Algerie qu'au Maroc,Egypte,Tunisie et c'est un fait,pas une fable.

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                • #23
                  @kimporte,
                  tu tiens d'ou tes statistiques.. je te signale que l'argent de l'etat n'a rien à voir avec l'achat de voitures.. c'est le particulier qui achete.. au Maroc il y a depuis tjrs les credits bancaires et le leasing pour que les gens achetent des voitures entre autre alors qu'en algerie ca a été supprimé.. je connais tres bien l'algerie depuis de longues années et les voitures de luxe comme tu dis sont tres largement moins nombreuses qu'au Maroc.. ce n'est absolument pas un sujet de fierté mais juste pour te montrer que t'as tort..

                  Commentaire


                  • #24
                    on recense 8000 voitures de luxe au maroc.7000 appartiennent a des étranger et 950 a la famille royale dont 95% de la collection de m6

                    Commentaire


                    • #25
                      samarkand.. d'ou est ce que tu tiens ces stats?? je ne vois pas beaucoup d'etrangers avec des voitures de luxe au Maroc...

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                      • #26
                        Kimporte, il se vend plus de voitures de luxe au Maroc que chez toi. Je te ressors un article de Telquel dont on avait déjà débattu ici.


                        Enquête. Luxe à tous les étages


                        Un appart’ à Marrakech, une robe griffée, un sac signé… signes extérieurs de richesse, signes des temps surtout. Les Marocains se sont convertis au haut de gamme. Griffes, joaillerie, automobile, épicerie fine… ils affichent tous un sourire émail diamant.



                        Une matinée pluvieuse du mois de janvier. Accompagné de son père, un gamin pénètre chez Fauchon pour acheter le fameux pain au chocolat, spécialité de la maison parisienne. Derrière lui, une mère et sa fille attendent leur tour. La première joue avec son pendentif Chanel, la seconde trimballe un sac Vuitton. Les acteurs, le décor, les accessoires, tout cela fleure bon Paris… Pourtant, nous sommes à Casablanca, boulevard Moulay Rachid, là où est venue se nicher, dans une ancienne villa, la première franchise Fauchon au Maroc. “C’est le plus beau des magasins Fauchon ouverts à travers le monde”, s’extasie Taoufik Bensouda, propriétaire des lieux. L’homme est monté à Paris, études de marché sous le bras, pour convaincre les big boss de Fauchon qu’un marché existait au Maroc. Les succès des Frères Gourmets et de Lenôtre, situés dans le même périmètre que sa franchise, l’avaient déjà confirmé. Taoufik Bensouda était certain d’écouler aussi bien le célèbre macaron Fauchon à 19 dirhams que le pot de caviar Beluga à 900 dirhams, depuis que les amateurs d’épicerie fine se ramassent à la pelle, quelle que soit l’épaisseur de leur portefeuille. “Nous misons sur une clientèle plus large que Fauchon Paris et non pas uniquement sur les gens très aisés. Nos études de marché ont prouvé que beaucoup de Marocains, avec un pouvoir d’achat moindre, sont demandeurs de produits raffinés”, explique, enthousiaste, Taoufik Bensouda, qui compte rentabiliser à court terme son investissement initial de 60 millions de dirhams.

