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Le Chef d'Etat Major de l'ANP Ahmed Gaïd Salah à peine de retour des Etats-Unis est en viste officielle en France depuis hier.
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Le chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), le général major Ahmed Gaïd Salah, effectue, depuis hier, une visite officielle en France, à l’invitation du général d’armée, Henry Bentegeat, chef d’état-major des armées françaises, indique un communiqué du ministère de la Défense nationale.
Cette visite qui fait suite à celle effectuée en Algérie au cours du mois de juin 2003 par le chef d’état-major des armées françaises Henry Bentegeat, «s’inscrit dans le cadre des perspectives de développement des relations de coopération militaire bilatérale et permettra aux deux parties d’examiner les questions d’intérêt commun», précise la même source.
La visite du chef d’état-major de l’ANP en France est le signe d’une coopération militaire algéro-francaise qui a été amorcée par la visite l’année dernière de la ministre de la Défense française, Michèle Alliot-Marie, qui avait annoncé l’extension au domaine militaire de la coopération entre les deux pays, à travers le dialogue dans le cadre des (5+5). Une initiative de coopération pour la sécurité entre les cinq pays de la rive nord et cinq autres de la rive sud de la Méditerranée. C’est dans ce cadre que s’inscrit l’escale de deux bâtiments de la marine française, le porte-hélicoptères Jeanne d’Arc et la frégate de lutte anti-sous-marine Georges Leygues, sur laquelle est embarqué le groupe école d’application des officiers de la marine nationale française, pour des manœuvres de sauvegarde, avec des bâtiments de la marine algérienne. Au cours de cette escale, le capitaine de vaisseau, Gilles Tillette, a souligné les liens «très profonds» entre les marines algérienne et française, avant de mettre l’accent sur la nécessité d’une coopération en Méditerranée. Un endroit, «où nous devons contrôler, surveiller et savoir ce qui se passe», a-t-il ajouté.
La visite de Gaïd Salah en France intervient juste après celle qu’il a effectuée aux Etats-Unis, au cours de laquelle, il a eu des discussions avec les responsables du Pentagone des opportunités de coopération militaire entre les deux armées, notamment dans les domaines de la formation des officiers algériens, ou de la lutte contre le terrorisme, pour laquelle l’Algérie est considérée par le pays d’accueil comme un «partenaire important» et au moment aussi où elle est associée à des opérations militaires conjointes dans la région.Il faut dire aussi que ces visites successives du chef d’état-major de l’ANP dans les capitales occidentales font partie du processus d’ouverture vers les armées occidentales, en vertu duquel l’ANP participe avec les forces de l’OTAN aux opérations de contrôle des routes marchandes en Méditerranée, conformément aux résolutions des Nations unies pour la lutte contre le terrorisme.
A rappeler également que depuis l’effondrement du bloc soviétique, l’Algérie a entrepris de diversifier ses sources d’achat en armement et d’équilibrer ses relations avec la Russie et l’Occident. Il semblerait que cela ait contribué à ouvrir une nouvelle ère pour l’Algérie dans ce domaine, après l’embargo qui lui a été imposé durant la décennie passée. Les pays occidentaux et les Etats-Unis affichent une disponibilité à étudier favorablement, dans le cadre de l’équilibre régional, la demande algérienne d’achat d’armes destinées à la lutte antiterroriste.
La France, pour sa part, qui suit avec intérêt les informations sur l’intention de l’Algérie de renouveler sa flotte d’avions militaires vieillissante, n’en souhaiterait pas moins être dans la course pour la vente de son avion «le rafale», qui n’a pas trouvé preneur auprès des pays du Golfe ou d’Asie.
Par La Tribune
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Le chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), le général major Ahmed Gaïd Salah, effectue, depuis hier, une visite officielle en France, à l’invitation du général d’armée, Henry Bentegeat, chef d’état-major des armées françaises, indique un communiqué du ministère de la Défense nationale.
Cette visite qui fait suite à celle effectuée en Algérie au cours du mois de juin 2003 par le chef d’état-major des armées françaises Henry Bentegeat, «s’inscrit dans le cadre des perspectives de développement des relations de coopération militaire bilatérale et permettra aux deux parties d’examiner les questions d’intérêt commun», précise la même source.
La visite du chef d’état-major de l’ANP en France est le signe d’une coopération militaire algéro-francaise qui a été amorcée par la visite l’année dernière de la ministre de la Défense française, Michèle Alliot-Marie, qui avait annoncé l’extension au domaine militaire de la coopération entre les deux pays, à travers le dialogue dans le cadre des (5+5). Une initiative de coopération pour la sécurité entre les cinq pays de la rive nord et cinq autres de la rive sud de la Méditerranée. C’est dans ce cadre que s’inscrit l’escale de deux bâtiments de la marine française, le porte-hélicoptères Jeanne d’Arc et la frégate de lutte anti-sous-marine Georges Leygues, sur laquelle est embarqué le groupe école d’application des officiers de la marine nationale française, pour des manœuvres de sauvegarde, avec des bâtiments de la marine algérienne. Au cours de cette escale, le capitaine de vaisseau, Gilles Tillette, a souligné les liens «très profonds» entre les marines algérienne et française, avant de mettre l’accent sur la nécessité d’une coopération en Méditerranée. Un endroit, «où nous devons contrôler, surveiller et savoir ce qui se passe», a-t-il ajouté.
La visite de Gaïd Salah en France intervient juste après celle qu’il a effectuée aux Etats-Unis, au cours de laquelle, il a eu des discussions avec les responsables du Pentagone des opportunités de coopération militaire entre les deux armées, notamment dans les domaines de la formation des officiers algériens, ou de la lutte contre le terrorisme, pour laquelle l’Algérie est considérée par le pays d’accueil comme un «partenaire important» et au moment aussi où elle est associée à des opérations militaires conjointes dans la région.Il faut dire aussi que ces visites successives du chef d’état-major de l’ANP dans les capitales occidentales font partie du processus d’ouverture vers les armées occidentales, en vertu duquel l’ANP participe avec les forces de l’OTAN aux opérations de contrôle des routes marchandes en Méditerranée, conformément aux résolutions des Nations unies pour la lutte contre le terrorisme.
A rappeler également que depuis l’effondrement du bloc soviétique, l’Algérie a entrepris de diversifier ses sources d’achat en armement et d’équilibrer ses relations avec la Russie et l’Occident. Il semblerait que cela ait contribué à ouvrir une nouvelle ère pour l’Algérie dans ce domaine, après l’embargo qui lui a été imposé durant la décennie passée. Les pays occidentaux et les Etats-Unis affichent une disponibilité à étudier favorablement, dans le cadre de l’équilibre régional, la demande algérienne d’achat d’armes destinées à la lutte antiterroriste.
La France, pour sa part, qui suit avec intérêt les informations sur l’intention de l’Algérie de renouveler sa flotte d’avions militaires vieillissante, n’en souhaiterait pas moins être dans la course pour la vente de son avion «le rafale», qui n’a pas trouvé preneur auprès des pays du Golfe ou d’Asie.
Par La Tribune
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