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Pas d’argent pour les marchés publics au Maroc?

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  • Pas d’argent pour les marchés publics au Maroc?

    • Ces inquiétants retards des chantiers publics!
    • Plusieurs projets au ralenti ou à l’arrêtA l’origine, l’allongement des délais de paiement



    Des opérateurs de BTP signalent plusieurs retards de chantiers publics et de paiement. Le gouvernement serait-il en train de serrer les budgets?

    Il est encore trop tôt pour en tirer des conclusions. Reste que la tendance est là. Le retard accusé par plusieurs chantiers d’infrastructure publics inquiète sérieusement les opérateurs du BTP. Etudes techniques, routes, voiries… Les projets fonctionnant au ralenti, voire pratiquement à l’arrêt sont légion. L’explication avancée par les opérateurs réside notamment dans les défauts de paiement. Selon le patron d’une importante entreprise de BTP, les délais de paiement s’élèvent en moyenne à 120 jours, mais dans certains cas, ils peuvent atteindre un an!

    «La situation est très grave. Les services de l’Etat n’honorent pas leurs engagements financiers. Ce qui met certaines entreprises du BTP sous pression car elles ne peuvent plus payer ni leurs fournisseurs ni leurs employés. D’où les fréquents arrêts des chantiers», affirme-t-on auprès d’une entreprise.

    Cette situation est attribuée au retard pris par le visa des reports de crédits, qui n’est intervenu que depuis début avril. Mais le blocage demeure encore au niveau de certaines administrations publiques. Plusieurs associations professionnelles ont déjà saisi le département de Mezouar pour le sensibiliser à la gravité de la situation. Parmi elles, la Fédération marocaine du conseil et de l’ingénierie (FMCI), qui est membre de la confédération patronale.

    Il est question «d’annulation pure et simple du paiement de plusieurs marchés réalisés et d’autres attribués et visés»
    . Des annulations qui font suite à la note circulaire envoyée le 20 janvier 2011 par le ministère des Finances aux ordonnateurs et comptables publics concernant, entre autres, le réaménagement de certaines procédures de gestion de comptes d’affectation spéciale (CAS). En effet, la décision de l’argentier du Royaume porte sur l’annulation des engagements n’ayant pas fait l’objet d’ordonnancement durant la période allant du 1er janvier 2008 au 31 décembre 2010 (article 36 de la loi de Finances 2011). La décision concerne les opérations de dépenses des comptes d’affectation spéciale reportées depuis 2007 sur l’exercice 2008 et plus. Il s’agit surtout d’engagements qui n’ont pas été confirmés (entre le 1er janvier et le 31 décembre 2010). Du coup, ils sont annulés de droit.

    Pour sa part, la direction des routes du département de l’Equipement a diffusé, le 22 février dernier, une circulaire demandant à toutes les directions provinciales et régionales d’annuler les appels d’offres lancés dans le cadre du programme quinquennal 2010-2014 et qui n’ont pas été validés. La mesure concerne les offres ayant déjà reçu des décisions d’ouverture des plis et cumulant un retard de 90 jours entre la date de l’ouverture des offres et le 10 février 2011.

    Les appels d’offres n’ayant pas reçu de décision d’ouverture des plis d’office sont également annulés. Le décret relatif au marché public prévoit justement la possibilité pour le maître d’ouvrage d’annuler un marché public si, par exemple, les conditions économiques du projet ont changé. Ce qui est de bonne guerre. Sauf que cette année, le volume des annulations est plus important que les années précédentes. L’on affirme d’ailleurs dans les milieux du BTP que pour la seule direction des routes du ministère de l’Equipement, pas moins de 400 marchés ont été annulés.

    Un chiffre que nous n’avons pas pu vérifier auprès de la tutelle. Pour les opérateurs économiques, il n’y a pas de doute. Ce changement signifie que le gouvernement ne dispose pas des ressources financières suffisantes pour réaliser les chantiers programmés. Pour rappel, suite à la flambée de certaines matières premières, telles que le pétrole, le gouvernement a dû injecter 15 milliards de DH dans le budget de la Caisse de compensation. Et plus récemment, une augmentation des salaires des fonctionnaires, de l’ordre de 600 DH, a été consentie dans le cadre du dialogue social, sans oublier la revalorisation des pensions de retraite. Autant de dépenses qui n’étaient pas prévues par la loi de Finances 2011.

    Hassan EL ARIF
    Dernière modification par manamani, 20 mai 2011, 16h07.

  • #2
    il n’y a pas de doute. Ce changement signifie que le gouvernement ne dispose pas des ressources financières suffisantes pour réaliser les chantiers programmés. Pour rappel, suite à la flambée de certaines matières premières, telles que le pétrole, le gouvernement a dû injecter 15 milliards de DH dans le budget de la Caisse de compensation. Et plus récemment, une augmentation des salaires des fonctionnaires, de l’ordre de 600 DH, a été consentie dans le cadre du dialogue social, sans oublier la revalorisation des pensions de retraite. Autant de dépenses qui n’étaient pas prévues par la loi de Finances 2011.
    normal les caisses du makhzen sont vide,

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    • #3
      faillite ou cessation de paiement ? la question merite d'etre posée lorsqu'unétat est incapable d'honoré ses engagements

      Il est question «d’annulation pure et simple du paiement de plusieurs marchés réalisés et d’autres attribués et visés».