                        Paris à domicile
                        Cet optimisme à tout crin n’est pas l’apanage de l’épicerie fine, il habite tous les professionnels du luxe qui, de l’orfèvrerie à la maroquinerie, ont tous investi au Maroc, encouragés par le boom économique et l’apparition de nouveaux amateurs de griffes. “Il y a toujours eu une clientèle marocaine du luxe représentée par l’élite. Ce qui est intéressant, maintenant, c’est le développement d’une nouvelle clientèle de jeunes entrepreneurs, de cadres supérieurs, de médecins et d’ingénieurs qui ont connu une amélioration de leur statut social et qui sont attirés par les produits extrêmement raffinés. Nous pensons qu’il y aura à Casablanca la clientèle potentielle”, déclarait dans la presse économique marocaine, Bertrand Fornas, PDG de Cartier Monde, au moment de l’ouverture de l’enseigne à Casablanca en 2004. Emboîtant le pas à Cartier, Dior s’est aussi installé dans la ville blanche en 2007, fort du même constat : “En 2004, nous avions eu l’opportunité d’ouvrir un magasin à La Mamounia, à Marrakech. (…) Nous pensions, au départ, que nous aurions des clients touristes, mais ce n’était pas le cas. En fait, la clientèle était à 70 % constituée de Marocains qui venaient de Casablanca et Rabat. C’est un véritable potentiel qui s’est révélé à nous”, a surenchéri dans la presse Serge Toledano, PDG de Dior Couture.
                        En homme d’affaires avisé, le boss de Dior a décidé de passer à la vitesse supérieure en ouvrant une boutique de plusieurs centaines de mètres carrés dans le futur Morocco Mall. Il n’y sera pas esseulé. Avec un investissement de 130 millions de dirhams, et 3 millions de visiteurs attendus par an, Les Galeries Lafayette s’installeront aussi dans ce futur temple de la consommation, avec dans leurs bagages tous les grands acteurs du luxe, à l’image du magasin parisien de l’avenue Haussmann. Les Galeries Lafayette savent qu’elles jouent une partie gagnée d’avance. Le thermomètre annonçait que les Marocains avaient déjà le virus du shopping, la maladie de la griffe : ils sont les 10èmes meilleurs clients étrangers des boutiques de luxe parisiennes, selon une étude marketing publiée en 2008 par l’Office du tourisme de Paris. Basée sur le montant de la détaxe des produits à la sortie du territoire, l’enquête révèle que les Marocains dépensent en moyenne 680 euros par an lors de leur shopping. Chiffre encore plus révélateur, ils se classent 5èmes pour les achats Place de la Paix et Place Vendôme, les deux joyaux de l’orfèvrerie parisienne. Devancés d’un cheveu par les Chinois pour la 4ème place, mais à égalité avec les Saoudiens et les Suisses, deux nationalités au pouvoir d’achat largement supérieur.

                        Chic, choc, toc : le Maroc
                        La messe est dite. Le Maroc, en tant que pays émergent, est devenu un territoire d’avenir pour les vendeurs de rêve. Et en premier lieu, pour la grosse cylindrée, devenue commune dans les artères casablancaises, rbaties et marrakchies, les trois villes où s’affichent Porsche, Audi, Mercedes dernier cri. “Le marché marocain de la voiture de luxe ressemblera sans doute de plus en plus au marché chinois ou russe, deux pays où les ventes d’automobiles de prestige sont en plein boom”, présage Loïc Roix, directeur commercial de Porsche et Audi. C’est ainsi qu’en 2009, année noire pour l’automobile, crise économique oblige, les ventes du secteur premium (le haut de gamme du 4 roues) ont fait un bond de 33% au Maroc. A elle seule, Porsche a vendu 50% de plus qu’en 2008, grignotant 12% de parts de marché en une seule année. “Aussi bien en 2008 qu’en 2009, nous avons épuisé notre quota de Porsche Cayenne (vendue à près de 2 millions de dirhams pour la version Turbo S, ndlr) auprès de la maison-mère. Nous avons dû demander 40 exemplaires de plus”, précise-t-il. Et l’avenir s’annonce rose, voire doré, puisque Porsche a écoulé son quota de Panamera, son dernier modèle vendu à près de 1,4 million de dirhams, en moins de trois mois, entre octobre et décembre 2009.
                        Pour les professionnels du luxe, les nouvelles sont bonnes d’où qu’elles viennent, leur portefeuille clientèle s’enrichit de jour en jour grâce à une génération arrivée à maturité en termes de pouvoir d’achat : “Nous vendons souvent nos meubles à des chefs d’entreprise et des professions libérales. Ils ont entre 35 et 40 ans, ont rêvé de notre griffe lors de leurs études en France. Aujourd’hui, ils achètent nos créations car ils en ont les moyens”, explique Sophie de Puyraimond, co-gérante de Roche Bobois, spécialiste du mobilier de luxe sur mesure. La facture moyenne s’y élève à 150 000 dirhams pour un salon. Mais ça peut chiffrer beaucoup plus : les bons de commande d’un million de dirhams pour meubler toute la maison y sont devenus monnaie courante.

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                        • #27
                          suite de l'article de Telquel pour Kimporte



