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A Lille, une jeune femme de 28 ans a subi une IVG contre son gré, en raison d'un oubli de vérification de son identité.
C'est un terrible drame que relatait La Voix du Nord dans son édition de vendredi. Deux femmes étaient en attente d'une intervention au service gynécologie obstétrique de l'hôpital Saint-Vincent à Lille. L'une devait se faire poser un cerclage du col de l'utérus, afin d'empêcher un accouchement prématuré. Sa voisine, au contraire, était sur le point de subir un curetage, afin de mettre fin à sa grossesse.
L'ennui, c'est qu'une étudiante sage femme a confondu les deux patientes, dont elle n'a pas vérifié l'identité. Elle a ainsi administré à la première les médicaments destinés à la seconde. Quand, près de quatre heures plus tard, les médecins ont découvert les comprimés, il était déjà trop tard. La fausse couche était en train de se déclencher.
"Vingt minutes (après avoir pris les médicaments), j'ai commencé à ressentir des contractions. Je l'ai signalé, on m'a dit que c'était normal", raconte Zara, la victime de cette grave méprise. Persuadée que celle-ci devait subir un curetage, l'étudiante sage-femme n'avait pas réagi, les contractions n'ayant rien d'anormal.
"On n'a rien pu faire", explique le Dr Houze de l'Aulnoit, chef du service de gynécologie-obstétrique de Saint-Vincent. Une rapide enquête a confirmé l'erreur commise. Les médecins en ont informé leur patiente. "Mais c'était incompréhensible pour elle, elle était en révolte, en sidération".
Zara a cru qu'on lui "cachait la vérité", jusqu'à mercredi, où elle est rentrée finalement chez elle, à Wervicq, près de Lille.
Zara souhaite "que l'on sache ce qui m'est arrivé, et que ça ne se reproduise pas sur une autre femme." Selon les médecins, elle pourra encore espérer avoir des enfants.
Selon Lydia Way, directrice des soins infirmiers, l'étudiante était en fin de première année et une infirmière assurait le rôle de tuteur. "Le tutorat était parfaitement fait", a-t-elle dit. Son stage ne sera pas validé et risque d'être renvoyée de l'école.
Par SudOuest.
C'est un terrible drame que relatait La Voix du Nord dans son édition de vendredi. Deux femmes étaient en attente d'une intervention au service gynécologie obstétrique de l'hôpital Saint-Vincent à Lille. L'une devait se faire poser un cerclage du col de l'utérus, afin d'empêcher un accouchement prématuré. Sa voisine, au contraire, était sur le point de subir un curetage, afin de mettre fin à sa grossesse.
L'ennui, c'est qu'une étudiante sage femme a confondu les deux patientes, dont elle n'a pas vérifié l'identité. Elle a ainsi administré à la première les médicaments destinés à la seconde. Quand, près de quatre heures plus tard, les médecins ont découvert les comprimés, il était déjà trop tard. La fausse couche était en train de se déclencher.
"Vingt minutes (après avoir pris les médicaments), j'ai commencé à ressentir des contractions. Je l'ai signalé, on m'a dit que c'était normal", raconte Zara, la victime de cette grave méprise. Persuadée que celle-ci devait subir un curetage, l'étudiante sage-femme n'avait pas réagi, les contractions n'ayant rien d'anormal.
"On n'a rien pu faire", explique le Dr Houze de l'Aulnoit, chef du service de gynécologie-obstétrique de Saint-Vincent. Une rapide enquête a confirmé l'erreur commise. Les médecins en ont informé leur patiente. "Mais c'était incompréhensible pour elle, elle était en révolte, en sidération".
Zara a cru qu'on lui "cachait la vérité", jusqu'à mercredi, où elle est rentrée finalement chez elle, à Wervicq, près de Lille.
Zara souhaite "que l'on sache ce qui m'est arrivé, et que ça ne se reproduise pas sur une autre femme." Selon les médecins, elle pourra encore espérer avoir des enfants.
Selon Lydia Way, directrice des soins infirmiers, l'étudiante était en fin de première année et une infirmière assurait le rôle de tuteur. "Le tutorat était parfaitement fait", a-t-elle dit. Son stage ne sera pas validé et risque d'être renvoyée de l'école.
Par SudOuest.
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