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L'Autorité palestinienne et le Hamas accusés de torture

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  • L'Autorité palestinienne et le Hamas accusés de torture

    La Commission indépendante palestinienne pour les droits de l'homme (ICHR) accuse dans son rapport annuel l'Autorité palestinienne (AP) et le Hamas de torture et de détentions arbitraires.

    La commission, créée par le défunt président palestinien Yasser Arafat, met en garde contre la répétition d'erreurs commises par des pays arabes qui ont laissé les forces de sécurité devenir trop puissantes.

    Il s'agit du premier rapport de la commission depuis les soulèvements en faveur de la démocratie qui ont entraîné la chute des dirigeants tunisien et égyptien et ont gagné la Syrie et la Libye.

    "Nous devons éviter la mentalité de la 'sécurité avant tout' aux dépens des droits de l'homme, des libertés et de l'Etat de droit", dit le rapport.

    "Cette méthode est la voie la plus courte vers le gouffre - le gouffre des régimes policiers, sécuritaires que nous avons vu et voyons encore dans des pays autour de nous."

    La commission reproche notamment à l'Autorité palestinienne de sélectionner les candidats aux postes de fonctionnaires pour empêcher l'embauche de partisans du Hamas.

    Le rapport souligne que la torture et les détentions arbitraires ont continué tant en Cisjordanie, gouvernée par l'Autorité palestinienne, que dans la bande de Gaza, contrôlée par le Hamas.

    Le Hamas et le Fatah, groupe dirigé par Mahmoud Abbas, président de l'AP, ont conclu en avril un accord de réconciliation prévoyant la libération des détenus politiques des deux camps.

    Mais Mamdouh al Aker, président de la commission, a déclaré que l'impact de cet accord n'était pas encore ressenti. "Rien ne s'est produit sur ces questions qui font partie de la réconciliation", a-t-il dit à Reuters.

    Les forces de sécurité de l'AP ont permis vendredi à des partisans du Hamas de tenir un petit rassemblement à Ramallah.

    Aker a déclaré qu'il était "important que des civils supervisent l'appareil de sécurité".

    Il a expliqué qu'à défaut d'une telle supervision, il existait de nombreux exemples dans des pays arabes et ailleurs où les forces de sécurité exagéraient les menaces afin de renforcer leur position.

    Source: Reuters
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