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Salaire et pouvoir d’achat des Algériens

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  • Salaire et pouvoir d’achat des Algériens

    Voici un article trés intéréssants je demande aux intervenants de rester dignes et de ne pas insulter ou de faire de hors sujet en balancant n'importe quoi.

    Salaire et pouvoir d’achat des Algériens
    comment les mettre en cohérence ?


    Entre la théorie économique universelle (salaire de subsistance, salaire d’équilibre naturel, théorie keynésienne des revenus) et la pratique algérienne en matière de salaires, il doit bien exister des mécanismes permettant un ajustement du pouvoir d’achat plutôt qu’une augmentation nominale des salaires qui va nourrir le cycle vicieux de l’inflation (augmentation générale des prix)1.

    -----------------------------------------------------------

    Le niveau des salaires versés dans la sphère réelle est supérieur au niveau de salaires versés dans la sphère de la fonction publique pour des qualifications similaires. Ensuite, on constate une inégalité dans la sphère réelle entre privé étranger et privé national. Entre privé et secteur public économique. Etant souligné que l’indice des prix, équivalant au coût de la vie, est le même pour l’ensemble des sphères2. Quel que soit le niveau hiérarchique, la question des salaires taraude les esprits des décideurs politiques qui lient toute augmentation à une augmentation de la productivité. Comment la calculer dans le secteur de la fonction publique ? Alors que l’Etat suit une politique budgétaire expansionniste tant pour l’équipement public que pour les moyens matériels des services qui n’autorisent pas des économies pouvant financer la correction du niveau des salaires par augmentation nominale et par rapport au niveau moyen réel. En prévision de la tripartite qui va plancher sur le pacte économique et social, nous avons jugé utile d’apporter cette contribution pour encourager les partenaires sociaux à axer leurs revendications sur une correction de grande ampleur du pouvoir d’achat national plutôt qu’une demande d’augmentation nominale des salaires qui ne réglera rien du tout. L’expérience enseigne qu’à chaque augmentation des salaires des travailleurs, suit une augmentation des prix des biens et services qui va anéantir l’effet distributif de la croissance qui revient au secteur de la fonction publique. Avec des budgets conséquents, l’Etat, par le biais de ses agents, contribue à favoriser la croissance par l’offre et la demande du secteur public. C’est quand même les fonctionnaires qui réalisent en termes d’objectifs macroéconomiques les priorités de l’Etat dans le cadre des plans de développement court, moyen et long termes. Ce problème de salaire pose pour l’Etat un problème crucial et vital pour son devenir : comment capter la ressource humaine à haut potentiel pour s’insérer dans la globalisation dans tous les secteurs de l’activité publique ? Comment mettre à l’abri de la corruption ses personnels de tous les niveaux au bénéfice de sa crédibilité ?

    Le salaire dans la fonction publique est-il un salaire de rendement ?
    Dans le secteur de la fonction publique, le salaire n’est pas le résultat de conventions collectives. Il ne peut être le résultat de négociations syndicales d’un secteur par rapport à un autre à moins de décentraliser/ déconcentrer la fonction publique ou de créer deux à trois types de fonctions publiques (Etat central, Collectivités locales, Education et Santé). La fonction publique étant un secteur non marchand par excellence, les services sont rendus gratuitement à la collectivité, on ne peut parler de salaire lié au rendement quand les indicateurs de réalisation des objectifs des politiques publiques ne sont évalués nulle part. Il serait hautement souhaitable que le gouvernement nous explique pourquoi, en refusant une augmentation des salaires qu’il lie à une augmentation de la productivité, il n’entreprend rien pour corriger le pouvoir d’achat des Algériens ? Les fonctionnaires sont-ils responsables de la croissance molle du secteur marchand ? Sont-ils responsables des déficits budgétaires quand ils existent réellement ? De l’aveu officiel de la direction générale du budget du ministère des Finances, la dette publique interne, estimée à mille milliards de dinars3, est largement couverte par les disponibilités du Trésor ventilées entre la Banque d’Algérie et ses propres services au 31/12/2005. Le droit budgétaire et les règles de la comptabilité publique exigent de reverser ces sommes, chaque fin d’année lors de la clôture budgétaire, au compte recettes de l’Etat (un budget équilibré est un budget sain). Nous ne tiendrons pas compte des autres disponibilités notamment celles du fonds de régulation des recettes. Nous omettons sciemment de signaler l’amélioration de l’indice de recouvrement national de la recette ordinaire (hors hydrocarbures) ramené à 30% d’après les déclarations de la direction générale des impôts. Compte tenu de ce qui précède, nous posons la question de savoir où situer le salaire de la fonction publique : salaire au rendement, destiné à encourager la productivité des travailleurs, salaire au temps, salaire à primes qui comprend une base fixe et une prime si certaines conditions sont satisfaites, ou encore salaire à la tâche. Le salaire n’est pas le résultat d’une négociation entre employeur et employé. Le salaire minimum, indexé sur l’indice des prix et qui est le salaire minimum dû par tout employeur à un employé, demeure loin des 24 000 DA préconisés par l’Office national des statistiques et l’UGTA. Alors faut-il augmenter les salaires ou corriger le pouvoir d’achat ?