                          Vue sur golf
                          On possède la jolie pièce design, et l’écrin pour la mettre en valeur ne manque plus, depuis que les villas, résidences et appartements de luxe sortent de terre comme des champignons après la pluie. Ce segment de l’immobilier ne représente que 10% des ventes du secteur, selon le ministère de l’Habitat, mais il est appelé à se tailler une place prépondérante dans quelques années. C’est ainsi que l’arrivée des grands promoteurs arabes a irrigué, grâce aux pétrodollars, l’immobilier de luxe, les projets plus invraisemblables les uns que les autres se multipliant. A titre d’exemple, l’homme d’affaires Abdellah Slaoui, avec des partenaires bahreïnis, a construit à Bouznika une dizaine de villas autour d’une mer artificielle. Vendues à 14 millions de dirhams l’unité, elles se sont arrachées comme des petits pains en moins de trois mois. Sol Kerzner, richissime businessman sud-africain, a fait encore mieux dans sa station balnéaire Mazagan. Sur les soixante-sept villas prévues, et commercialisées entre 9 et 25 millions de dirhams, près d’une soixantaine ont déjà trouvé leurs acquéreurs. Parmi ces nouveaux propriétaires, un pourcentage conséquent de Marocains que le prix n’a pas inquiété un seul instant, dont l’ex-capitaine de l’équipe nationale de football, Noureddine Naybet, qui s’est offert une villa avec vue sur le golf. Pour une belle retraite dorée.

                          Home (very expensive) sweet home
                          La CGI, Addoha et Palmeraie Développement, les trois mousquetaires de l’immobilier, ont investi en masse le créneau en construisant de concert appartements et villas de très haut standing autour du futur golf de Bouskoura. L’affaire s’est révélée juteuse pour la CGI qui a écoulé, en une matinée à peine, une bonne moitié de ces villas, vendues entre 1,8 et 6 millions de dirhams. “Le projet de Bouskoura répond à une nouvelle demande. Les Casablancais veulent un cadre de vie agréable, non pollué, avec des prestations haut de gamme. Le tout à 15 minutes de la métropole”, résume Jawad Zyat, directeur général d’Addoha.
                          L’ex-directeur des Investissements au ministère du Tourisme a été engagé par Anas Sefrioui, magnat du logement social, pour développer Prestigia, la branche haut de gamme d’Addoha. En moins d’une année, Prestigia a lancé neuf projets dans les plus grandes villes du Maroc. Et tire déjà les marrons du feu. Le groupe d’Anas Sefrioui a vendu, en un temps record, 92% des appartements de la première tranche du Marrakech golf city, commercialisés à près de 2 millions de dirhams l’unité. Prestigia a réalisé en neuf mois à peine 7 milliards de dirhams de chiffre d’affaires et, selon les prévisions du groupe, cette branche luxe représentera à moyen terme 50% du chiffre d’affaires global d’Addoha. Fini donc les barres grises HLM pour le roi du logement social. Anas Sefrioui vise désormais l’échelon social supérieur, des couples entre 35 et 40 ans avec des revenus communs de 45 000 dirhams. C’est le portrait-robot des nouveaux propriétaires de Prestigia. Un agrégat, perdu entre classe moyenne et A +, ni Crésus ni à plaindre. Une nouvelle espèce de consommateurs qui ne demande qu’à se dorer sur tranche…


                          Show me if you can

                          Réservées jusque-là à une élite, les griffes se sont démocratisées pour conquérir de nouvelles fashion-victims. Elles ont joué sur du velours au Maroc où, entre paraître et être, le culte des apparences a toujours été omniprésent.


                          Il faudrait être aveugle pour ne pas les voir. Chopard, Cartier, Yves Saint Laurent, Roberto Cavalli... les grandes griffes ont pris d’assaut les panneaux d’affichage 4X3 du triangle d’or casablancais. Elles s’exposent désormais dans une orgie publicitaire digne de la réclame d’une vulgaire lessive pour femme au foyer. Et pourtant, il y a dix ans encore, ces griffes étaient absentes du paysage médiatique marocain. “Au milieu des années 1990, il n’y avait aucune grande enseigne du luxe. L’émergence de la presse féminine, à la même époque, a permis aux acteurs du secteur d’avoir une vitrine d’exposition. Les annonceurs voulaient s’adresser en priorité à la cible des magazines féminins, à savoir les lecteurs des CSP A+. Mais, en parallèle, ils créaient du désir et du rêve chez les lectrices des CSP B et chez les filles qui empruntaient les magazines féminins de leurs mères”, analyse Aïcha Sakhri, cofondatrice de Femmes du Maroc.
                          En 2010, moins de quinze ans plus tard, les acteurs économiques du luxe ont gagné leur pari. Ils ont su capter la vue et l’ouïe de nouveaux consommateurs. “La démocratisation du luxe est un phénomène mondial et le Maroc n’en est pas exempt. Pour élargir la base de leur clientèle, tous les professionnels du secteur s’adressent désormais aux cadres supérieurs et aux cadres moyens”, analyse Khadija Mekouar, créatrice de l’Observatoire de la franchise, qui a suivi l’installation des grandes enseignes au Maroc depuis l’avènement des années 2000. Ces nouveaux consommateurs sont appelés les status-seekers ou statutaires dans le marketing du luxe. Tous achètent des griffes avant tout pour affirmer leur nouveau statut social. Et les status-seekers, le Maroc en regorge depuis qu’il émerge sur le plan économique. Cadres supérieurs installés dans la vie, jeunes femmes ayant pris d’assaut le marché du travail et pourvues d’un pouvoir d’achat, employées du secteur tertiaire voulant être bien sous tous rapports, ils sont les fruits disparates de cet essor.

