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A Témara, l’Etat envoie ses voyous protéger son joyau de torture

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  • A Témara, l’Etat envoie ses voyous protéger son joyau de torture

    Quand l’Etat réprime comme il a réprimé aujourd’hui, avec violence et lâcheté, il ne faut pas avoir peur des mots. Dimanche près de Témara, l’Etat marocain s’est comporté comme un voyou armé qui a pété les plombs. Excusez l’expression.

    Quel est ce drôle d’Etat, qui se plait à se définir comme séculaire et qui est pris de panique face à une manifestation pacifique ? Quel est donc ce drôle d’Etat, qui se veut engagé dans un processus de démocratisation, et qui mobilise forces d’ordre et hommes cagoulés face à des jeunes gens qui veulent tenir un pique-nique militant ?

    Voici donc Témara centre de détention secrète de sinistre réputation. Selon les rapports et témoignages recueillis par les organisations internationales et marocaines, dans ce centre on a enlevé, torturé, martyrisé et « nettoyé » des centaines de victimes. Dans ce centre, les tortionnaires marocains ont aussi « fait le boulot » pour le compte des puissances internationales qui leur ont sous-traitées des suspects. Parce que les tortionnaires marocains sont techniquement les plus aptes et les plus équipés pour le sale boulot. Triste reconnaissance internationale. Encore ne connait-on pas toute l’histoire.


    Rapport HRW - Morocco:
    “Stop Looking for Your Son” Illegal Detentions under the Counterterrorism Law

    Raport FIDH -
    LES AUTORITES MAROCAINES A L'EPREUVE DU TERRORISME : LA TENTATION DE L'ARBITRAIRE. Violations flagrantes des droits de l'Homme dans la lutte anti-terroriste

    Le mouvement 20 février entendait organiser un pique-nique près du centre de triste réputation. Pas un sit-in, ni une marche mais juste un pique-nique pour approcher les locaux et passer le message : ce centre-là on sait qu’il existe, où il existe, et on entend bien en finir avec. Les autorités marocaines ont mobilisés leurs forces, et de quelle façon, comme s’il s’agissait d’ « un joyau » qu’il faudrait à tout prix protéger et préserver. On n’approche pas un pilier de la nouvelle ère.

    Le reste est à l’avenant. Les forces de répression ont fait le boulot, matraquant et blessant à tout bout de champs, dans une sauvagerie qui fait désormais leur marque de fabrique. Et cette répression, mieux que tout, dit quelle crédibilité donner aux paroles du pouvoir.


    Pour apaiser les esprits, et dans une dépêche dont la MAP a le secret, l’agence officielle marocaine annonce que le procureur général du Roi et le conseil officiel des droits de l’homme inspecteront le centre. Pourquoi ne l’ont-ils pas fait avant ? et quelle crédibilité accorder à une justice aux ordres et à un conseil composés de gens qui se sont constamment tus et ont fermé les yeux sur les exactions de ces dernières années ?

    Il y a presque vingt ans, face à une télévision française, Hassan II déclarait que « Tazmamart n’a jamais existé que dans l’imaginaire des ennemis du Maroc ». Et les politiciens et la société civile de l’époque ont majoritairement fermé les yeux. Et si l’on pense à cette déclaration aujourd’hui, c’est simplement parce qu’on le sentiment que l’histoire se répète avec le centre de détention et de torture de Temara. Heureusement que face aux lâchetés, les consciences sont-là.

    On peut rien contre la marche de l’histoire. Et il faudrait bien leur expliquer à Rabat, que dans une semaine, un mois, ou un an, le peuple marchera jusqu’à au centre de Témarra et que les jours démontreront que centre ne fut pas seulement un local administratif. On le doit aux nombreuses victimes qui ont témoigné sur les horreurs, et qui demande en guise de première justice de prouver et reconnaitre les exactions qui y furent commises.

