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C'est la plus grande catastrophe aérienne que l'Arménie a pus compter. Le bilan est terrible car il y n'y a aucun survivant au crash de l'A320 de la compagnie arménienne Armavia. Une journée de deuil national a été décrété et l'A320 assurait une liaison entre Erevan et Sotchi qui se trouve dans le sud de la Russie.
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C'est la pire catastrophe aérienne de l'histoire de l'Arménie. Un Airbus A320 s'est abîmé en mer Noire par mauvais temps tôt mercredi matin, alors qu'il s'apprêtait à atterrir à l'aéroport Adler, près de Sotchi (Russie), tuant les 113 personnes qui se trouvaient à bord.
L'appareil de la compagnie arménienne Armavia effectuait la liaison entre la capitale arménienne, Erevan, et Sotchi (sud de la Russie) avec 105 passagers et huit membres d'équipage, a expliqué le porte-parole du ministère russe des Situations d'urgence, Viktor Beltsov.
Vingt-six Russes, un Ukrainien et un Géorgien se trouvaient parmi les passagers, les autres personnes à bord étant de nationalité arménienne, selon la compagnie aérienne. Mais selon l'agence de presse Interfax, citant un porte-parole de l'aviation civile arménienne, Gayane Davtian, il n'y avait ni Géorgiens ni Ukrainiens à bord.
Les président russe Vladimir Poutine et arménien Robert Kotcharian ont décrété un jour de deuil vendredi dans les deux pays, a annoncé le Kremlin.
Les responsables d'Armavia pensent que le mauvais temps est à l'origine de l'accident. Et d'après Viktor Beltsov, il s'agit de la cause la plus probable. La couverture nuageuse se trouvait à seulement 100 mètres du sol au moment de l'accident, a précisé le porte-parole du ministère russe des Situations d'urgence. Les enquêteurs ont exclu la piste terroriste.
L'A320 a disparu des écrans de contrôle à 2h15 heure locale à un peu moins de six kilomètres des côtes russes et s'est abîmé après avoir effectué un virage en direction de l'aéroport d'Adler, près de Sotchi, a rapporté Viktor Beltsov, en précisant que les pilotes s'apprêtaient à effectuer un atterrissage d'urgence.
Aucun survivant n'a été retrouvé parmi les 113 personnes, dont six enfants, qui se trouvaient à bord, ont annoncé des responsables de la région de Krasnodar du ministère des Situations d'urgence.
A l'aéroport d'Erevan, Gurgen Seroboyan, dont la fiancée de 23 ans, Lucenie Gevorkian, était hôtesse de l'air à bord du vol, pleurait à chaudes larmes en attendant le charter qui devait emmener les proches des victimes à Sotchi.
Là, depuis de longues heures, une centaine de membres des familles, quasiment tous Arméniens, attendaient dans l'angoisse, puis les larmes et les cris. Un homme, victimes d'une crise d'hystérie, a dû être évacué par ambulance.
Aram Sargasian, 22 ans, avait deux de ses oncles à bord de l'avion, qui venaient passer une semaine de vacances à Sotchi, où vit une importante communauté arménienne. "Je les adorais, tout ça est comme un mauvais rêve", soupirait-il.
Selon un responsable d'Armavia à Erevan, qui s'exprimait sous couvert de l'anonymat, les contrôleurs au sol de Sotchi avaient demandé au pilote de l'avion d'attendre avant d'atterrir en raison des mauvaises conditions climatiques. L'Airbus s'est ensuite abîmé en mer.
Des débris de l'appareil ont été retrouvés à proximité des côtes, a fait savoir M. Beltsov. Le fuselage gît par 400m de fond, selon Sergueï Koudinov, du ministère des Situations d'urgence. Les équipes de secours ont repêché 39 corps. Aucun ne portait de gilet de sauvetage, ce qui semble indiquer que les passagers n'ont pas eu le temps de les revêtir. La température de l'eau est de 12 degrés Celsius.
