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Séduire, draguer, harceler, ... où se trouve la limite.

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  • Séduire, draguer, harceler, ... où se trouve la limite.

    Avec ce scandale mondialement connu de DSK, tentons de distinguer la séduction, de la drague, ... jusqu'au harcèlement.
    Vous vous entez séducteur au minimum ? un peu dragueur, peut être même harceleur ? Les filles aussi sont concernées, peut être.

    -------------------------------
    DSK et les femmes, des relations ambiguës


    "Violeur, Dominique Strauss-Kahn ? Voilà une terrible calomnie." Dans sa biographie autorisée, Le Roman vrai de DSK (éd. du Moment, 2011), Michel Taubmann posait déjà la question qui hante les esprits depuis l'inculpation du patron du FMI. Même si l'épisode new-yorkais n'avait pas eu lieu, DSK aurait sans doute été amené, au cours de la campagne présidentielle, à s'expliquer sur certains aspects de sa vie privée.

    Libération a raconté lundi que DSK avait lui-même évoqué son rapport aux femmes comme l'un des principaux reproches qui pourraient lui être adressés dans sa campagne présidentielle. "Oui, j'aime les femmes… Et alors ? (…) Depuis des années on parle de photos de partouzes géantes, mais je n'ai jamais rien vu sortir… Alors qu'ils les montrent !", lançait-il quelques semaines avant son arrestation à New York.

    De la séduction à la drague un peu lourde... en allant jusqu'au harcèlement ? Un éventail de nuances ont été employées par les journalistes, biographes et collaborateurs qui ont approché Dominique Strauss-Kahn. Les relations de DSK avec les femmes ont parfois été évoquées dans la presse, mais du bout de la plume. Dans Le Monde du 4 novembre 1999, un portrait décrit élégamment le nouveau locataire de Bercy. Le grand argentier français serait "patelin et enjôleur" selon la journaliste Babette Stern, qui précise cependant, entre parenthèses, "au-delà parfois du raisonnable", laissant aux lecteurs le soin de faire le décryptage.

    "SÉDUCTEUR INVÉTÉRÉ"

    Des années plus tard, en juin 2006, Dominique Strauss-Kahn et Anne Sinclair – mariés depuis 1991 – accordent un entretien croisé au magazine L'Express. L'ancienne journaliste, à qui le magazine demande si elle souffre de la réputation de séducteur de son mari, répond : "Non ! J'en suis plutôt fière ! C'est important de séduire pour un homme politique."

    Dominique Strauss-Kahn serait un Casanova moderne, et la presse reprend régulièrement cette thèse : Paris Match, dans un portrait publié en octobre 2009, le décrit comme "le tombeur de ces dames." En avril 2011, Challenges le décrivait également en "séducteur invétéré".

    Un point de vue à nouveau défendu par Michel Taubmann. Dans sa biographie, l'auteur consacre une dizaine de pages, les dernières de l'ouvrage, à ce qu'il nomme "les trompettes de la rumeur". Il y décrit un homme victime de son sex-appeal. Un bel homme charismatique, alors que les autres politiques sont des "chauds lapins". "DSK aime les femmes. Mais les femmes l'aiment aussi." A l'Assemblée nationale, "Dominique était encore plus dragué que dragueur", peut-on encore lire.

    "UN CHIMPANZÉ EN RUT"

    Dominique Strauss-Kahn, séducteur agréé par sa femme et ses amis, a-t-il passé la frontière du badinage pour une cour trop insistante ? "A Paris, au bar de l'hôtel Lutetia, fréquenté par bon nombre de caciques du PS, on l'a remarqué trop pressant avec des jeunes femmes" note Le Monde du 18 mai. DSK serait déjà passé du badinage à l'agression, assure Tristane Banon, journaliste et écrivaine. En février 2007, lors de l'émission animée par Thierry Ardisson "93, Faubourg-Saint-Honoré" diffusée sur Paris Première, elle qualifie Dominique Strauss-Kahn de "chimpanzé en rut".

