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Une semaine après sa mise en circulation, le tramway d’Alger séduit les Algérois

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  • Une semaine après sa mise en circulation, le tramway d’Alger séduit les Algérois

    ALGER - Après plus d’un demi siècle d’absence, le fameux ’’TA’’ (tramway d’Alger) refait sa réapparition dans la capitale, avec la livraison d’un premier tronçon dimanche dernier, reliant Bordj El Kiffan au quartier "les Bananiers" à Mohammedia, première étape d’un ambitieux programme de grands projets de transports urbains.

    Une semaine après la mise en service des neuf rames de couleur bleu ciel, ce mode de transport contemporain séduit déjà beaucoup. L’affluence est "plutôt importante pour un démarrage", jugent les agents de l’Entreprise de transport urbain et sub-urbain d’Alger (ETUSA), qui s’est vue confier l’exploitation commerciale du tramway d’Alger.

    Selon M. Arbane Mohamed, agent guichetier, environ "400 à 600 billets sont vendus chaque jour entre 6h00 et 13h00". La circulation des rames commence à 6h00 et prend fin à 21h00 et une rame est prévue toutes les 12 minutes. Cet intervalle sera réduit, au bout d’une année, à 4 minutes, indiquent les responsables du projet, dont les travaux ont été lancés fin 2007.

    Pour les habitants de la banlieue Est d’Alger, la mise en circulation de ce premier tronçon du tramway contribuera à l’allégement de la circulation dans la capitale, constamment engorgée, avec des bouchons de plusieurs km aux heures de pointe entre Mohamamdia et l’Avenue de l’ALN.

    "Même s’il ne s’agit que d’un seul tronçon, la mise en service du tramway me permet de gagner un temps précieux sur mon trajet habituel", confie Mme. Mohabeddine Nacera, une habitante du quartier "Tamaris" à Bordj El Kiffan. Cette femme d’une trentaine d’années affirme apprécier "énormément" la "rapidité" et notamment "la grande régularité" de ce nouveau mode de transport, mais regrette toutefois le manque d’informations sur les principales stations du "tram".

    "Sa circulation en site propre associée aux systèmes de priorité aux feux de circulation, lui permettent d’offrir une plus grande régularité et rapidité", relève un agent d’orientation à la station Zerhouni Mokhtar. D’autres citoyens souhaitent voir les responsables du tramway programmer des extensions, outre le tracé initial du projet, et prévoir des stations où le voyageur peut trouver différents moyens de transport en commun.

    "Je prends quotidiennement le tram depuis Bordj El Kiffan jusqu’au quartier des Bananiers pour me rendre à mon travail. Cependant, je dois poursuivre mon chemin à pied des Bananiers aux Pins maritimes où se trouve ma société", indique M. Djebbara Adel.

    "L’idéal serait de mettre en place un programme de transport complet avec des relais entre le tramway et les bus de transport en commun pour pouvoir joindre les localités qui ne sont pas couvertes par le tram", ajoute-t-il.

    Ce cadre relève, en outre, "le grand confort" qu’offre le tramway, estimant qu’il est l’un des modes de transport urbain les plus confortables.

    "L’équipement de dernière génération dont bénéficie le tram fait que le voyageur se sent très à l’aise à l’intérieur. Circulation fluide, vibrations et bruits atténués ainsi que la climatisation sont autant d’atouts qui encourageront les citoyens à se passer de leurs voitures", souligne-t-il. Un contrôleur rencontré sur la ligne Rabia Tahar-Zerhouni Mokhtar, préfère lui, parler de la facilité d’accès qu’offre le tramway à tous les usagers, notamment les personnes handicapées.

    "Le tram offre un accès aisé à tout le monde, que ce soit les personnes handicapées, personnes âgées, femmes enceintes, voyageurs avec poussettes ou tout simplement avec des bagages", soutient-il.

    M. Benelkadi Belhoual met en exergue, pour sa part, l’aspect écologique et affirme que ce nouveau mode de transport est "très respectueux de l’environnement" puisqu’il ne rejette ni gaz, ni fumée, car étant propulsé par l’énergie électrique.

    Après avoir goûté à la joie et à la facilité de prendre le tramway, les algérois souhaitent que ’’les bouchées doubles’’ soient mises pour faire aboutir rapidement tout le projet et rendre fluide la circulation dans les rues de la capitale.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Création de la société Cital

    La première phase de la création de la société algéro-française Cital de montage des rames de tramway est théoriquement achevée.

    Ces derniers jours, les deux associés, l’entreprise algérienne Ferrovial de Annaba (51% des actions) et le français Alstom (49%), se sont attelés à la phase pratique de leur accord signé en 2010. Il s’agit de l’établissement du registre du commerce et du lancement de l’avis d’appel d’offres pour une pré-étude portant sur la réalisation de l’usine de montage sur le site actuel de Ferrovial Allelick, à Annaba.

