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Maroc : Point de situation

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  • Maroc : Point de situation

    C’est dans un contexte assez novateur, post-attentat – entre manifestations initiées par le « mouvement du 20 février » et promesses de réformes formulées par Mohammed VI – que le Maroc célèbrera le 23 mai prochain sa fête nationale ; pour autant, le pays ne semble s’être laissé ébranlé ni par les révolutions arabes ni par l’attentat de Marrakech et tout porte à croire que le processus politique en cours soit voué à aller à son terme.

    Alors qu’un rassemblement du « mouvement du 20 février » a été réprimé le 15 Mai dernier devant le siège administratif de la DST à Temara, ce dernier appelle sur Facebook à une nouvelle mobilisation dimanche à partir de 16h dans le quartier Akkari à Rabat, ainsi qu’à Casablanca et Fès. S’il avait initialement suscité une certaine sympathie, le groupe protestataire se radicalise et a maintenant rompu avec le caractère citoyen qui le caractérisait, allant au départ par civisme jusqu’à nettoyer les rues après ses marches. Aujourd’hui, sa tendance réformiste – parfois qualifiée d’extrême – déçoit et, bien qu’il soit soutenu par des ONG de renom, la population marocaine semble s’en défaire. Après l’attentat de Marrakech et la ferveur ponctuelle qui en a découlé, l’ambassadeur du Maroc a réitéré lors d’un débat semestriel du Conseil de Sécurité de l’ONU (axé sur la lutte contre le terrorisme) la détermination du royaume à élaborer tant un Etat de droit que les réformes initiées par le discours royal du 9 mars dernier. Les Marocains restent donc à l’heure actuelle attachés et fidèles à la personne du Roi et si bon nombre d’entre eux déplorent les multiples passe-droits, l’entourage politique direct de Mohammed VI ainsi que le manque de liberté d’expression, le climat socio-politique qui a court appelle à la patience ; excluant par là-même toute hypothèse révolutionnaire à court terme.
    Sur les lieux de l’attentat, la place Jamâa el Fna ne présente pas un visage différent, les touristes sont présents et l’affluence populaire forte. Depuis le 28 avril dernier, seuls quelques encarts publicitaires supplémentaires exposant une main de Fatma ont été signalés, avec la mention « Touche pas à mon pays » ; une campagne de communication qui avait fait son apparition dans le pays au lendemain des attentats de Casablanca en mai 2003, pour ne plus le quitter.
    Aussi, la population semble très majoritairement décidée à suivre le rythme instauré par Rabat et s’en contente, en ce qu’elle sent que le pays est entré dans une phase cruciale de son processus démocratique. Les travaux sur les réformes de la Constitution se font à huis-clos et le chronogramme électoral reste pour le moment abstrait ; pourtant, le pays s’inscrit dans un cycle porteur – avec notamment cette semaine l’inauguration de la première ligne de tramway dans le pays et la proposition du Conseil de Coopération du Golfe d’introduire le Maroc en tant que membre à part entière.
    Si les forces de sécurité ne font pas systématiquement usage de la force pour encadrer les manifestations, il convient tout de même de s’attendre à de nouvelles échauffourées, les 22 et 23 mai prochains notamment. A plus long terme, alors que la Commission consultative pour la révision de la Constitution doit rendre ses travaux fin juin, des informations non-confirmées circulent quant à l’organisation d’un référendum dans les jours qui suivent. Dans cette perspective, le scrutin législatif se tiendrait le 7 octobre, avant que ne soit ouverte par le souverain la session parlementaire d’automne. Entre temps, gouvernement et Parlement devront être dissous et la majeure partie des réformes enclenchée. La tâche est grande et le calendrier apparaît donc chargé. Cette alternative aurait néanmoins pour avantage indéniable de rassurer les bases, resserrer leurs rangs et faire passer un message de marketing politique particulièrement réactif. De sources concordantes mais non officielles, un second schéma prévoirait l’organisation des élections législatives la première semaine de décembre, si toutefois le chronogramme initial n’avait pu être respecté.
    En conséquence, le Maroc semble bénéficier de fondamentaux solides, qui devraient lui permettre de ne pas basculer dans un schéma révolutionnaire ; en dépit des contestations sporadiques rapportées et d’un système qui reste largement perfectible, le pays fait état d’une réelle vie démocratique avec des espaces de liberté réels. La légitimité directe du souverain n’est que très peu contestée, celui-ci conduisant un projet de développement relativement crédible aux yeux des Marocains, basé à la fois sur les piliers sociaux et économiques et tourné vers l’extérieur.


    Par le Bureau Veille et Analyse Risque Pays ( Armées.com)

  • #2
    très bonne article

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    • #3
      Bon article,sauf qu'il ne mentionne pas que le Maroc reste un pays endette jusqu'au cou,et au bord de la faillite.
      Donc stabilite sans le sou,ne veut absolument rien dire.
      Conclusion :l'article en question,est un navet.

      Commentaire


      • #4
        Bon article,sauf qu'il ne mentionne pas que le Maroc reste un pays endette jusqu'au cou,et au bord de la faillite.
        Donc stabilite sans le sou,ne veut absolument rien dire.
        Conclusion :l'article en question,est un navet.

        Kimporte


        ..............................

        Occupe toi plutôt de l'avenir sombre qui attend ton pays à la fin du pompage.
        Les marocains n'ont jamais été des assistés donc ils sont habitués à se serrer la ceinture ( faillite où pas)....