    Larb, Maroc

  • #2
    ne baissons pas les bras contre ces sales bâtards qui nous gouvernent....


    et dire que la tête à claques parlait de réformes....

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    • #3
      manifestation interdite,

      les gens ont refusé d'obtempérer aux ordres des forces de l'ordre

      donc ils en subissent les conséquences

      de plus on ne peut pas dire que les autorités n'ont pas été patientes jusqu'ici

      pas une victime à déplorer, suaf les 5 casseurs d'alhoceima qui n'avaient rien à faire à l'intérieur d'une banque
      La vitesse de la lumière dépassant celle du son, certaines personnes paraissent brillantes avant de l'ouvrir

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      • #4
        Maroc : Répression des manifestants à Témara
        Violences policières contre les manifestants du Mouvement 20 février à Témara

        L’ASDHOM a été informée des violences policières exercées aujourd’hui, 15 mai 2011, par les forces de l’ordre marocaines contre les manifestants du Mouvement 20 février à Témara, non loin de Rabat.
        Témara abrite le siège de la Direction de la surveillance du territoire (DST) qui n’est en fait qu’un centre de détention secret et qui a vu passer plusieurs victimes. Plusieurs témoignages relayés par les associations de défense des droits de l’Homme affirment que ce lieu a servi de centre secret de torture après la promulgation de la loi antiterroriste en 2003 après les attentats terroristes de Casablanca.
        Le mouvement du 20 février a marché aujourd’hui sur ce centre pour réclamer sa fermeture et la libération de ses « pensionnaires ». Les forces de l’ordre l’ont en empêché en usant de la violence causant plusieurs blessés (voir en bas la dépêche de l’AFP).
        L’ASDHOM soutient les manifestants du 20 février dans leur action et dénonce les violences policières dont ils ont été victimes. Elle dénonce également l’utilisation de ce centre en dehors de tout cadre légal.
        Elle interpelle les autorités marocaines pour procéder à la fermeture définitive de ce centre, de faire la lumière sur les violations des droits de l’Homme qui y sont perpétrées et réhabiliter toutes les victimes y ayant séjourné.
        L’ASDHOM rappelle que les autorités marocaines doivent se conformer aux conventions internationales qui interdisent les enlèvements et la mise au secret de personnes ainsi que tout traitement inhumain, cruel et dégradant.
        Paris, le 15 mai 2011
        Pour le bureau exécutif
        Le secrétaire général
        Ayad AHRAM

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        • #5
          atakor

          je t'ai répondu

          force doit rester à la loi

          de plus la DGST est un site sensible qui touche à la sécurité extérieure du pays

          partout dans le monde lorsqu'une manif est interdite les coups pleuvent pour ceux qui refusent de circuler
          La vitesse de la lumière dépassant celle du son, certaines personnes paraissent brillantes avant de l'ouvrir

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          • #6
            C’est quoi, l’arbi.org ? une organiasation de droit de l’homme ?

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            • #7
              Sit-in devant le centre de Temara : La police opte pour la répression
              Au Maroc, les manifestations se suivent mais ne se ressemblent pas. Celle programmée ce dimanche 15 mai devant le siège de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), considéré comme un centre de torture, a été violemment réprimée par la police. Des dizaines de personnes ont été blessées, dont des cas graves.
              Oussama Khlifi, du Mouvement du 20 février, a été admis aux urgences à Rabat
              L’exception marocaine dans le « printemps arabe » se conjugue avec l’usage méthodique des matraques. Comme ce fut le cas ce dimanche 15 mai à Temara, dans la périphérie de Rabat. Le Mouvement du 20 février y avait appelé à un « pique-nique » devant les locaux supposés abriter un centre de détention réputé être un haut lieu de torture. Mais c’était sans compter avec le niet des autorités qui ont empêché aux manifestants de se rassembler. La répression policière fut sans merci.
              Bilan : une quinzaine d’hospitalisation, dont l’un des membres fondateurs du Mouvement du 20 février, Oussama Khlifi, qui souffre d’un traumatisme crânien, 44 personnes arrêtées avant d’être relâchées, des téléphones portables et autres caméras confisquées, indique un communiqué du Mouvement du 20 février. Même les journalistes n’ont pas été épargnés. Au moins quatre d’entre eux, dont le photographe des quotidiens L’Economiste et Assabah, Abdelmajid Bizouat, ont fait les frais de la bavure policière. Poussant le Syndicat nationale de la presse marocaine (SNPM) à dénoncer leur « agression » et à appeler à un sit-in jeudi dans la capitale.

