Dans une interview accordée au journal marocain Le Matin-ma, le sélectionneur du Maroc a glissé une phrase qui en dit long sur l’animosité entre les sélectionneurs des deux équipes.
«Les défenseurs algériens sont lents», a dit le Belge au sujet des défenseurs algériens. Avec cette déclaration, il vient d’enclencher officiellement la guerre psychologique entre les deux équipes.
à trois semaines du big match Maroc-Algérie, le sélectionneur des Lions de l’Atlas, éric Gerets, a livré ses sentiments sur ce qu’il qualifie de tournant des éliminatoires de la CAN-2012. «Si mon équipe est capable de mettre en place un jeu rapide, elle pourra causer beaucoup de problèmes à notre adversaire et une belle carte à jouer. Il est extrêmement nécessaire pour nous de gagner contre l’Algérie, pour rendre heureux le peuple marocain et avoir une grande chance de se qualifier à la CAN-2012», a estimé éric Gerets, dans les colonnes du quotidien Le Matin-ma, avant d’ajouter : «Pour le moment, on est à 29 ou 30 présélectionnés, et je garde la liberté d’y ajouter un ou deux autres joueurs», a précisé le Lion de Rekem. Ceux qui connaissent éric Gerets savent très bien que l’homme utilise souvent les médias pour faire passer des messages à ses joueurs, à l’adversaire, à ses responsables et parfois même aux supporters. Cette fois-ci, c’est aux Algériens qu’il s’adresse, plus particulièrement aux défenseurs et au coach national Abdelhak Benchikha qu’il provoque par cette phrase qu’il lance telle une fléchette empoisonnée, comme pour forcer son antagoniste à répliquer.
Il lance la guerre psychologique
Quand éric Gerets dit que ses attaquants doivent être rapides s’ils veulent battre l’Algérie, Gerets a indirectement ciblé nos défenseurs en laissant entendre qu’ils sont lents et prenables. Habile dans l’art de la manipulation, par voie de presse, éric Gerets sait que la presse va rebondir sur le sujet, comme ce fut le cas lors du match aller lorsque le sélectionneur algérien avait, lors de sa conférence de presse d’avant-match à Alger concernant cette rencontre, déclara : «Le Maroc laissera les trois points à Alger», disait ABC d’avant les journalistes algériens et marocains. Abdelhak Benchikha ne s’est pas contenté de dire cela, puisqu’il avait ajouté cette phrase qui avait beaucoup déplu aux Marocains et certains n’ont pas manqué de faire toute une tarte à ce
sujet : «Je ne veux pas dire ce que m’ont dit mes joueurs au sujet de ce match, de peur de vexer nos amis marocains…», a-t-il dit. Une phrase lourde de signification que les Marocains ont interprétée comme une ultime provocation. Une déclaration très provocatrice qui a fait beaucoup de mal aux Marocains. à l’approche du match retour, on s’attendait un peu à ce que Gerets fasse de même et ouvre les hostilités. Voilà, c’est fait, même si d’aucuns s’attendent à d’autres déclarations plus directes, plus provocatrices et surtout plus fortes.
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«Les défenseurs algériens sont lents», a dit le Belge au sujet des défenseurs algériens. Avec cette déclaration, il vient d’enclencher officiellement la guerre psychologique entre les deux équipes.
à trois semaines du big match Maroc-Algérie, le sélectionneur des Lions de l’Atlas, éric Gerets, a livré ses sentiments sur ce qu’il qualifie de tournant des éliminatoires de la CAN-2012. «Si mon équipe est capable de mettre en place un jeu rapide, elle pourra causer beaucoup de problèmes à notre adversaire et une belle carte à jouer. Il est extrêmement nécessaire pour nous de gagner contre l’Algérie, pour rendre heureux le peuple marocain et avoir une grande chance de se qualifier à la CAN-2012», a estimé éric Gerets, dans les colonnes du quotidien Le Matin-ma, avant d’ajouter : «Pour le moment, on est à 29 ou 30 présélectionnés, et je garde la liberté d’y ajouter un ou deux autres joueurs», a précisé le Lion de Rekem. Ceux qui connaissent éric Gerets savent très bien que l’homme utilise souvent les médias pour faire passer des messages à ses joueurs, à l’adversaire, à ses responsables et parfois même aux supporters. Cette fois-ci, c’est aux Algériens qu’il s’adresse, plus particulièrement aux défenseurs et au coach national Abdelhak Benchikha qu’il provoque par cette phrase qu’il lance telle une fléchette empoisonnée, comme pour forcer son antagoniste à répliquer.
Il lance la guerre psychologique
Quand éric Gerets dit que ses attaquants doivent être rapides s’ils veulent battre l’Algérie, Gerets a indirectement ciblé nos défenseurs en laissant entendre qu’ils sont lents et prenables. Habile dans l’art de la manipulation, par voie de presse, éric Gerets sait que la presse va rebondir sur le sujet, comme ce fut le cas lors du match aller lorsque le sélectionneur algérien avait, lors de sa conférence de presse d’avant-match à Alger concernant cette rencontre, déclara : «Le Maroc laissera les trois points à Alger», disait ABC d’avant les journalistes algériens et marocains. Abdelhak Benchikha ne s’est pas contenté de dire cela, puisqu’il avait ajouté cette phrase qui avait beaucoup déplu aux Marocains et certains n’ont pas manqué de faire toute une tarte à ce
sujet : «Je ne veux pas dire ce que m’ont dit mes joueurs au sujet de ce match, de peur de vexer nos amis marocains…», a-t-il dit. Une phrase lourde de signification que les Marocains ont interprétée comme une ultime provocation. Une déclaration très provocatrice qui a fait beaucoup de mal aux Marocains. à l’approche du match retour, on s’attendait un peu à ce que Gerets fasse de même et ouvre les hostilités. Voilà, c’est fait, même si d’aucuns s’attendent à d’autres déclarations plus directes, plus provocatrices et surtout plus fortes.
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