    La jeune femme raconte face à la caméra sa rencontre en 2002 – dans un cadre strictement professionnel – avec l'homme politique. A cette époque elle rédige un livre, Erreurs avouées. "Le principe était de demander [aux personnalités interrogées] la plus grosse erreur de leur vie, explique la jeune femme sur le plateau d'Ardisson. Il m'a répondu de la langue de bois, et il m'a dit qu'il me rappellerait s'il pensait à autre chose. Il m'a rappelée et m'a donné une adresse que je ne connaissais pas. (...) Je suis arrivée dans un appartement complètement vide. (...) Il a voulu que je lui tienne la main pour répondre. (...) Ça s'est très mal fini parce qu'on a fini par se battre. J'ai donné des coups de pied, il a dégrafé mon soutien-gorge, il a essayé d'ouvrir mon jean... J'ai fini par partir. Quand on se battait, je lui ai dit le mot 'viol', mais ça ne lui a pas fait peur plus que ça. Comme quoi il était accoutumé..."

    "LE SEUL VRAI PROBLÈME DE DSK"

    Toutefois, la journaliste ne porte alors pas plainte. "Je ne voulais pas être jusqu'à la fin de mes jours la fille qui a eu un problème avec un homme politique" explique-t-elle à Thierry Ardisson durant le même programme. Sa mère, élue socialiste, l'aurait convaincue de ne pas poursuivre DSK. Quant à l'émission elle même, elle n'inquiétera pas le député de Sarcelles, puisque le producteur choisit de couvrir d'un bip le nom de DSK lors de la diffusion.

    Selon Le Nouvel Observateur du 12 mai, Tristane Banon aurait voulu, à l'époque, raconter "par le menu ses rendez-vous avec DSK ". Mais le manuscrit "n'a jamais été publié" poursuit l'hebdomadaire, en affirmant que le document était en la possession de Ramzi Khiroun, l'un des conseillers en communication de Dominique Strauss-Kahn. Dans la biographie de Michel Taubmann, le même Ramzi Khiroun déclare que Tristane Banon n'avait qu'à porter plainte. Lundi, l'avocat de l'écrivaine a affirmé que sa cliente entendait le faire, neuf ans après les faits.

    Le 9 juillet 2007, alors que l'arrivée de Dominique Strauss-Kahn à la tête du FMI se dessine, Jean Quatremer, journaliste à Libération, estime dans une note de blog que "le seul vrai problème de Strauss-Kahn est son rapport aux femmes". Dans une institution internationale "où les mœurs sont anglo-saxonnes, note Jean Quatremer, un geste déplacé, une allusion trop précise, et c'est la curée médiatique", poursuivait le journaliste, estimant que la France ne pouvait pas "se permettre un nouveau scandale" en nommant Dominique Strauss-Kahn à la tête du FMI. Ramzi Khiroun, encore lui, demande alors, selon le journaliste, la suppression de la note de blog. En vain.

    LES AVANCES À UNE EMPLOYÉE DU FMI

    Le 18 octobre 2008, le Wall Street Journal révèle qu'une procédure d'investigation a été mise en œuvre au sein du FMI concernant son directeur, soupçonné de "comportement inapproprié" (selon la terminologie officielle de l'administration) vis-à-vis de l'une des économistes de l'organisation. L'administration s'inquiète alors d'un éventuel abus de pouvoir, mais DSK en ressort finalement blanchi.

    Subsiste une lettre que sa subordonnée à rédigée à l'intention des enquêteurs : "Je pense que M. Strauss-Kahn a abusé de sa position dans sa façon de parvenir jusqu'à moi. Je vous ai expliqué en détail comment il m'a convoquée plusieurs fois pour en venir à me faire des suggestions inappropriées. Malgré ma longue vie professionnelle, je n'étais pas préparée à des avances du directeur général du FMI."

    La réputation de DSK était "un secret de Polichinelle" dans le milieu politico-médiatique, assure Jean Quatremer dans Libération du 17 mai. "Les femmes qui voulaient éviter des ennuis savaient qu'il valait mieux éviter de se retrouver seules avec lui", poursuit-il. De l'affabulation partielle, rétorque Michel Taubmann : "Les journalistes ont tendance à croire sur parole toute femme qui prétend avoir été 'approchée' par l'actuel directeur du FMI. Certaines conquêtes sont imaginaires", écrit-il, déplaçant sciemment le problème sur le terrain de la séduction et des conquêtes féminines. Mais ce dont se plaignent certaines femmes ayant eu affaire à DSK relève davantage du harcèlement – voire de violences graves – que de la séduction.