    Pour une correction du pouvoir d’achat des Algériens
    Peut-on faire en sorte que le pouvoir d’achat de 10 000 DA soit celui de 24 000 DA sans augmenter le niveau actuel des salaires versés ? Assurément oui, mais sous une panoplie de conditions que seul un travail gouvernemental sérieux peut réaliser s’il est mené en association avec les acteurs économiques et sociaux pour s’engager dans la durée d’un cycle de stabilisation des prix et salaires en Algérie pouvant s’étaler entre trois et cinq années visant une correction de 240% du salaire minimum avec répercussion sur l’ensemble des salaires. Le contexte de maîtrise de l’inflation ramenée à moins de 3%, la couverture de la dette interne par les disponibilités du Trésor et le niveau appréciable des réserves de change favorisent amplement un tel travail qui va combiner trois chantiers :
    La parité du dinar (politique de change) : Entre la convertibilité totale qui fait craindre une fuite importante des capitaux et le réajustement de la parité à un meilleur niveau, le gouvernement peut trouver un compromis dont le résultat serait de réduire le prix à l’importation des inputs4 (jusqu’à 70%) entrant dans la production des biens en Algérie. Trêve des avantages comparatifs, dont une main-d’œuvre à bon marché n’a pas attiré les IDE, favorise plutôt la fuite des cerveaux de l’Algérie vers l’extérieur et des secteurs publics vers les secteurs concurrentiels en interne.
    Dernière modification par menara, 04 mai 2006, 12h40.

  • #2
    La Suite De L'article

    La réduction de la TVA5 et de l’IRG : Par ces deux actions, le bénéfice serait de réduire les prix à la consommation sans nuire aux recettes de l’Etat puisque ce dernier, en tant que plus gros consommateur et plus grand employeur, verra ses dépenses en conséquence réduites (budgets de dépenses publiques fixés en TTC baisseront dans la même propension de la baisse de la TVA). Parce que la baisse de l’IRG dégage aussi pour le salarié une augmentation de son pouvoir d’achat actuel sans augmentation nominale de son salaire. D’autres corrections fiscales, dans le sens de la baisse, peuvent venir conforter cet effort généralisé de revalorisation du pouvoir d’achat en Algérie (l’impôt sur les sociétés est particulièrement visé ainsi que les charges patronales qui devraient obligatoirement être suivies de baisse des prix et favoriser relativement l’emploi).
    La maîtrise des prix à la consommation : C’est le chantier le plus dur à ouvrir parce qu’il va chercher à combiner la vérité des prix et la vérité des revenus, encore faut-il que les chefs d’entreprise jouent le jeu de la transparence pour expliquer la formation des prix de leurs biens et services qui, même si elle est libre en économie de marché, n’exclut pas le contrôle par les pouvoirs publics pour veiller à leur équilibre au bénéfice des citoyens qui ne seront que mieux protégés (rapport qualité/prix). Les services fiscaux feront l’effort nécessaire pour calculer les assiettes imposables (chiffres d’affaires et revenus nets) en fonction des renseignements fournis quant à la formation des prix à la consommation, au gros et au détail, qu’il leur sera aisé de vérifier notamment grâce aux moyens informatiques qui permettent une gestion croisée des données à l’échelle nationale. Les services du commerce et des finances peuvent encadrer la politique des prix par comparaison à l’internationale (pays à économie de marché du pourtour méditerranéen). L’inflation par les coûts se produit lorsque les prix montent pour couvrir le total des coûts et maintenir les marges bénéficiaires trop gourmandes. Une spirale coûts - prix finit par se développer lorsque tous les groupes d’intérêt et toutes les entités économiques répercutent chaque augmentation (type d’inflation existant en Algérie où la corruption est inclue dans les coûts). En Algérie, il s’agit aussi de lutter contre la spéculation et les gains faciles entraînés par le marché informel qui déteint sur le marché des prix officiels. Les habitudes d’achat des Algériens doivent changer. Le gouvernement doit les orienter par des campagnes d’information sur les prix réels pour les dissuader de persévérer dans les habitudes actuelles qui leur sont défavorables et qui posent problème à l’Etat (un kilo de pommes de terre coûte-t-il réellement 40 DA ? Est-il sérieux d’acheter un pneu neuf à près de 5000 DA, soit 50% du SMIG). La question du chômage ne doit pas priver l’Etat de mettre le holà en encadrant les jeunes qui s’adonnent à ces activités et en les faisant participer par des contributions sociales modestes au budget de la nation (cartes de commerçants ambulants, contributions trimestrielles à verser aux recettes des contributions communales, contrôles policiers dissuasifs, etc.).

