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L'education national va procéder au recrutement d'enseignement en Education Physique dans le secondaire où il y aurait au moins un déficit de 700 enseignants. Par ailleurs le ministre insiste sur le fait de ne pas interdire la mixité dans cette discipline contrairement à ce qui se pratique encore dans certains établissements comme c'était le cas lors de l'epreuves du BAC ou du BEF où la mixité n'était pas respectée. et qu'il faut que les mentalités évoluent.
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Le ministère de l’Education nationale va adresser, ces jours-ci, une instruction ministérielle exhortant l’ensemble des responsables des établissements scolaires à ne jamais interdire la mixité, notamment en matière d’éducation physique et sportive.
Le ministère va saisir, par ailleurs, le gouvernement pour l’ouverture de postes budgétaires dans cette discipline qui enregistre un déficit de plus de 700 enseignants. Le ministère de l’Education nationale compte recruter, avant la prochaine rentrée scolaire, des enseignants en éducation physique et sportive dans le cycle secondaire.
M. Boubekeur Benbouzid, qui s’est gardé de fournir d’amples détails sur le déficit enregistré dans l’encadrement de cette discipline, devenue obligatoire depuis l’année dernière seulement, compte parvenir à un taux d’encadrement normal.
Actuellement, selon une autre source du même ministère, le déficit est de l’ordre de 760 enseignants. Le gouvernement prendra en charge cette question en ouvrant des postes budgétaires avant le mois de septembre prochain, a indiqué le ministre de l’Education nationale, lors de sa visite d’inspection effectuée hier dans certains établissements scolaires de la capitale, où se déroulaient les épreuves d’éducation physique et sportive, entamées depuis hier à l’échelle nationale.
Le dossier traitant la question du recrutement est presque finalisé, a assuré le ministre qui a affirmé que dans une vingtaine de jours, le document sera discuté en conseil interministériel. Avec cette démarche, le secteur, a affirmé son premier responsable, n’aura plus besoin de campagne de recrutement en matière d’éducation sportive.
Des efforts doivent également être fournis en matière d’équipements et d’infrastructures. Actuellement, hormis certains établissements scolaires ayant bénéficié de moyens adéquats, les autres se contentent de réfectoires aménagés en salles de sports.
500 salles de sports seront d’ailleurs construites ces cinq prochaines années, a promis M. Benbouzid.
Une instruction ministérielle pour ne plus interdire la mixité
Le ministre de l’Education a caché mal sa colère, en découvrant que la journée d’hier a été exclusivement réservée aux candidats garçons.
«En dépit des différentes remarques adressées aux responsables d’établissement, l’année dernière, les épreuves sportives du bac et du BEF ont eu lieu séparément (garçons-filles). Un fait similaire ne se produira plus, a-t-il averti.
Une instruction ministérielle sera adressée aux différents responsables d’éducation et responsables d’établissement pour consacrer le principe d’égalité entre nos enfants scolarisés, dont celui de mixité.» Il est insensé, déplore M. Benbouzid, d’être tout au long de l’année scolarisé dans un milieu mixte, alors que les examens de sport ont lieu séparément.
Il est temps, dit-il, de changer les mentalités. En termes de chiffres, il faut savoir que 443 077 candidats au baccalauréat passeront leur épreuve de sport et 243 053 du cycle moyen. Ils seront répartis sur 1 500 centres d’examen, dont 60 à Alger.
Par Le Jeune Indépendant
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Le ministère de l’Education nationale va adresser, ces jours-ci, une instruction ministérielle exhortant l’ensemble des responsables des établissements scolaires à ne jamais interdire la mixité, notamment en matière d’éducation physique et sportive.
Le ministère va saisir, par ailleurs, le gouvernement pour l’ouverture de postes budgétaires dans cette discipline qui enregistre un déficit de plus de 700 enseignants. Le ministère de l’Education nationale compte recruter, avant la prochaine rentrée scolaire, des enseignants en éducation physique et sportive dans le cycle secondaire.
M. Boubekeur Benbouzid, qui s’est gardé de fournir d’amples détails sur le déficit enregistré dans l’encadrement de cette discipline, devenue obligatoire depuis l’année dernière seulement, compte parvenir à un taux d’encadrement normal.
Actuellement, selon une autre source du même ministère, le déficit est de l’ordre de 760 enseignants. Le gouvernement prendra en charge cette question en ouvrant des postes budgétaires avant le mois de septembre prochain, a indiqué le ministre de l’Education nationale, lors de sa visite d’inspection effectuée hier dans certains établissements scolaires de la capitale, où se déroulaient les épreuves d’éducation physique et sportive, entamées depuis hier à l’échelle nationale.
Le dossier traitant la question du recrutement est presque finalisé, a assuré le ministre qui a affirmé que dans une vingtaine de jours, le document sera discuté en conseil interministériel. Avec cette démarche, le secteur, a affirmé son premier responsable, n’aura plus besoin de campagne de recrutement en matière d’éducation sportive.
Des efforts doivent également être fournis en matière d’équipements et d’infrastructures. Actuellement, hormis certains établissements scolaires ayant bénéficié de moyens adéquats, les autres se contentent de réfectoires aménagés en salles de sports.
500 salles de sports seront d’ailleurs construites ces cinq prochaines années, a promis M. Benbouzid.
Une instruction ministérielle pour ne plus interdire la mixité
Le ministre de l’Education a caché mal sa colère, en découvrant que la journée d’hier a été exclusivement réservée aux candidats garçons.
«En dépit des différentes remarques adressées aux responsables d’établissement, l’année dernière, les épreuves sportives du bac et du BEF ont eu lieu séparément (garçons-filles). Un fait similaire ne se produira plus, a-t-il averti.
Une instruction ministérielle sera adressée aux différents responsables d’éducation et responsables d’établissement pour consacrer le principe d’égalité entre nos enfants scolarisés, dont celui de mixité.» Il est insensé, déplore M. Benbouzid, d’être tout au long de l’année scolarisé dans un milieu mixte, alors que les examens de sport ont lieu séparément.
Il est temps, dit-il, de changer les mentalités. En termes de chiffres, il faut savoir que 443 077 candidats au baccalauréat passeront leur épreuve de sport et 243 053 du cycle moyen. Ils seront répartis sur 1 500 centres d’examen, dont 60 à Alger.
Par Le Jeune Indépendant