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Le professionnalisme est tributaire d’une meilleure maîtrise technique de l’agriculture»

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  • Le professionnalisme est tributaire d’une meilleure maîtrise technique de l’agriculture»

    “Depuis trois ans, nous essayons d’inculquer un esprit de professionnalisme et de renouveau à tous les acteurs impliqué dans le développement agricole ». Ce sont là les propos du ministre de l’Agriculture et du Développement rural résumant toute la dynamique du secteur dans le sillage de la nouvelle politique agricole mise en œuvre en 2009. Le Dr Rachid Bénaïssa qui était, hier, l’invité de la rédaction de la Chaîne III, ajoutera, que cet esprit est en train de s’incruster durablement, dans les mentalités, grâce, d’abord, aux décisions qui sont venues renforcer la relation entre l’agriculteur et la terre dans le cadre du règlement de la problématique du foncier agricole et ensuite, à la clarification des dispositifs de financement, deux fondements qui, aujourd’hui sont réglés. « Il reste le professionnalisme qui, lui, passe par une meilleure maîtrise technique pour un meilleur rendement, ce qui exige de faire appel au machinisme agricole, car on veut travailler dans la durabilité », dira le ministre. A ce propos, il soulignera les aides de l’Etat pour promouvoir ce créneau « au regard de la demande qui est en train de s’exprimer et que nous encourageons et accompagnerons ». Et de préciser que l’acquisition de machines agricoles est soutenue par plusieurs formules de financement dont la formule usuelle, par achat direct, et le leasing pour les grosses machines. Dans le même contexte, le ministre a mis en avant le soutien de l’Etat à la production locale, pour évoquer la réhabilitation des complexes de Sidi Bel-Abbès (moissonneuses-batteuses) et de Constantine pour les tracteurs. Aussi, les aides concernent les industriels privés qui investissent dans ce segment, a indiqué le Dr Bénaïssa.
    Ces aides, a-t-il ajouté, concernent toutes les exploitations agricoles en sus des unités de transformation et de conditionnement. A une question relative à la production, le ministre a affirmé que celle-ci se consolide et les gains à l’hectare s’améliorent. A ce titre, il prévoit un bon rendement en blé dur à l’Est et au Centre du pays, l’Ouest ayant été touché par la sécheresse. Une production correcte pour le blé tendre et l’orge est également attendue. Pour la saison en cours, la production de l’orge s’approchera, selon lui, des 45 millions de quintaux.
    Le ministre plaidera, d’autre part, pour la création « d’un mouvement de base » pour une meilleure synergie dans l’action, à la faveur de la loi sur le foncier agricole qui permet la mutualisation des exploitants dans le cadre de groupements d’intérêts communs.
    Quant à une éventuelle suppression de la taxe sur le blé dur importé, instituée il y a quelques mois, le ministre a précisé que cette dernière a été instaurée à un moment où il fallait protéger le produit national et inciter les transformateurs à utiliser le blé local. « Aujourd’hui, la donne est meilleure, a-t-il dit, avec l’installation des conseils interprofessionnels et avec la réorganisation du secteur ». Toutefois, « cette taxe a été instituée par une loi et ne peut être supprimée que par une loi » a-t-il précisé. Aussi, la LFC ne peut pas plancher sur ce volet et ne peut prendre que ce qui a été décidé lors du Conseil des ministres du 22 février.
    « On en discutera pour les autres lois » enchaînera-t-il. Concernant la production laitière, le ministre a affirmé que l’Etat poursuivra ses aides pour que le sachet du lait pasteurisé reste maintenu à 25 DA, mais aussi pour encourager la production. Les actions de l’Etat visent, en fait, la structuration de cette filière et à éviter les effets des fluctuations sur les marchés externes.
    D. Akila
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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