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        • #5
          Les marocains n'ont jamais été des assistés

          S'ils n'on pas été assistés,ils ne seraient pas endettés

          ils sont habitués à se serrer la ceinture


          Tu la perdras aussi la ceinture pour rembourser les dettes,il ne te resteras plus qu'une corde,et comme tu as deja perdu le pantalon a cause de la dette tu la mettras autour du cou
          Dernière modification par AARROU, 22 mai 2011, 13h19.
          "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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          • #6
            le Maroc reste un pays endette jusqu'au cou,et au bord de la faillite.
            grace à nos amis un peu partout, en Europe et maintenant dans les pays du Golf, la situation ne peut etre que meilleure dans l avenir, donc ton prognostic apocalptyque tu peux le garder pour bien rever
            بارد وسخون
            M.Alhayani

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            • #7
              ...............
              Dernière modification par AARROU, 22 mai 2011, 13h20. Motif: DOUBLON
              "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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              • #8
                Tu la perdras aussi la ceinture pour rembourser les dettes,il ne te resteras plus qu'une corde,et comme tu as deja perdu le pantalon a cause de la dette tu la mettras autour du cou
                Aarrou


                On a connu pire dans les années 80 à cause de la politique désastreuse de Hassan II et du conflit militaire que ton régime dictatorial nous imposait via son pantin polisarien.
                Le Maroc était au bord de la crise cardiaque
                Le FMI et la BM nous ont imposé un régime drastique avec un plan d'ajustement structurel qui a permis au Maroc de redresser la tête depuis et faire 4,6 % de croissance quand ton pays malgré des caisses pleines n'atteint pas les 2% ..

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                • #9

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                  • #10
                    Dernière nouvelle qui n’est apparemment pas relatée ar la presse!!!! :

                    3 personnes se sont enflammés les corps a bouerfa il y a quelques jours, un ami de la ville qui m'en a informer et il y a eu des protestations depuis quelques jours.

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                    • #11
                      je suis stupéfait de l'aveuglement des marocains au sujet de l'état de leur nation...monarchie je veux dire.

                      pour l'article d'armée.com essayez de retrouver leur fantastique analyse au sujet de la tunisie parue en 1010 :22:
                      "Vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre."
                      W.C

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                      • #12
                        Le Maroc était au bord de la crise cardiaque
                        il rechute

                        Les conséquences seraient catastrophiques pour le Maroc : un nouveau PAS en vue ?

                        2013, les états en faillite ?


                        Même si la signature du Maroc sur le marché international de la dette est toujours de qualité et que son exposition aux bailleurs de fonds étrangers demeure limitée (36% de la dette publique à fin 2010, soit 173,4 milliards de DH sur un total de 479,2 milliards, dont 92,3 milliards de DH de dette étrangère contractée par le Trésor et 81,2 milliards de dette garantie pour le compte des établissements publics), une aggravation de la crise des dettes souveraines au niveau international, avec la probable faillite de certains pays européens, ne sera pas sans effet sur l’économie du Royaume et ses finances.

                        En effet, comme ce fut le cas il y a deux ans, avec la propagation de la crise économique et financière internationale, l’économie marocaine pourrait pâtir de la baisse de la demande étrangère qui lui est destinée, à cause notamment de la récession qui pourrait avoir lieu suite à l’éclatement de la crise des dettes souveraines. Plusieurs secteurs orientés à l’export, comme le textile, l’agriculture, l’automobile ou les phosphates, pourraient accuser un fort recul d’activité, comme c’était le cas en 2009. S’ajouterait à cela, à cause de la même récession qui pourrait avoir lieu, la baisse des rentrées de devises pour le Maroc (recettes de tourisme, transferts des MRE et investissements étrangers). L’ensemble de ces éléments risque, pour un pays comme le Maroc dont le déficit commercial est chronique et dont les réserves de changes peinent à dépasser les 6 mois d’importations, d’être fatal pour l’économie, l’emploi et le pouvoir d’achat des ménages.

                        Sur un autre registre, les finances publiques pourraient également souffrir d’une crise mondiale des dettes souveraines. Déjà, avant même que l’un des pays européens ne se déclare en cessation de paiement, les primes de risques des Etats ont augmenté sensiblement sous l’effet des craintes des investisseurs liées à la situation des finances de la Grèce, de l’Irlande et de l’Espagne. Les révolutions dans les pays arabes sont venus aggraver la situation, et la prime du risque du Maroc est passée de 130 points de base fin 2010 à 170 points de base actuellement pour la maturité cinq ans. Or, s’il y a vraie crise des dettes souveraines, la confiance des investisseurs se dégradera sur les marchés et les primes de risque s’envoleront davantage, ce qui empêchera le Trésor d’emprunter, alors que ses besoins en devises sont grandissants avec la flambée actuelle du cours des matières premières (pétrole et céréales en particuliers) et la contraction éventuelle de ses réserves en devises. Notons que les pouvoirs publics ont déjà annoncé avoir renoncé à une sortie à l’international cette année, justement à cause du contexte.

                        Or, les finances publiques ont déjà emprunté une trajectoire inquiétante rien qu’avec les levées sur le marché domestique. Le déficit public s’est établi à 4,5% contre un niveau prévu de 3,2 et un solde de -2,2% réalisé en 2009, après des années 2007 et 2008 excédentaires. 2011 risque d’être pire avec l’alourdissement de la charge de compensation et le coût du dialogue social. La dette publique est, elle, actuellement à 62% du PIB, un niveau qui demeure acceptable mais qui sera rapidement dépassé compte tenu de la tendance haussière des dépenses publiques.

                        lavieco

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