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Astana (awp/afp) - La Berd, qui soutient depuis vingt ans les pays d'Europe de l'Est et de l'ex-URSS, a appelé vendredi ses Etats actionnaires, réunis pour deux jours au Kazakhstan, à l'autoriser à investir en Afrique du Nord, pour y soutenir les processus de démocratisation.
Le président de l'institution, Thomas Mirow, a plaidé pour une évolution de ses statuts, qui ne lui permettent pour l'instant d'intervenir qu'en Europe, en ex-URSS et en Mongolie.
"Cette année, commme vingt ans plus tôt, nous assistons à des événements historiques, cette fois dans le monde arabe et en Afrique du Nord", a affirmé M. Mirow, dressant ainsi un parallèle entre l'effondrement du communisme et les révolutions en Egypte ou en Tunisie.
Or, "ce qui se produit dans cette région est d'une importance majeure pour nous tous" et "les peuples de cette région méritent autant que les nôtres de voir leurs aspirations politiques soutenues par des gains économiques tangibles", a-t-il plaidé, ajoutant que la Berd se devait de "partager son expérience" avec les pays arabes aspirant à la démocratie.
Selon les indications qui ont filtré ces dernières semaines, les actionnaires de la Berd, dont la décision sera annoncée samedi, devraient approuver largement un tel élargissement de sa mission.
La France défend avec ardeur ce projet, et l'Allemagne et les Etats-Unis, qui figurent également parmi les principaux contributeurs de la Berd, ont réitéré ces derniers jours leur soutien.
La Berd est active aujourd'hui dans 29 pays, allant de l'Europe centrale et orientale à l'Asie centrale et de la Baltique au Bosphore.
L'Egypte a déjà demandé formellement à rejoindre la zone d'intervention de la Berd, et le Maroc a fait part de son "vif intérêt" pour y être lui aussi inclu. La Tunisie figure également au premier rang des pays où la Banque pourrait s'implanter.
tt
(AWP / 20.05.2011 15h01)
Le président de l'institution, Thomas Mirow, a plaidé pour une évolution de ses statuts, qui ne lui permettent pour l'instant d'intervenir qu'en Europe, en ex-URSS et en Mongolie.
"Cette année, commme vingt ans plus tôt, nous assistons à des événements historiques, cette fois dans le monde arabe et en Afrique du Nord", a affirmé M. Mirow, dressant ainsi un parallèle entre l'effondrement du communisme et les révolutions en Egypte ou en Tunisie.
Or, "ce qui se produit dans cette région est d'une importance majeure pour nous tous" et "les peuples de cette région méritent autant que les nôtres de voir leurs aspirations politiques soutenues par des gains économiques tangibles", a-t-il plaidé, ajoutant que la Berd se devait de "partager son expérience" avec les pays arabes aspirant à la démocratie.
Selon les indications qui ont filtré ces dernières semaines, les actionnaires de la Berd, dont la décision sera annoncée samedi, devraient approuver largement un tel élargissement de sa mission.
La France défend avec ardeur ce projet, et l'Allemagne et les Etats-Unis, qui figurent également parmi les principaux contributeurs de la Berd, ont réitéré ces derniers jours leur soutien.
La Berd est active aujourd'hui dans 29 pays, allant de l'Europe centrale et orientale à l'Asie centrale et de la Baltique au Bosphore.
L'Egypte a déjà demandé formellement à rejoindre la zone d'intervention de la Berd, et le Maroc a fait part de son "vif intérêt" pour y être lui aussi inclu. La Tunisie figure également au premier rang des pays où la Banque pourrait s'implanter.
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(AWP / 20.05.2011 15h01)
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