Nous sommes prédisposés à croire en Dieu
57 chercheurs de 20 pays différents, dans des disciplines variées comme l'anthropologie, la psychologie et la philosophie, 3 ans de recherche et 1,9 million de livres... Ce sont les composantes d'une grande recherche qui a abouti à la conclusion suivante: les êtres humains sont naturellement enclins à croire en Dieu, lit-on sur le Daily Mail.
Le projet montre aussi que dans les villes de pays prospères, où les réseaux sociaux sont forts, les gens sont moins susceptibles de pratiquer une religion.
«Nous avons tendance à voir un but dans le monde, explique, sur CNN, Roger Trigg, qui a codirigé le projet basé à l'université de Oxford. Nous pensons qu'il y a quelque chose même si nous ne pouvons pas le voir... Tout cela concourt à créer un mode de pensée religieux.»
Dans l'une des études (le projet en compte plus de 40), conduite à Oxford, les chercheurs montrent que pour les enfants âgés de moins de 5 ans, il est plus facile de croire en des pouvoirs surhumains que de comprendre les limites de l'être humain. On a demandé à des enfants si leur mère pourrait savoir ce que contient une boîte fermée. Les enfants de 3 ans croient que leur mère et Dieu peuvent toujours savoir ce qu'il y a dans la boîte, alors qu'à partir de l'âge de 4 ans, ils commencent à comprendre que leur mère n'est pas omnisciente.
Une autre recherche, menée cette fois en Chine, raconte le Telegraph, montre que les personnes, même de cultures différentes, pensent qu'une partie de leur cerveau, de leur âme ou de leur esprit, continue de vivre après la mort.
Pour Roger Trigg, le projet montre que «la religion n'est pas simplement quelque chose de singulier que nous pratiquons le dimanche à la place de jouer au golf». C'est pourquoi «les tentatives de supprimer la religion sont éphémères puisque la pensée humaine semble profondément liée aux concepts religieux, comme l'existence d'êtres surnaturels, et la possibilité d'une vie après la mort».
Le projet ne prouve pas pour autant l'existence de Dieu, ni ne cherche à la démontrer, explique le Dr Barrett, de l'université de Oxford. «Ce n'est pas parce qu'il nous est plus facile de penser d'une certaine façon que c'est un fait avéré», déclare-t-il.
57 chercheurs de 20 pays différents, dans des disciplines variées comme l'anthropologie, la psychologie et la philosophie, 3 ans de recherche et 1,9 million de livres... Ce sont les composantes d'une grande recherche qui a abouti à la conclusion suivante: les êtres humains sont naturellement enclins à croire en Dieu, lit-on sur le Daily Mail.
Le projet montre aussi que dans les villes de pays prospères, où les réseaux sociaux sont forts, les gens sont moins susceptibles de pratiquer une religion.
«Nous avons tendance à voir un but dans le monde, explique, sur CNN, Roger Trigg, qui a codirigé le projet basé à l'université de Oxford. Nous pensons qu'il y a quelque chose même si nous ne pouvons pas le voir... Tout cela concourt à créer un mode de pensée religieux.»
Dans l'une des études (le projet en compte plus de 40), conduite à Oxford, les chercheurs montrent que pour les enfants âgés de moins de 5 ans, il est plus facile de croire en des pouvoirs surhumains que de comprendre les limites de l'être humain. On a demandé à des enfants si leur mère pourrait savoir ce que contient une boîte fermée. Les enfants de 3 ans croient que leur mère et Dieu peuvent toujours savoir ce qu'il y a dans la boîte, alors qu'à partir de l'âge de 4 ans, ils commencent à comprendre que leur mère n'est pas omnisciente.
Une autre recherche, menée cette fois en Chine, raconte le Telegraph, montre que les personnes, même de cultures différentes, pensent qu'une partie de leur cerveau, de leur âme ou de leur esprit, continue de vivre après la mort.
Pour Roger Trigg, le projet montre que «la religion n'est pas simplement quelque chose de singulier que nous pratiquons le dimanche à la place de jouer au golf». C'est pourquoi «les tentatives de supprimer la religion sont éphémères puisque la pensée humaine semble profondément liée aux concepts religieux, comme l'existence d'êtres surnaturels, et la possibilité d'une vie après la mort».
Le projet ne prouve pas pour autant l'existence de Dieu, ni ne cherche à la démontrer, explique le Dr Barrett, de l'université de Oxford. «Ce n'est pas parce qu'il nous est plus facile de penser d'une certaine façon que c'est un fait avéré», déclare-t-il.
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