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Maroc: La croissance s'est établie à 4.6% au premier trimestre

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  • Maroc: La croissance s'est établie à 4.6% au premier trimestre

    La valeur ajoutée agricole en hausse de 4,7% et le PIB non agricole de 4,5%. Les exportations industrielles dopées par le phosphate et le textile. La consommation des ménages progresse de 4,8%. Une prévision de croissance de 4,5% au deuxième trimestre en cours.


    Sous l’effet d’une dynamique agricole porteuse, alors qu’elle avait baissé en 2010, l’activité économique est repartie à la hausse, selon les calculs effectués par le Haut commissariat au plan.
    En effet, le PIB sur les trois premiers mois de 2011 a progressé de 4,6%, contre 4% à la même période de 2010 et contre 2,8% au trimestre précédent, c’est-à-dire le quatrième trimestre de 2010 (voir graphe). Ce résultat proviendrait d’une hausse du PIB non agricole de 4,5% et d’une augmentation de la valeur ajoutée agricole de 4,7%.
    L’activité non agricole est tirée principalement par le secteur tertiaire, et certaines branches du secteur secondaire, notamment le BTP et les mines. Dans le secteur tertiaire, c’est le transport qui, en liaison avec la nouvelle donne agricole, a continué un dynamisme qu’il avait déjà enregistré un trimestre auparavant. Sa valeur ajoutée a en effet progressé de 2,2% au lieu de 1,7% au quatrième trimestre de 2010. Le transport et le commerce étant intimement liés, ce dernier a également évolué favorablement. Mais le point positif, c’est surtout la bonne tenue des activités touristiques dont on aurait pu penser qu’elles pâtiraient des événements qui ont secoué (et secouent encore) la région : les nuitées ont augmenté de 7%, les arrivées de 6% et les recettes voyages de 6,9%. En revanche, pour le deuxième trimestre, et peut-être aussi pour le troisième, les perspectives paraissent moins prometteuses, selon les anticipations des professionnels qui tablent sur une baisse des réservations, notamment dans le tourisme d’affaires et l’incentive. Les raisons de ce pessimisme sont connues, nul besoin de s’y étendre.
    Dans le secondaire, le secteur des phosphates, qui a terminé l’année 2010 avec un chiffre d’affaire à l’export en hausse de 97%, aborde 2011 sous de bons auspices, en raison de la forte demande mondiale (Brésil, Inde, Etats-Unis, notamment) et de hausse des prix qui en découle. Selon les données de l’Office des changes, les ventes de phosphates et dérivés au premier trimestre de 2011 ont augmenté de 55% à 10,2 milliards de DH par rapport au trimestre correspondant de 2010. Le textile, lui aussi, présente des chiffres flatteurs avec des exportations dont la valeur a augmenté de 15,4%.

    Reprise du BTP : +11,5% pour les ventes de ciment

    L’activité dans l’énergie, en revanche, s’est ramollie en comparaison avec le dynamisme qu’elle avait affiché en 2010, alors même que la consommation est en hausse. Les raisons de ce repli sont liées à la forte hausse des matières premières énergétiques sur le marché international ; d’où le ralentissement (+2,4 % au lieu de +7,1%) de croissance de la production électrique, notamment celle issue des centrales thermiques, fonctionnent au fioul et au gasoil, ainsi que le fléchissement de la production de raffinage. D’ailleurs, conséquence de la hausse du baril de pétrole, les importations de brut (destinées justement au raffinage) ont baissé de 7,8% en volume, tout en s’étant appréciée de 19% en valeur.
    Toujours dans le secteur secondaire, le BTP paraît sortir progressivement du marasme dans lequel il était plongé depuis deux ans. Cela apparaît au travers de l’amélioration du baromètre de cette activité, la reprise des ventes de ciment : 3,75 millions de tonnes de ciment ont été vendues à fin mars 2011, soit une hausse de 11,5% par rapport à mars 2010. Tout le monde le dit, en particulier les professionnels du secteur, ce regain d’optimisme est à mettre sur le compte de la relance de la production du logement social.
    Le secteur primaire, lui, présente des perspectives favorables, notamment en matière de céréales dont la récolte annoncée est de 87,6 millions de quintaux. Les autres activités du secteur primaire ont des profils plutôt contrastés, du moins à en juger par l’exportation de leurs produits. En effet, les exportations de crustacés, mollusques et coquillages ont augmenté de 23,3% et celles des fruits frais de 27,5%. Par contre, les exportations d’agrumes, de pommes de terre et de poissons frais ont baissé respectivement de 6,1%, 77,6% et 11,1%.
    Mais, ne l’oublions pas, la bonne tenue de l’activité, qu’elle soit primaire ou autre, n’est pas fondamentalement déterminée par les seuls marchés extérieurs. C’est la demande interne, pour l’essentiel, qui tire la croissance économique. Selon les estimations du HCP, en effet, la consommation finale (ménages + administrations publiques) au premier trimestre 2011 aurait évolué de manière soutenue. La consommation publique, en liaison avec la hausse des dépenses de fonctionnement (ce qui est bon pour le PIB ne l’est pas forcément pour les finances publiques), a augmenté de 3,1% et celle des ménages de 4,8%. La modération des prix à la consommation (+1,6%, contre 2,2% le trimestre précédent) et bien sûr la disponibilité de produits agricoles y ont fortement contribué ; les transferts des MRE marquant néanmoins une quasi-stagnation sur le premier trimestre (+0,8%). Il faut signaler ici que l’indice de confiance des ménages (ICM) du HCP a baissé (-1,7 point) par rapport à son niveau du premier trimestre 2010, même si par rapport au quatrième trimestre de 2010, il a au contraire crû de 3,7 points (voir encadré).

