Annonce

Réduire
Aucune annonce.

El-ham, Fille Du Maghreb

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • El-ham, Fille Du Maghreb

    Ô toi, toi zéphyr des palmiers.
    Que ton doute ne sois traître.
    Ô toi Zéphyr, il veut voir naître.
    Dans son cerveau sont tes souliers,
    Sa bouche ignorant de touareg
    A hâte de chatuer son milieu.
    Dans l'ombre vous avez les même aïeux,
    Même si sa langue ignore le tamazeght.
    Il t'a stocké une pluie de diamant,
    De ton sourire de miel, le gisement.
    Avec sa sueur arrose la fleur,
    Il n'est pas d'Oran ni de Fès,
    Il n'est pas de Nil ni de Tunis?
    Mais rends lui aussi son âme.

    SAID YASSINE said ahmed
    ( Yassine )


  • #2
    [xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
    Dernière modification par confusuc, 31 août 2006, 16h17.

    Commentaire


    • #3
      Ô toi, le plus savant et le plus beau des Anges,
      Dieu trahi par le sort et privé de louanges,

      Ô Satan, prends pitié de ma longue misère !

      Ô Prince de l'exil, à qui l'on a fait tort,
      Et qui, vaincu, toujours te redresses plus fort.

      Ô Satan, prends pitié de ma longue misère !

      Toi qui sais tout, grand roi des choses souterraines,
      Guérisseur familier des angoisses humaines,

      Ô Satan, prends pitié de ma longue misère !

      Toi qui, même aux lépreux, aux parias maudits,
      Enseignes par l'amour le goût du Paradis,

      Ô Satan, prends pitié de ma longue misère !

      Ô toi qui de la Mort, ta vieille et forte amante,
      Engendras l'Espérance, - une folle charmante !

      Ô Satan, prends pitié de ma longue misère !

      Toi qui fais au proscrit ce regard calme et haut
      Qui damne tout un peuple autour d'un échafaud,

      Ô Satan, prends pitié de ma longue misère !

      Toi qui sais en quels coins des terres envieuses
      Le Dieu jaloux cacha les pierres précieuses,

      Ô Satan, prends pitié de ma longue misère !

      Toi dont l'œil clair connaît les profonds arsenaux
      Où dort enseveli le peuple des métaux,

      Ô Satan, prends pitié de ma longue misère !

      Toi dont la large main cache les précipices
      Au somnambule errant au bord des édifices,

      Ô Satan, prends pitié de ma longue misère !

      Toi qui, magiquement, assouplis les vieux os
      De l'ivrogne attardé foulé par les chevaux,

      Ô Satan, prends pitié de ma longue misère !

      Toi qui, pour consoler l'homme frêle qui souffre,
      Nous appris à mêler le salpêtre et le soufre,

      Ô Satan, prends pitié de ma longue misère !

      Toi qui poses ta marque, ô complice subtil,
      Sur le front du Crésus impitoyable et vil,

      Ô Satan, prends pitié de ma longue misère !

      Toi qui mets dans les yeux et dans le cœur des filles
      Le culte de la plaie et l'amour des guenilles,

      Ô Satan, prends pitié de ma longue misère !

      Bâton des exilés, lampe des inventeurs,
      Confesseur des pendus et des conspirateurs,

      Ô Satan, prends pitié de ma longue misère !

      Père adoptif de ceux qu'en sa noire colère
      Du paradis terrestre a chassés Dieu le Père,

      Ô Satan, prends pitié de ma longue misère !

      Commentaire

      Chargement...
      X