M e Patrick Audard, avocat de l’homme qui a été traité pour un cancer alors qu’il n’en avait pas, travaille pour que la responsabilité du CHU de Dijon soit reconnue.
Entre 2004 et 2007, un habitant de la région dijonnaise a suivi pendant trois ans une chimiothérapie avant que le corps médical se rende compte qu’il n’avait, en fait, pas de cancer (lire le Bien public du 13 mai 2011). Aujourd’hui âgé de 77 ans, il a alors mis en cause la responsabilité des deux établissements, le CHU de Dijon et le Centre Leclerc, où il a été traité. Au tribunal administratif, le rapporteur public n’a pas retenu de faute à l’encontre de l’équipe médicale du CHU, une décision qui ne satisfait absolument pas son avocat, M e Patrick Audard, qui répond à nos questions.
Tout d’abord, comment se porte votre client ?
« Il est rassuré de ne pas être atteint du cancer, mais il ne faut pas oublier qu’il a vécu trois ans dans un état de stress important, en se demandant s’il allait mourir dans le mois. Il est donc éprouvé. Aujourd’hui, il est avec sa famille, pour qui cela a aussi été une épreuve difficile. »
Vous demandiez que soit reconnue la responsabilité du CHU de Dijon, ce que n’a pas fait le rapporteur public. Quelle est votre réaction ?
« Je suis scandalisé par la situation. Il y a un jeu de rejet de la responsabilité d’un établissement à l’autre. Ce qui me choque encore plus, c’est que les assureurs des établissements n’ont pas cherché à prendre contact avec mon cabinet pour régler le problème humain. »
Qu’attendez-vous désormais ?
« Que mon client soit indemnisé par le CHU et le Centre Leclerc rapidement, et non pas après une longue procédure qui ne leur fait pas honneur. »
Que va-t-il se passer dans les semaines à venir ?
« Le tribunal administratif rend une décision dans trois semaines. S’il me donne raison, j’espère que les établissements auront une attitude constructive. S’il me donne tort, je demanderai une nouvelle mesure d’expertise et j’entamerai une procédure de référé devant le tribunal de grande instance de Dijon. J’ai un délai d’appel de 2 mois après la décision du tribunal administratif, je ne m’en priverai pas. »
Contactés par nos soins, le CHU de Dijon et le Centre Leclerc n’ont pas souhaité réagir avant la décision du tribunal.
Le bien public.
Entre 2004 et 2007, un habitant de la région dijonnaise a suivi pendant trois ans une chimiothérapie avant que le corps médical se rende compte qu’il n’avait, en fait, pas de cancer (lire le Bien public du 13 mai 2011). Aujourd’hui âgé de 77 ans, il a alors mis en cause la responsabilité des deux établissements, le CHU de Dijon et le Centre Leclerc, où il a été traité. Au tribunal administratif, le rapporteur public n’a pas retenu de faute à l’encontre de l’équipe médicale du CHU, une décision qui ne satisfait absolument pas son avocat, M e Patrick Audard, qui répond à nos questions.
Tout d’abord, comment se porte votre client ?
« Il est rassuré de ne pas être atteint du cancer, mais il ne faut pas oublier qu’il a vécu trois ans dans un état de stress important, en se demandant s’il allait mourir dans le mois. Il est donc éprouvé. Aujourd’hui, il est avec sa famille, pour qui cela a aussi été une épreuve difficile. »
Vous demandiez que soit reconnue la responsabilité du CHU de Dijon, ce que n’a pas fait le rapporteur public. Quelle est votre réaction ?
« Je suis scandalisé par la situation. Il y a un jeu de rejet de la responsabilité d’un établissement à l’autre. Ce qui me choque encore plus, c’est que les assureurs des établissements n’ont pas cherché à prendre contact avec mon cabinet pour régler le problème humain. »
Qu’attendez-vous désormais ?
« Que mon client soit indemnisé par le CHU et le Centre Leclerc rapidement, et non pas après une longue procédure qui ne leur fait pas honneur. »
Que va-t-il se passer dans les semaines à venir ?
« Le tribunal administratif rend une décision dans trois semaines. S’il me donne raison, j’espère que les établissements auront une attitude constructive. S’il me donne tort, je demanderai une nouvelle mesure d’expertise et j’entamerai une procédure de référé devant le tribunal de grande instance de Dijon. J’ai un délai d’appel de 2 mois après la décision du tribunal administratif, je ne m’en priverai pas. »
Contactés par nos soins, le CHU de Dijon et le Centre Leclerc n’ont pas souhaité réagir avant la décision du tribunal.
Le bien public.
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