    Le Monde
    Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
    L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants. Thomas Mann

  • #2
    La limite ?

    Dans ce genre de choses, la limite se situe le plus souvent là où le veux la femme généralement, sauf lorsqu'il y a assaut physique !
    "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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    • #3
      Harrachi78
      La limite ?
      Dans ce genre de choses, la limite se situe le plus souvent là où le veux la femme généralement, sauf lorsqu'il y a assaut physique !
      Le dragueur peut l'être vis à vis d'une fille, sans lui demander son consentement, puis le harcèlement peut être verbal, en suivant sa "proie, téléphonique, par SMS, mail, via de tierces personnes, ...
      Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
      L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants. Thomas Mann

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      • #4
        @Adhrar

        Bah, par définition déja, l'action de drague va de l'un vers l'autre, sans lui demander son avis à la cible au départ. Disons que la drague en elle-même est une sorte de "demande d'avis", une proposition faite selon des méthodes d'approche indirectes et l'on doit attendre le feedback pour savoir si on continue ou non.

        Or, le plus souvent c'est les hommes qui vont vers les femmes, et ils avancent (et avanceront) encore et encore tant que la concernée ne mets pas le hola de quelque manière que ce soit.

        Bien entendu, du moment où on signifie de manière claire que l'on est pas intéressé et que l'autre partie persiste, la limite à été franchie. Donc, la limite est très claire en la matière ... enfin, pour moi du moins ^^
        "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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        • #5
          le fameux psssssssssssssst c'est quoi ?
          شبابنا ساهي متزنك في المقاهي مبنك

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          • #6
            @Histo

            Un préliminaire ! ...
            "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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            • #7
              Harrachi78

              Donc en tout

              pssssssssssst ...Madmozel .........kech kech

              C'est bon c'est comme si tu as tout fait ....



              شبابنا ساهي متزنك في المقاهي مبنك

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              • #8
                Harrachi78
                Bien entendu, du moment où on signifie de manière claire que l'on est pas intéressé et que l'autre partie persiste, la limite à été franchie. Donc, la limite est très claire en la matière ... enfin, pour moi du moins ^^
                Je suis d'accord avec ta description. Il y a cependant ceux qui pensent qu'une fille n'osant pas répondre positivement, voir même repousser les avances ne le ferait que parce qu'elle n'ose pas "avouer", car culturellement cela est généralement mal considéré. Donc insister pour certains, fait partie intégrante du jeux, cours moi derrière pour que je résiste, pour voir ton endurance d’homme déterminé pour me mériter.
                Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
                L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants. Thomas Mann

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                • #9
                  C'est bon c'est comme si tu as tout fait .
                  ça c'est juste le Bip !

                  Commentaire


                  • #10
                    Bonjour

                    Dans le cadre du travail, on n'a pas à draguer ou se faire draguer. C'est grave et il faut que cela soit sanctionné. Il ne manquerait plus qu'attendre que ça dérape vers autre chose !

                    Trop de choses sont pardonnées sous le couvert de la "séduction"... la séduction se fait à deux et en dehors du travail. La drague est réservée à ceux qui ne connaissent pas le respect envers les autres.