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      • #4
        faillite ou cessation de paiement ? la question merite d'etre posée lorsqu'unétat est incapable d'honoré ses engagements
        il reste 10% de maroc telecom a vendre m6 est sur le dossier pas de soucis

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        • #5
          un demi million de hach exporté et le tour est joué ...



          merci pour votre inquiétude...

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          • #6
            exporter ? on ne parle pas de devises

            le maroc n'a même pas des DH pour honorer ses engagement

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            • #7
              Selon mister clover qui veut faire la revolution contre le Makhzen il faut créer une nouvelle monnaie la dose de zetla comme les Romains avec le sel

              On appellera cette révolution la ZELAOUIA ,ben quoi?? comme la révolution du JASMIN
              "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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              • #8
                Enfin,les marocains se reveillent et acceptent le fait,que le Maroc est en etat de cessation de paiement,le pays est endette jusqu'au cou.

                Au Maroc,ils font tout a credit,ils n'ont pas le sou.

                Tout l'argent que rapporte le tourisme,va directement dans les caisses des tours-operateurs etrangers.

                Les marocains ne recoivent que des miettes,ils ne font que chanter,danser et fumer pour amuser la galerie.

                On nous parle de 10 millions de touristes,celui qui va chercher quelques joints au Rif,est compte comme touriste.

                Enfin,le Maroc se reveille de son cauchemar,un peu grace a la faillite du makhzen,qui terrorise le peuple marocain.

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                • #9
                  Kimporte!
                  Du calme! Ta haine pour le maroc te fait délirer. Ta vésicule biliaire va éclater.
                  Prends une aspirine sinon une servisa barda ou une douche skhouna.

                  En faillite ou pas; y'a tjrs des tomates et des sardines pour le peuple et nos factures. On les honore.
                  Le Nif allongé type Pinokio; on vous le laisse

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                  • #10
                    En effet, la décision de l’argentier du Royaume porte sur l’annulation des engagements n’ayant pas fait l’objet d’ordonnancement durant la période allant du 1er janvier 2008 au 31 décembre 2010 (article 36 de la loi de Finances 2011)
                    C'est légal, tout cela ?

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                    • #11
                      Il est encore trop tôt pour en tirer des conclusions.
                      depuis 2000 ont nous annonces " L'apocalypse new" ,et portant ca marche, la croissance est la ?
                      le "fasoukh" marche bien avec les têtes a zéro

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                      • #12
                        Démission

                        C’est assez! Des grèves partout dans les services publics. La justice paralysée depuis des mois; les administrations communales bloquées; l’enseignement, la santé désorganisés par des grèves; des violences comme jamais vues au Sahara, à Khouribga, dans les prisons,…; des administrations, des corps comme les Chambres de commerce sommés d’employer des personnes sans titre ni compétence; des références de liberté et de réformes, comme celles du 20 février, usurpées et détournées par des noyauteurs professionnels; des manifestations revendicatives, parfois justifiées, d’autres fois ahurissantes mais qui prennent le contrôle total du débat politique…

                        Les citoyens marocains ont le sentiment que l’Etat est absent ou inconscient.

                        Heureusement que les entreprises tournent. Heureusement que la société civile, elle, fait preuve d’un sang-froid exceptionnel, devant le désordre généralisé qui s’installe dans les institutions. Le gouvernement, lui, semble complètement «off shore»: il laisse le pays à vau-l’eau.

                        Face à un gouvernement aussi absent, les familles, les citoyens s’interrogent sur leur lendemain. Ils ont le sentiment que l’Etat les a abandonnés, que pour de sombres calculs politiciens, le terrain est livré à des groupes et groupuscules de tous poils.
                        Il faut que le gouvernement prenne ses responsabilités et gouverne effectivement le pays, ce pour quoi il a été nommé.
                        Si les choses continuent ainsi, nul ne peut garantir que le Maroc arrivera en bon état aux prochaines échéances électorales. Il y a péril en la demeure.

                        Il est faux de prétendre que le gouvernement n’a pas les moyens d’exercer le pouvoir. La Constitution actuelle lui donne toutes les prérogatives nécessaires. Ce mythe de «gouvernement de l’ombre» ne sert qu’à justifier l’immobilisme.

                        La situation est grave: il est temps de le dire. Si le Premier ministre n’est pas capable de remplir ses fonctions, alors, dans l’intérêt du pays, il doit démissionner.

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                        • #13
                          le Maroc vit au dessus de ses moyens, c'est évident. wait and see

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                          • #14
                            Les espagnols sont sorti hier dans les rues parce qu'ils ont faim...

                            Nous il n'y a que les factures qu'on n'arrive pas à payer certes mais on mange bien hamdoullah

                            Apres c'est Dieu qui rasak, La preuve ! je connais un pays qui à beaucoup d'argent en banque mais où les gens ne sont pas heureux tout est une question de Baraka

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                            • #15
                              Il faut remercier ces algériens du forum qui pensent à nos soucis même si cela à été répété depuis des années sans que le Maroc n'enregistre que.... de la croissance...

                              On pensera à eux quand la manne pétrolière cessera de payer tout rubis sur ongle (avec bien sur les dessous de table pour la mafia qui gère l’Algérie..)

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