Un robot sous-marin doit être utilisé pour récupérer la boîte noire de l'appareil.
Armavia louait à bail l'A320, construit en 1995 et qui avait subi une révision complète l'année dernière.
Par AP
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C'est la pire catastrophe aérienne de l'histoire de l'Arménie. Un Airbus A320 s'est abîmé en mer Noire par mauvais temps tôt mercredi matin, alors qu'il s'apprêtait à atterrir à l'aéroport Adler, près de Sotchi (Russie), tuant les 113 personnes qui se trouvaient à bord.
L'appareil de la compagnie arménienne Armavia effectuait la liaison entre la capitale arménienne, Erevan, et Sotchi (sud de la Russie) avec 105 passagers et huit membres d'équipage, a expliqué le porte-parole du ministère russe des Situations d'urgence, Viktor Beltsov.
Vingt-six Russes, un Ukrainien et un Géorgien se trouvaient parmi les passagers, les autres personnes à bord étant de nationalité arménienne, selon la compagnie aérienne. Mais selon l'agence de presse Interfax, citant un porte-parole de l'aviation civile arménienne, Gayane Davtian, il n'y avait ni Géorgiens ni Ukrainiens à bord.
Les président russe Vladimir Poutine et arménien Robert Kotcharian ont décrété un jour de deuil vendredi dans les deux pays, a annoncé le Kremlin.
Les responsables d'Armavia pensent que le mauvais temps est à l'origine de l'accident. Et d'après Viktor Beltsov, il s'agit de la cause la plus probable. La couverture nuageuse se trouvait à seulement 100 mètres du sol au moment de l'accident, a précisé le porte-parole du ministère russe des Situations d'urgence. Les enquêteurs ont exclu la piste terroriste.
L'A320 a disparu des écrans de contrôle à 2h15 heure locale à un peu moins de six kilomètres des côtes russes et s'est abîmé après avoir effectué un virage en direction de l'aéroport d'Adler, près de Sotchi, a rapporté Viktor Beltsov, en précisant que les pilotes s'apprêtaient à effectuer un atterrissage d'urgence.
Aucun survivant n'a été retrouvé parmi les 113 personnes, dont six enfants, qui se trouvaient à bord, ont annoncé des responsables de la région de Krasnodar du ministère des Situations d'urgence.
A l'aéroport d'Erevan, Gurgen Seroboyan, dont la fiancée de 23 ans, Lucenie Gevorkian, était hôtesse de l'air à bord du vol, pleurait à chaudes larmes en attendant le charter qui devait emmener les proches des victimes à Sotchi.
Là, depuis de longues heures, une centaine de membres des familles, quasiment tous Arméniens, attendaient dans l'angoisse, puis les larmes et les cris. Un homme, victimes d'une crise d'hystérie, a dû être évacué par ambulance.
Aram Sargasian, 22 ans, avait deux de ses oncles à bord de l'avion, qui venaient passer une semaine de vacances à Sotchi, où vit une importante communauté arménienne. "Je les adorais, tout ça est comme un mauvais rêve", soupirait-il.
Selon un responsable d'Armavia à Erevan, qui s'exprimait sous couvert de l'anonymat, les contrôleurs au sol de Sotchi avaient demandé au pilote de l'avion d'attendre avant d'atterrir en raison des mauvaises conditions climatiques. L'Airbus s'est ensuite abîmé en mer.
Des débris de l'appareil ont été retrouvés à proximité des côtes, a fait savoir M. Beltsov. Le fuselage gît par 400m de fond, selon Sergueï Koudinov, du ministère des Situations d'urgence. Les équipes de secours ont repêché 39 corps. Aucun ne portait de gilet de sauvetage, ce qui semble indiquer que les passagers n'ont pas eu le temps de les revêtir. La température de l'eau est de 12 degrés Celsius.
Un robot sous-marin doit être utilisé pour récupérer la boîte noire de l'appareil.
Armavia louait à bail l'A320, construit en 1995 et qui avait subi une révision complète l'année dernière.
Par AP