    C’est dire que l’échéance du mois de mars 2011 pour le début de la matérialisation du projet est respectée. L’on peut même affirmer qu’elle est bien avancée pour les deux autres échéances fixées à la nouvelle entité économique pour effectuer sa première prestation industrielle qu’est la mise en production de l’usine de montage des rames sous la marque franco-algérienne Cital.

    L’entretien et la maintenance de tous les réseaux de tramway en Algérie sera sa 2e prestation dès la mise en exploitation de ces réseaux. Le terrain pour l’implantation de la future usine est situé dans l’enceinte de l’unité Ferrovial Allelick, à 6 km de Annaba.

    C’est ce qui ressort des déclarations de Salah Mellek, le président-directeur général de Ferrovial. Mettant fin à ce qui paraissait être une obligation de réserve à laquelle il s’astreignait pour se mettre à l’abri des médias, il a affirmé qu’«effectivement, tout est prêt pour le lancement, dès la fin de l’année 2011, des travaux de réalisation de l’usine de montage des tramways.

    Les statuts de la société mixte que nous avons créée à cette fin avec notre partenaire français Alstom sont prêts. Le registre du commerce est en cours d’établissement. Je pense que plus rien ne s’oppose au lancement des travaux de construction de l’usine Cital dès le début de l’année 2012.

    Un avis d’appel d’offres a été lancé pour établir les études techniques nécessaires». Ce nouvel acquis industriel au capital social de 2,1 milliards de dinars devrait permettre à l’entreprise Ferrovial (actionnaire majoritaire) de creuser son sillon et de rebondir pour partir à la conquête d’un secteur ferroviaire algérien en pleine régénération.

    A cet acquis, s’ajoutent l’effacement de la dette dont a bénéficié cette entreprise de production du matériel ferroviaire et l’octroi d’un budget d’investissement. Ce dernier est destiné à la rénovation de la totalité des équipements datant de la période coloniale. Ce qui doit permettre à Ferrovial d’entamer la politique de diversification de ses activités comme l’avaient souhaité ses dirigeants depuis des années.

    C’est dire que la réalisation des réseaux de tramway à travers plusieurs wilayas du pays ainsi que la création de la société de montage et d’entretien des rames de tramway sont intervenus juste à propos.

    C’est ce qu’avait annoncé Amar Tou lors de la visite de travail qu’il avait effectuée début 2010 dans la wilaya de Annaba. Il avait précisé que ces projets ainsi que la rénovation et de réhabilitation du réseau ferroviaire national entrent dans le cadre du plan quinquennal 2010/2014 pour lequel l’Etat a dégagé 20 milliards de dinars.

    Un challenge dans lequel s’est inscrite Ferrovial. En sollicitant le français Alstom, leader du ferroviaire en Europe, pour créer la société mixte Cital, les dirigeants de Ferrovial ont fait preuve d’une démarche très volontariste. Durant des mois, le 1er responsable de Ferrovial n’a rien laissé au hasard.

    Il s’était déplacé un peu partout et là où il fallait pour ficeler son dossier de partenariat avec Alstom après les échecs des négociations avec les Iraniens et les Allemands. Ses efforts ont été récompensés avec la création de la société mixte algéro-française dont l’unité de montage des tramways sera opérationnelle dès décembre 2012.

    La 1re rame du tramway totalement montée en Algérie verra le jour au début du 1er semestre 2013. Si au démarrage de cette unité de montage, l’intégration est de l’ordre de 15%, elle atteindra les 30% deux années plus tard.

    La même évolution caractérisera les effectifs avec la création de 300 postes de travail directs et plusieurs centaines d’autres en amont et en aval des activités de Cital. «Maintenant c’est à nous de démontrer que nous sommes en mesure de relever le défi en répondant en quantité et en qualité aux besoins de la nouvelle société de montage des tramways.

    Notamment en ce qui concerne l’habillage. Il y a des possibilités réelles de création d’un grand nombre de postes de travail en amont et en aval de l’activité mère», a estimé Salah Mellek. Son avis est rejoint par les spécialistes qui estiment large le catalogue des accessoires indispensables au montage des tramways.

    A. Djabali
    La nouvelle Republique

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    • #3
      Je suis fière de cette avancée, ceci étant ...........

      Dernière modification par YSN, 14 mai 2011, 21h45.
      Dans la nuit noire, sur la pierre noire, une fourmi noire, ... Dieu la voit.

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      • #4
        C'est une bonne chose
        Je ne l'ai pas vu par contre
        « Celui qui ne sait pas hurler , Jamais ne trouvera sa bande " CPE

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        • #5
          Une semaine après sa mise en circulation, le tramway d’Alger séduit les Algérois

          félicitation pour l’algérois, et qui en soit fait une bonne utilisation dans le respect de chacun.

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          • #6
            Le tram, un plus pour les Algérois, et l'arrivée du métro complétera la panoplie de transports sur la capitale.

            Nous souhaitons le même schéma de développement pour les Oranais, Constantinois, Annabis.................
            Mr NOUBAT

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