    Investissements étrangers en baisse de 5%

    Enfin, l’investissement, autre variable de la demande interne, aurait également évolué favorablement, à en juger notamment par les importations de biens d’équipements industriels (+11,2%) et les ventes de ciment (+11,5%). Le HCP estime, ainsi, à 4,7% la hausse de l’investissement, approché par la formation brute du capital fixe (FBCF).
    Cette dynamique d’ensemble devrait se poursuivre à peu près au même rythme au cours du deuxième trimestre de 2011, toujours portée par les activités agricoles, le secteur tertiaire et le BTP. La croissance globale, selon les anticipations du HCP, serait ainsi de 4,5% (quasiment au même niveau qu’au premier trimestre) et la croissance non agricole également de 4,5%. Mais il faut insister là-dessus, ce ne sont là que des anticipations, car les perspectives de croissance pour les activités touristiques ne sont pas claires, c’est le moins qu’on puisse dire. Et on le sait, les retombées du tourisme ne concernent pas que les comptes extérieurs, via les recettes de voyages, mais également toute une kyrielle d’autres activités : artisanat, commerce, transport, etc.
    S’agissant des comptes extérieurs justement, ils ne sont pas brillants sur ces trois premiers mois de 2011 : le déficit commercial a atteint 42,9 milliards de DH, en hausse de 24,7% par rapport au trimestre correspondant de 2010, les recettes au titre des investissements et prêts privés étrangers sont en baisse de 5,5%, les recettes des MRE, on l’a dit, sont presque en stagnation (+0,8%) et, conséquence logique, les avoirs extérieurs nets sont en baisse de 3,3%. Connaissant l’état de l’économie mondiale en ce moment et le niveau de performance des exportations marocaines, la situation des échanges extérieurs n’étonne plus ni ne surprend. Mais cela n’empêchera pas forcément que la croissance soit bonne...

    La Vie Eco

  • #2
    je suis sûr que bcp on deja lu ce topic mais ils ne l'ont pas posté

    à propos du sujet: ce Maroc ne finira pas de me surprendre avec ses chiffres

    c'est vrai que: ida konta fil maghreb fala tastaghreb

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    • #3
      el hamdouilli'Allah , Allah nous donner une moyenne croissance ce trimestre, ont espère atteindre un niveau de vie et un justice digne

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      • #4
        je suis sûr que bcp on deja lu ce topic mais ils ne l'ont pas posté

        Normal , leur specialité est la "necrologie" : ils ne rapportent que ce qui ne marchent pas au maroc.

        il faut dire qu'ils ne font qu'executer les ordres!

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        • #5
          à propos du sujet: ce Maroc ne finira pas de me surprendre avec ses chiffres
          on ne saisit pas le sens!!! développe un peu.

          Commentaire


          • #6
            Sous l’effet d’une dynamique agricole porteuse ...
            Importations produits alimentaires (janvier-Avril 2011)

            blé :
            Valeur : 6.315,2MDH contre 1.868,2MDH, soit +238%
            Volume : 2.090,7mt contre 1.042mt, soit +1.048,7mt ; soit +100%
            Prix moyen de la tonne importée : 3.021DH/T contre 1.793DH/T, soit +68,5%.
            Sucre : 1.821,1MDH contre 932,5MDH, soit +95,3%
            maïs: 1.803,1MDH contre 1.338,7MDH, soit +34,7%

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            • #7
              Petite question? Les 4,5% de croissance sont équivalent annuel où concerne juste le premier trimestre?

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              • #8
                mais 4.6% de croissance, c'est loin d'etre une bonne performance si on voit l'importance des investissements publics et les efforts fournis. 4.6% pour une si petite économie (je dénigre pas) et une population de plus de 32 millions (je doute de ce chiffre) je trouve ça très moyen ...