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                    • #11
                      La réputation de DSK était "un secret de Polichinelle" dans le milieu politico-médiatique, assure Jean Quatremer dans Libération du 17 mai. "Les femmes qui voulaient éviter des ennuis savaient qu'il valait mieux éviter de se retrouver seules avec lui", poursuit-il. De l'affabulation partielle, rétorque Michel Taubmann : "Les journalistes ont tendance à croire sur parole toute femme qui prétend avoir été 'approchée' par l'actuel directeur du FMI. Certaines conquêtes sont imaginaires", écrit-il, déplaçant sciemment le problème sur le terrain de la séduction et des conquêtes féminines. Mais ce dont se plaignent certaines femmes ayant eu affaire à DSK relève davantage du harcèlement – voire de violences graves – que de la séduction.
                      Toutefois, la journaliste ne porte alors pas plainte. "Je ne voulais pas être jusqu'à la fin de mes jours la fille qui a eu un problème avec un homme politique" explique-t-elle à Thierry Ardisson durant le même programme. Sa mère, élue socialiste, l'aurait convaincue de ne pas poursuivre DSK. Quant à l'émission elle même, elle n'inquiétera pas le député de Sarcelles, puisque le producteur choisit de couvrir d'un bip le nom de DSK lors de la diffusion.
                      C'est bien cela la banalisation dont j'ai parlé sur un autre topic (MisterO si tu passes par là).
                      Les hommes en France (et même certaines femmes) sous estiment le harcèlement sexuel et lui pretent des mots gentils genre, don juan ou séducteur (tant pis pour ses vitimes..personne ne s'en soucie), moi je préfère le mot obsédé sexuel.

                      Celui qui ne sait pas maitriser ses pulsions n'est ni plus ni moins qu'un malade et doit songer à se faire soigner.
                      Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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                      • #12
                        *Mandragora* Bonjour

                        Dans le cadre du travail, on n'a pas à draguer ou se faire draguer. C'est grave et il faut que cela soit sanctionné. Il ne manquerait plus qu'attendre que ça dérape vers autre chose !

                        Trop de choses sont pardonnées sous le couvert de la "séduction"... la séduction se fait à deux et en dehors du travail. La drague est réservée à ceux qui ne connaissent pas le respect envers les autres.
                        Et pourquoi il serait inconvenant de se séduire au travail, comme au sport, en vacance, sur un forum, ... dans tous les lieux de vie. Il parait même que c'est au travail que la plupart des couples se sont formés.
                        Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
                        L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants. Thomas Mann

                        Commentaire


                        • #13
                          Dans le cadre du travail, on n'a pas à draguer ou se faire draguer. C'est grave et il faut que cela soit sanctionné. Il ne manquerait plus qu'attendre que ça dérape vers autre chose !

                          Trop de choses sont pardonnées sous le couvert de la "séduction"... la séduction se fait à deux et en dehors du travail. La drague est réservée à ceux qui ne connaissent pas le respect envers les autres.
                          il faut démissionner pour pouvoir draguer maintenant

                          Commentaire


                          • #14
                            Bonjour Adh

                            J'espère que tu vas bien.

                            Par respect à ses collègues, aux lieux et à son salaire On n'est pas payé pour séduire ou draguer.

                            Je n'appellerais pas ca de la drague ou de la séduction, des gens qui se parlent et qui se trouvent des affinités, dans le respect. En dehors du travail, ils peuvent approfondir ces connaissances et faire ce qu'ils veulent si ca leur chante, ...

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                            • #15
                              *Mandragora*, voilà, j'ai trouvé des références :

                              En Europe, selon une étude de la société Monster, près de 30 % des couples se sont rencontrés au travail. Le monde professionnel est favorable aux rencontres car les collègues ont nécessairement des points communs : mêmes diplômes, parfois mêmes centres d'intérêts. Chacun y fait attention à soi, se montre sous son meilleur jour. "Le pyjama et les cheveux sales sont réservés à la maison", sourit Loïck Roche, psychologue auteur de Cupidon au travail. Certaines entreprises encouragent les relations extra-professionnelles en organisant des pots, des soirées, des séminaires.

                              "Le milieu du travail est tout simplement aphrodisiaque", lâche même Alain Samson, auteur du livre Sexe et flirt au bureau. Selon la même étude Monster, 50 % des salariés s'accordent régulièrement des moments de rêverie où ils se mettent en scène avec leur collègue. Une partie d'entre eux passent à l'acte. D'après Loïck Roche, avoir une relation sexuelle avec un membre de son entourage professionnel arrive une fois tous les sept ans environ.

                              le Monde

                              http://www.lemonde.fr/societe/articl...9323_3224.html
                              Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
                              L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants. Thomas Mann

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