Avec l’huile d’olive, le miel est le produit symbole de la Kabylie. Il représente non seulement l’aisance mais aussi le bonheur et la joie de vivre.
Autrefois, le couscous de fête était arrosé de beurre –udi- et de miel –tament-, d’où l’expression, udi ttament, le miel et le beurre, pour appeler la bénédiction et la prospérité.
Le miel est également l’un des principaux produits de la pharmacopée populaire : véritable panacée, on l’emploie, tel quel ou mélangé à d’autres produits, pour soigner toutes sortes de maladies, de la toux à la bronchite, en passant par les affections de l’estomac, voire des troubles sexuels.
On comprend dès lors que ce produit providentiel soit recherché et que toutes les familles en conservent. Mais hélas, depuis quelques années, le miel est devenu rare et, conséquence de cette rareté, il est devenu cher, en tout cas hors de la portée d’un grand nombre de bourses : le litre de miel pur peut coûter jusqu’à trois mille dinars ! Cette situation a favorisé l’apparition sur le marché de ‘’faux miel’’, en fait des miels de sucre (appelés traditionnellement laâssila) que des vendeurs malhonnêtes présentent comme des miels authentiques. Importé en grandes quantités, et en dehors de tout contrôle, ce produit est à bon marché. Son prix mais aussi son bel emballage et son récipient sophistiqué (c’est toujours un flacon, avec un déversoir que l’on peut réutiliser) attirent de nombreux clients. Au grand dam des producteurs de vrai miel qui ont saisi dernièrement le ministère de l’Agriculture pour saisir ce type de produit. En fait, la vraie lutte contre la contrefaçon est d’inverser la tendance actuelle du marché : augmenter la production, pour inonder le marché et faire baisser les prix. Les consommateurs ne manqueraient pas de faire la différence entre le vrai et le faux !
- La depeche de Kabylie
Autrefois, le couscous de fête était arrosé de beurre –udi- et de miel –tament-, d’où l’expression, udi ttament, le miel et le beurre, pour appeler la bénédiction et la prospérité.
Le miel est également l’un des principaux produits de la pharmacopée populaire : véritable panacée, on l’emploie, tel quel ou mélangé à d’autres produits, pour soigner toutes sortes de maladies, de la toux à la bronchite, en passant par les affections de l’estomac, voire des troubles sexuels.
On comprend dès lors que ce produit providentiel soit recherché et que toutes les familles en conservent. Mais hélas, depuis quelques années, le miel est devenu rare et, conséquence de cette rareté, il est devenu cher, en tout cas hors de la portée d’un grand nombre de bourses : le litre de miel pur peut coûter jusqu’à trois mille dinars ! Cette situation a favorisé l’apparition sur le marché de ‘’faux miel’’, en fait des miels de sucre (appelés traditionnellement laâssila) que des vendeurs malhonnêtes présentent comme des miels authentiques. Importé en grandes quantités, et en dehors de tout contrôle, ce produit est à bon marché. Son prix mais aussi son bel emballage et son récipient sophistiqué (c’est toujours un flacon, avec un déversoir que l’on peut réutiliser) attirent de nombreux clients. Au grand dam des producteurs de vrai miel qui ont saisi dernièrement le ministère de l’Agriculture pour saisir ce type de produit. En fait, la vraie lutte contre la contrefaçon est d’inverser la tendance actuelle du marché : augmenter la production, pour inonder le marché et faire baisser les prix. Les consommateurs ne manqueraient pas de faire la différence entre le vrai et le faux !
- La depeche de Kabylie
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