              L’Etat a-t-il peur ?
              Les autorités, par la voix du porte-parole du gouvernement, Khalid Naciri, justifient l’intervention des forces de l’ordre, en parlant de « marche non autorisée ». L’Association marocaine des droits humains condamne « cette intervention violente. C’est illégal car il s’agit d’un lieu public et la manifestation était pacifique ». Pour sa présidente, Khadija Ryadi « l’Etat a peur que ce centre soit dévoilé ». Un centre dont l’existence est également dénoncée par Amnesty International et Human Rights Watch (HRW), notamment dans son rapport de 2010. Mais le gouvernement continue de nier son existence.
              Inspections
              Après son collègue de l’Intérieur devant le Parlement il y a quelques semaines, le ministre de la Communication a lui aussi répété hier à propos de ce centre qu’ « il ne s'agit pas d'un lieu de détention secret, mais d'un siège administratif de la Direction générale de la surveillance du territoire ». Khalid Naciri a aussi fait savoir que ce lieu fera prochainement l’objet d’une visite d’inspection du procureur du roi, ainsi que du Conseil national des droits de l’Homme, créé en mars dernier.
              Ailleurs dans le royaume, comme à Casablanca, Fès et Tanger, des milliers de personnes étaient de nouveau dans les rues. Dans la capitale économique, entre 15 000 et 50 000 personnes se sont rassemblées en fin d’après-midi dans le quartier populaire de Hay Mohammady, toujours à l’appel du Mouvement du 20 février (section Casablanca).
              Un communiqué de la coordination des anciens détenus islamistes faisait état pour sa part, ce dimanche 15 mai, de l’arrestation de plus de 40 personnes à la préfecture de police de Fès, dans le but de les empêcher de venir assister au sit-in de Temara.

              Oumar Baldé
              Copyright ********.com

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              • #8
                C'est les barbus extrémistes qui sont derrière tout ça , comment ne pas torturer des kleb qui veulent se faire sauter en plein café et terroriser les gens ???

                Si le centre de Temara puni les extrémistes je dis tout simplement. Vive ce centre !!!

                Les manifestants qui sont en grande partie des barbus extrémistes profitent du peu de démocratie pour arriver a leurs fin ! Mais jamais ils ne pourront

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                • #9
                  ne baissons pas les bras contre ces sales bâtards qui nous gouvernent....


                  et dire que la tête à claques parlait de réformes....
                  Je suis dac avec toi... Ces jeunes font vraiment un excellent boulot.
                  Admirables !...

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                  • #10
                    Je soutiens de tout mon cœur ces jeunes et moins jeunes qui œuvre pour changer les chose dans ce pays et je leur dit de continuer leur combat car a force d’engagement et de militarisme on arrivera a se débarrasser de ce système makhzenite pourri !

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                    • #11
                      je vois pas ou est le probleme ? il y avait des disaines d'islamiste et d'extrimiste gauchiste qui avait pour mission d'entrer dans les bureaux des services secret marocain connus par tous le monde et de l'autre conte il y avait des milliers de marocains qui manifeste a casa et marrakech contre le terrorism.

                      alors des miliers qui sont contre le terrorism et des disaines avec le terrorism.

                      anyway dans tous les pays qui se respecte on ne peut pas tollerer que des ex prisionier terroriste et extrimiste d'entrer pour verifier s'il y a la torture dans le quartier general des services secret d'un pays, ni a washington ni a paris ni dans aucun pays qui se respecte, et c'est les organisations de droit de l'homme et la police qui a le droit de faire ce travaille et au maroc ils sont autoriser comme dans les rare pays democratique a le faire.

                      alors je vois pas ou est la polimique ? .

