« Il y a un problème de main‑d’œuvre dans beaucoup de régions. Au moment où l’on doit récolter la pomme de terre ou la tomate, ce problème se pose. A chaque fois, les agriculteurs cherchent des machines pour accélérer la récolte », a déclaré Rachid Benaïssa, ministre de l’Agriculture, invité ce mercredi 18 mai de la Chaîne III de la radio nationale.
Le soutien annuel de l’État à l’agriculture peut être revu à la hausse, selon le ministre. « Nous en discutons. Nous sommes intervenus dans la loi de finances complémentaire 2011, qui passera bientôt au Parlement, en raison de la hausse des prix sur le marché international. Il y aura une subvention pour les produits de large consommation. Il fallait donc augmenter les ressources. On est aux environs de 290 milliards de dinars », a‑t‑il précisé.
Il a indiqué que filière par filière, et en fonction des conditions climatiques, la production agricole se consolide et les gains à l’hectare s’améliorent. Une tendance constatée depuis trois ans. Il prévoit un bon rendement en blé dur à l’est et au centre du pays, l’ouest ayant été touché par la sécheresse. Une production correcte pour le blé tendre et l’orge est également attendue. Pour l’actuelle saison, la production de l’orge s’approchera, selon lui, des 45 millions de quintaux. « Nous sommes attentifs aux rendements par région. L’agriculture, c’est cela. Des années bonnes et des années moins bonnes », a‑t‑il noté.
Le ministre a parlé de l’existence d’un dispositif de leasing pour acquérir de grosses machines agricoles. Les agriculteurs, selon lui, ne sont pas obligés d’acquérir en toute propriété les machines. « Une moissonneuse‑batteuse peut être utilisée par plusieurs agriculteurs (…) elle est sollicitée deux mois par an. Il faut la rentabiliser au maximum. D’où le recours à la location de ces machines », a‑t‑il noté.
« Toute l’industrie du machinisme agricole est en cours de réhabilitation. Il y a un soutien à la fabrication locale lorsque les projets sont identifiés », a jouté M. Benaïssa. Il a cité en exemple la relance de la production de moissonneuses‑batteuses à Sidi Bel Abbès et des tracteurs à Constantine. « Depuis trois ans, nous essayons d’inculquer un esprit de professionnalisme et de renouveau. Nous avons renforcé la relation de l’agriculteur avec la terre grâce au règlement de la problématique du foncier agricole. Nous avons également clarifié les dispositifs de financement. C’est un travail de fond. Le professionnalisme passe par de meilleures maîtrises, technique et rendement. Cela fait appel au machinisme agricole. On veut travailler dans la durabilité », a‑t‑il souligné.
Par Merouane Mokdad
Le soutien annuel de l’État à l’agriculture peut être revu à la hausse, selon le ministre. « Nous en discutons. Nous sommes intervenus dans la loi de finances complémentaire 2011, qui passera bientôt au Parlement, en raison de la hausse des prix sur le marché international. Il y aura une subvention pour les produits de large consommation. Il fallait donc augmenter les ressources. On est aux environs de 290 milliards de dinars », a‑t‑il précisé.
Il a indiqué que filière par filière, et en fonction des conditions climatiques, la production agricole se consolide et les gains à l’hectare s’améliorent. Une tendance constatée depuis trois ans. Il prévoit un bon rendement en blé dur à l’est et au centre du pays, l’ouest ayant été touché par la sécheresse. Une production correcte pour le blé tendre et l’orge est également attendue. Pour l’actuelle saison, la production de l’orge s’approchera, selon lui, des 45 millions de quintaux. « Nous sommes attentifs aux rendements par région. L’agriculture, c’est cela. Des années bonnes et des années moins bonnes », a‑t‑il noté.
Le ministre a parlé de l’existence d’un dispositif de leasing pour acquérir de grosses machines agricoles. Les agriculteurs, selon lui, ne sont pas obligés d’acquérir en toute propriété les machines. « Une moissonneuse‑batteuse peut être utilisée par plusieurs agriculteurs (…) elle est sollicitée deux mois par an. Il faut la rentabiliser au maximum. D’où le recours à la location de ces machines », a‑t‑il noté.
« Toute l’industrie du machinisme agricole est en cours de réhabilitation. Il y a un soutien à la fabrication locale lorsque les projets sont identifiés », a jouté M. Benaïssa. Il a cité en exemple la relance de la production de moissonneuses‑batteuses à Sidi Bel Abbès et des tracteurs à Constantine. « Depuis trois ans, nous essayons d’inculquer un esprit de professionnalisme et de renouveau. Nous avons renforcé la relation de l’agriculteur avec la terre grâce au règlement de la problématique du foncier agricole. Nous avons également clarifié les dispositifs de financement. C’est un travail de fond. Le professionnalisme passe par de meilleures maîtrises, technique et rendement. Cela fait appel au machinisme agricole. On veut travailler dans la durabilité », a‑t‑il souligné.
Par Merouane Mokdad
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