«Chauds lapins», «grenouilles», «Louis XIV» ou «mangeurs de foie gras». Avec l'affaire DSK, des Américains peuvent à nouveau s'adonner à l'un de leurs sports favoris : se moquer des Français et de leurs coutumes exotiques. Aux Etats-Unis, se moquer des Français et de leurs coutumes a un nom : le «French bashing» (attaque préjudiciable gratuite).
Depuis cinq jours, les ingrédients de l'affaire DSK - sexe, pouvoir, médias, relations franco-américaines - agissent comme un cocktail détonant. Hier, le New York Post, montre en pleine une un DSK qui se frotte les mains en apprenant sa libération sous caution. Le titre, «Frog legs it» (La grenouille prend ses jambes à son cou), est un modèle du genre.
Un autre tabloïde, le Daily News, rigole, en Français dans le texte : dur, à Rikers il n'y avait ni «hors d'œuvre», ni «foie gras». A la télévision, certains talk-shows du soir se sont délectés du scandale. DSK «a été arrêté pour avoir agressé sexuellement une femme de chambre. En français, on appelle ça le service d'étage», s'est amusé l'humoriste.
«Le candidat à la présidentielle française, Strauss-Kahn, ou devrais-je plutôt dire l'ancien candidat à la présidentielle française ? Pas sûr remarque, c'est la France...», blague un autre humoriste. Le New York Times a offert jeudi une tribune à Stephen Clarke, l'auteur britannique du French bashing. Il évoque des politiques français très «Louis XIV» à la réputation de «chauds lapins» (en français) et le «régime équilibré» des Français «qui ne manquent pas d'énergie». «Mon pronostic», écrit-il, «c'est que même si DSK est condamné, il retournera un jour en France (...) et finira ministre. Ministre de l'égalité des sexes ?».
InfoSoir
Depuis cinq jours, les ingrédients de l'affaire DSK - sexe, pouvoir, médias, relations franco-américaines - agissent comme un cocktail détonant. Hier, le New York Post, montre en pleine une un DSK qui se frotte les mains en apprenant sa libération sous caution. Le titre, «Frog legs it» (La grenouille prend ses jambes à son cou), est un modèle du genre.
Un autre tabloïde, le Daily News, rigole, en Français dans le texte : dur, à Rikers il n'y avait ni «hors d'œuvre», ni «foie gras». A la télévision, certains talk-shows du soir se sont délectés du scandale. DSK «a été arrêté pour avoir agressé sexuellement une femme de chambre. En français, on appelle ça le service d'étage», s'est amusé l'humoriste.
«Le candidat à la présidentielle française, Strauss-Kahn, ou devrais-je plutôt dire l'ancien candidat à la présidentielle française ? Pas sûr remarque, c'est la France...», blague un autre humoriste. Le New York Times a offert jeudi une tribune à Stephen Clarke, l'auteur britannique du French bashing. Il évoque des politiques français très «Louis XIV» à la réputation de «chauds lapins» (en français) et le «régime équilibré» des Français «qui ne manquent pas d'énergie». «Mon pronostic», écrit-il, «c'est que même si DSK est condamné, il retournera un jour en France (...) et finira ministre. Ministre de l'égalité des sexes ?».
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