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BERLIN - Il y aurait de bonnes raisons pour que le successeur éventuel du Français Dominique Strauss-Kahn à la tête du FMI soit un autre Européen, a indiqué lundi le porte-parole du gouvernement allemand.
L'Europe n'est pas abonnée au poste de directeur général, a déclaré lors d'un point de presse le porte-parole du gouvernement Steffen Seibert, en réponse à une question.
Mais dans la situation actuelle de crise de la dette en zone euro, une situation qui accapare beaucoup le FMI, il y aurait quand même aux yeux du gouvernement de bonnes raisons de trouver un bon candidat européen,, a-t-il poursuivi.
Nous allons en discuter avec nos partenaires internationaux, a-t-il ajouté, si jamais on avait besoin d'un successeur.
Selon M. Seibert, toute discussion sur la succession du Français, accusé d'agression sexuelle et appréhendé samedi par la police new-yorkaise, est en effet hors de propos.
Ce qui n'a pas empêché la presse d'envisager déjà un certain nombre de scénarios, et de faire défiler les noms de candidats potentiels. Parmi eux la ministre de l'Economie française Christine Lagarde, le président de l'OCDE Angel Gurria, originaire du Mexique, ou des candidats indiens.
Le directeur général du FMI est un Européen depuis la création de l'institution après la deuxième guerre mondiale.
Mais le rôle croissant des économies émergentes dans le paysage économique mondial a aiguisé les appétits de ces pays pour ce poste.
La question de la succession de M. Strauss-Kahn se serait vraisemblablement posée de toute façon prochainement: il était très probable qu'il se lance dans la course à la présidence en France.
Aux yeux du gouvernement allemand, la situation est délicate, c'est évident, il faut l'admettre, a reconnu M. Seibert.
Mais le FMI fonctionne pleinement, a-t-il jugé, et remplira son rôle, notamment dans les discussions en cours avec l'Union européenne et la Banque centrale européenne (BCE) sur une potentielle nouvelle aide à la Grèce au bord du gouffre financier.
Le sujet aurait dû être abordé lors d'une entretien entre M. Strauss-Kahn et la chancelière Angela Merkel à Berlin dimanche après-midi. Le dialogue entre l'Allemagne et le FMI à ce sujet reprendra à la prochaine occasion, a assuré M. Seibert.
Le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble avait estimé dimanche que l'arrestation de DSK ne pèserait pas sur les négociations sur la dette grecque. Le FMI est une grande institution tout à fait capable de travailler, a-il déclaré.
(©AFP / 16 mai 2011 12h53)
L'Europe n'est pas abonnée au poste de directeur général, a déclaré lors d'un point de presse le porte-parole du gouvernement Steffen Seibert, en réponse à une question.
Mais dans la situation actuelle de crise de la dette en zone euro, une situation qui accapare beaucoup le FMI, il y aurait quand même aux yeux du gouvernement de bonnes raisons de trouver un bon candidat européen,, a-t-il poursuivi.
Nous allons en discuter avec nos partenaires internationaux, a-t-il ajouté, si jamais on avait besoin d'un successeur.
Selon M. Seibert, toute discussion sur la succession du Français, accusé d'agression sexuelle et appréhendé samedi par la police new-yorkaise, est en effet hors de propos.
Ce qui n'a pas empêché la presse d'envisager déjà un certain nombre de scénarios, et de faire défiler les noms de candidats potentiels. Parmi eux la ministre de l'Economie française Christine Lagarde, le président de l'OCDE Angel Gurria, originaire du Mexique, ou des candidats indiens.
Le directeur général du FMI est un Européen depuis la création de l'institution après la deuxième guerre mondiale.
Mais le rôle croissant des économies émergentes dans le paysage économique mondial a aiguisé les appétits de ces pays pour ce poste.
La question de la succession de M. Strauss-Kahn se serait vraisemblablement posée de toute façon prochainement: il était très probable qu'il se lance dans la course à la présidence en France.
Aux yeux du gouvernement allemand, la situation est délicate, c'est évident, il faut l'admettre, a reconnu M. Seibert.
Mais le FMI fonctionne pleinement, a-t-il jugé, et remplira son rôle, notamment dans les discussions en cours avec l'Union européenne et la Banque centrale européenne (BCE) sur une potentielle nouvelle aide à la Grèce au bord du gouffre financier.
Le sujet aurait dû être abordé lors d'une entretien entre M. Strauss-Kahn et la chancelière Angela Merkel à Berlin dimanche après-midi. Le dialogue entre l'Allemagne et le FMI à ce sujet reprendra à la prochaine occasion, a assuré M. Seibert.
Le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble avait estimé dimanche que l'arrestation de DSK ne pèserait pas sur les négociations sur la dette grecque. Le FMI est une grande institution tout à fait capable de travailler, a-il déclaré.
(©AFP / 16 mai 2011 12h53)
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