                Commentaire


                • #9
                  cne

                  Pourquoi tu doutes de ce chiffre de 32 , il est realiste car le Maroc a la premiere diaspora d'Afrique a l'etranger, 15% des Marocains vivent a l'etranger, l'emigration etant tres forte au Maroc plus qu'ailleurs, il est logique que celle du Maroc est stagnee, mais en pop totale ca donne environ 39 millions, ce qui serait la population du Maroc en 2011, sans emigration...

                  Prenons juste l'exemple des Rifains, il y a plus de Rifains a l'etranger qu'au Maroc HII ayant tout fait pour les faire sortir du Maroc ...

                  conclusion ce chiffre est credible, car tres forte emigration au Maroc l'un des taux d'emigration les plus fort du monde
                  ... sans compter que chaque annee selon le gouvernement Marocain, 150 000 Marocains quittent le Maroc... rien qu'en Espagne il y a 1 million de Marocains, ils sont plus utile en Espagne ou ils transfert de la devises, que squatter le chomage au Maroc...

                  Sinon 4,6 % de croissance ce n'est pas assez, le Maroc a besoin de 6% en moyenne sur 10 ans, ca serait un bon decollage, la le Maroc stagne...
                  Dernière modification par starwars, 21 mai 2011, 15h03.

                  Commentaire


                  • #10
                    mais 4.6% de croissance, c'est loin d'etre une bonne performance si on voit l'importance des investissements publics et les efforts fournis. 4.6% pour une si petite économie (je dénigre pas) et une population de plus de 32 millions (je doute de ce chiffre) je trouve ça très moyen ...
                    Dans une conjoncture favorable c'est une performance moyenne. mais dans la présente c'est une bonne performance.. et ça n'a rien à voir avec la population mdr

                    Combien fait de croissance l'Algerie alors que le petrole est sur la barre des 100 dollars ?

                    Commentaire


                    • #11
                      on ne saisit pas le sens!!! développe un peu.
                      Dans une conjoncture favorable c'est une performance moyenne. mais dans la présente c'est une bonne performance
                      tu as bien compris, la conjoncture est plus que defavorable
                      je m'attendais à ce que ça soit entre 2.5% et 3% maximum
                      alors que c'est 4.6% !!!

                      Commentaire


                      • #12
                        Hassan II aurait pu permettre d'avoir une disapora de 10 millions s'il y avait pas de restrictions insurmontable pour avoir le Passeport

                        l'assouplissement des procédure n'a eu lieu qu'après que la France et l'Espagne eurent instaurés les visas fin des années 80


                        Quant au taux de croissance de 4,6% il faut le mettre dans le contaxte économique mondiale et de la pluviometrie de cette année qui n'est pas exceptionnelle



                        les clients potentiels du Maroc sont en crise (europe)
                        - moins de commande produits
                        - moins de touristes

                        Les reformes faites devait entrer en maturité en 2010 , mais la crise est passée par là
                        Qui aurait imaginé en 2006 :
                        - un petrole à plus de 100$
                        - un taux de chomage en espagne à plus de 20%
                        - des céreales et du sucre à plus de 100% d'augmentation de prix


                        Mais cette crise pourra servir d'avantage pour le Maroc en se positionnant comme un réducteur de cout pour les entreprises europeennes en manque de compétitivité.

                        Ce qui est sur c'est que le Maroc avec les reformes des années 200 a avité l'effondrement pur et simple

                        Le Maroc de Hassan II et Basri aurait tout simplement sombré corps et bien

                        La meilleure chose dque HII a fait de bien dans sa vie et d'être mort plutot et vite
                        .
                        .
                        ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                        Napoléon III

                        Commentaire


                        • #13
                          Moi j'ai l'impression, à la lecture de differents sites économiques, que la production céréalière serait de l'ordre des 9,4 Mtonnes. Ce qui correspondrait à 0,5 points supplémentaire du PIB .

                          Commentaire


                          • #14
                            Citation:
                            Sous l’effet d’une dynamique agricole porteuse ...
                            Importations produits alimentaires (janvier-Avril 2011)

                            blé :
                            Valeur : 6.315,2MDH contre 1.868,2MDH, soit +238%
                            Volume : 2.090,7mt contre 1.042mt, soit +1.048,7mt ; soit +100%
                            Prix moyen de la tonne importée : 3.021DH/T contre 1.793DH/T, soit +68,5%.
                            Sucre : 1.821,1MDH contre 932,5MDH, soit +95,3%
                            maïs: 1.803,1MDH contre 1.338,7MDH, soit +34,7%

                            Jawzia
                            ................................................

                            Croissance : 4,6%

                            Tout le reste n'est que blabla ( où jalousie).

                            PS: on peut aussi importer( malgré une année favorable) si les prix à l’étranger sont bas .

                            On est jamais assez prudent surtout que la nature est capricieuse d'une année à l'autre.

                            Commentaire


                            • #15
                              tout est à l'arrêt et on nous sort ces 4%
                              « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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