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                      • #12


                        Dernière modification par auscasa, 16 mai 2011, 16h48.

                        Commentaire


                        • #13
                          c'est du n'importe quoi cette manif
                          il y a des limites à tous même à la liberté. manifester devant le centre du DST est une chose irresponsable

                          Commentaire


                          • #14
                            Maroc, le Mouvement du 20 février à la croisée des chemins

                            Entre une participation aux réformes engagées par le Maroc et sa radicalisation le Mouvement du 20 février devient de plus en plus indécis. En décidant d’organiser une manifestation non autorisée, dimanche 15 mai, devant le siège administratif de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), à l’entrée de la ville de Témara, près de Rabat, bâtiment qu’ils ont qualifié de centre de détention secret, les membres du Mouvement du 20 février, et d’associations qui les soutiennent, ont enfreint la loi. L’ignorance de la loi n’excusant personne, …
                            Le Mouvement du 20 février, qui avait fini par s’attirer quelque sympathie de la part de citoyens déjà convaincus des vents de changement au Maroc, est en train de se radicaliser. En maintenant leur mot d’ordre d’organiser une manifestation en face du siège de la DGST à Témara, cette mouvance rompt avec le caractère citoyen qui lui a été estampillé. En effet, après avoir fait preuve de civisme, portant leur degré de maturité jusqu’à nettoyer les rues après leurs marches, un peu partout à travers les grandes agglomérations du Royaume, il est allé à l’encontre de l’interdiction. Ces manifestants, qui avaient fait sienne la proposition selon laquelle « La chandelle éclaire en se consumant » pour signifier leur ardeur à la tâche, s’érigeant en exemple, déçoivent grandement aujourd’hui. A Témara, les autorités ont appliqué le sacro-saint dicton « Force est à la loi ! ». Ils ont donc étaient dispersés par les forces de maintien de l’ordre, comme cela se passe dans tous les pays du monde, comme par exemple en France avec les CRS, ou aux Etats Unis avec les éléments du FBI. Au nom de l’intérêt général, les autorités qui ont jusqu’ici fait preuve de patience et de compréhension, pendant plus de 3 mois, ont stoppé net une manifestation non autorisée. Bien entendu, tout citoyen marocain qui se respecte déplore les dérapages à l’encontre de frondeurs, mais aussi de journalistes et autres professionnels des médias. Il est vrai que ces derniers temps, l’essoufflement de ce mouvement est devenu une réalité. Au lieu de s’inscrire davantage dans l’élan des réformes conforté par le discours du 9 mars, il s’engage dans des actes contreproductifs de moins en moins compris par l’opinion publique et les obserbvateurs. Pourtant, toutes leurs revendications ont été épousées par des associations, des partis politiques et autres instances telles que le CCDH, et des ONG, …
                            Aussi le constat unanime est qu’aujourd’hui, ces protestataires du 20 février sont en train de revenir sur les actions du Forum Vérité et Justice dénonçant les conditions de détentions qui ont abouti, il y a 10 ans sur l’Instance Equité et Justice, ou du Mouvement Matqish Bladi « Touche pas à mon pays », qui ont réfuté, il y a 8 ans, des actes terroristes et autres atteinte à l’intégrité territoriale, qui ont poussé les gouvernements successifs à engager des réformes.

                            A. S.

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                            • #15
                              Le problème c'est que ce mouvement des jeunes plein de promesse est en train d’être phagocyté par les extrémistes de gauche ( des nostalgiques du marxisme-léninisme) et l’extrémisme islamiste qui soubhanallah se retrouvent pour un même combat..

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