                          Love me, I’m rich !
                          Tous n’ont pas les pieds posés sur le même barreau de l’échelle sociale, mais ils s’unissent autour d’une idée fédératrice qui transcende leurs différences de niveau : ils consomment du luxe pour afficher des signes ostentatoires de leur ascension. “Vivant chez mes parents, je n’ai aucune facture à payer. Avec mon salaire, je m’offre des bijoux, des chaussures et des sacs griffés car l’image que l’on renvoie aux autres est importante”, témoigne Kaoutar, cadre moyen dans une banque de la place. Issue d’un milieu modeste, elle a appris à reconnaître les noms des créateurs à force de feuilleter la presse féminine. Son salaire lui sert d’argent de poche et, quitte à se priver de sorties mensuelles, elle le consacre au superflu sans regarder à la dépense, quand il s’agit de se faire un petit plaisir en adéquation avec ses nouvelles attentes de femme active.
                          “On nous reprochait souvent d’afficher une robe à 20 000 dirhams lors d’une séance de mode”, se souvient Aïcha Sakhri. Aujourd’hui, par contre, on s’y est habitué : “Les prix ne choquent plus personne”, constate Lotfi Sefrioui, le gérant du magasin Chopard à Casablanca. Parmi ses clientes, il compte même des secrétaires de direction avides du petit bijou qui fait bien. Non, le prix n’est plus un obstacle psychologique, car cela se passe ailleurs, dans le regard que portent les autres sur les signaux que vous leur envoyez. Une étude menée en décembre 2008 par le cabinet d’études B. Marketing sur la perception du luxe chez les Marocains souligne ce fait. La population sondée, 220 femmes et hommes, cadres supérieurs et professions libérales pour la plupart, a déclaré pour une très grande majorité consommer du luxe car elle est en quête d’une reconnaissance sociale. Exemples de citations piochées dans l’étude : “Le luxe, c’est se dire que nous sommes une catégorie sociale à pouvoir se permettre un tel produit (… ) C’est faire partie des happy few ( …) C’est l’appartenance, on entre dans le groupe (…) Les clients du luxe ont un code entre eux : telle chaussure, telle marque, te classent à un certain niveau”.

                          Faux et usage de faux
                          Dans cette quête des signes d’une ascension sociale, un lecteur du No Logo de Naomi Klein verrait une simple frénésie consumériste, créée par le matraquage publicitaire autour des marques qu’il faut avoir dans son dressing ou sa boîte à bijoux. Au Maroc, l’évangile des alter-mondialistes doit être nuancé par un fait obtus. Ici, entre les riches et les pauvres, il n’y a pas de classe tampon, et par conséquent aucun produit correspondant à leur pouvoir d’achat. Parfois, donc, on choisit le luxe (un peu) contraint et forcé. “Entre Zara et Dior, il n’y a rien pour la classe moyenne.



                          Et je ne te mets pas tout l'article bach ma tmoutch bi fa9sa

                          Commentaire


                          • #28
                            Slougi, arretes stp il est entrain d'agoniser

                            Commentaire


                            • #29
                              Salarkand,
                              juste pour info, les etrangers vivant au Maroc sont surtout des expatriés et certains retraités.. ils ne sont pas riche meme s'ils ont un niveau de vie superieur au Marocain moyen.. les dits riches au Maroc à part les grandes fortunes, ce sont les chefs d'entreprises, les commercants, les grands agriculteurs et les hauts cadres.. c'est surout ces gens la qui consomme du luxe..

                              Commentaire


                              • #30
                                kimporte :

                                Effectivement,il y a plus de voitures de luxe en Algerie qu'au Maroc,Egypte,Tunisie et c'est un fait,pas une fable.

                                Héhé , nous somme en 2011 et la porsche n'est toujours pas entré en alegrie et M'siou nous dit qu'en algerie il ya plus de voiture de luxe qu'au maroc

                                Tu Raconte des con... !

                                Laissez le , il est completement a coté de la plaque

                                Commentaire

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