    Aperçu sur les mesures de stabilisation possible
    Les efforts de stabilisation tentent d’annuler les distorsions produites par l’inflation et la déflation en restaurant une activité économique normale. Pour être efficaces, ces efforts doivent être soutenus et ne pas se limiter à des mesures d’ajustement occasionnelles, qui souvent ne font qu’amplifier les variations cycliques :
    Une condition essentielle de succès est une croissance stable de la monnaie et du crédit ajustée à la croissance réelle et aux besoins des marchés financiers (comment sont absorbées les surliquidités actuelles qui devraient financer les innovations et la recherche-développement ?). - A long terme, la banque centrale peut influer sur la disponibilité et le coût de l’argent et du crédit en faisant varier le seuil des réserves financières obligatoires des banques, mais également par d’autres mesures. Les dépenses publiques et la politique fiscale doivent être cohérentes avec la politique monétaire pour parvenir à créer la stabilité des prix et des salaires et éviter des revirements exagérés dans la politique économique. Pour être efficaces, les efforts de stabilisation doivent comprendre des mesures monétaires et budgétaires cohérentes et soutenues. Un programme d’ajustement et de stabilisation « pouvoir d’achat - productivité » et leur rapport à la gestion budgétaire de la charge nette de la dette peut être validé par le FMI qui conseille de lier les salaires à la croissance réelle6.
    Les moyens d’action comprennent une augmentation des incitations à l’épargne et à l’investissement, des efforts financiers dans la recherche et le développement de la technologie, l’amélioration des techniques de gestion et de la productivité du travail par la formation, des efforts importants pour entretenir les sources de matières premières et en développer de nouvelles7, ainsi que la réduction des réglementations superflues8. Ces mesures vont des cadres de réglementation obligatoires fixés par le gouvernement pour les salaires, les prix, les loyers et les taux d’intérêts à de simples propositions facultatives, en passant par des incitations ou des dissuasions fiscales. Les partisans de ces actions considèrent qu’une intervention de l’Etat peut compléter les mesures monétaires et budgétaires de base (passer à la loupe l’exemple français où aucun acteur n’est libre de fixer son tarif comme il l’entend dans le secteur tertiaire). Il est probable que, dans le futur, les mesures de stabilisation se concentreront sur une coordination des mesures monétaires et budgétaires et sur un renforcement des actions sur l’offre pour restaurer la productivité et développer de nouvelles technologies (énergie solaire, récupération des eaux pluviales et toutes les technologies de l’environnement à la base du développement durable). En conclusion, disons que tous les problèmes nationaux d’inflation et de déflation ainsi que les politiques relatives à ces problèmes (salaires, prix, fiscale, budgétaire, monétaire) prennent une importance accrue dans le contexte de mobilité des investissements et de la spéculation des marchés déréglementés et mondialisés de la fin du XXe siècle. Lorsque les milieux financiers internationaux peuvent changer en quelques minutes la valeur d’une monnaie ou plonger un pays dans la récession parce qu’ils fuient des mesures inflationnistes, la stabilité économique ne peut être préservée que par une gestion rigoureuse. Tout effort réel de lutte contre l’inflation ne peut être que difficile, risqué et long, parce que la rigueur tend à réduire la production réelle et l’emploi avant même que son efficacité ne se manifeste, alors que les mesures de relance budgétaires et monétaires commencent au contraire par faire augmenter l’activité économique avant de faire monter les prix. Ce phénomène explique la prédominance des politiques de relance qui nous place au milieu du gué entre l’expansion budgétaire irréfléchie, source de croissance éphémère, et les restrictions de toutes sortes, sources d’émeutes et de tensions sociales incontrôlables. Un juste milieu est à chercher au plus vite si l’on veut éviter un désordre social visible à l’horizon. Pour l’éviter, il est temps de tout remettre en ordre économique et social.

    1- La plupart des économistes se sont rangés à l’idée qu’une hausse de la rémunération ne signifiait pas nécessairement une chute des emplois. Elle peut en revanche relancer l’inflation, parce que les employeurs tendent à augmenter les prix pour compenser les surcoûts salariaux. Pour éviter cette spirale inflationniste, les hausses des salaires ne doivent pas dépasser les gains de productivité.

    2- Le marché algérien offre rarement une variété de produits avec des prix différenciés même pour les prestations de services publics.

    3- Chiffre avancé par le président de la République, discours du 23/2/06, 50e anniversaire de l’UGTA.

    4- Pour couvrir le risque de change, les importateurs affectent à leurs calculs du prix de revient un taux de change bien supérieur à celui accordé par leur banque.

    5- Une action similaire a été menée par l’ancien ministre des Finances. A-t-elle été évaluée ?

    6- Après avoir accepté de serrer la ceinture, les Algériens veulent profiter de l’embellie actuelle, résultat de leur sacrifice couplé au prix du baril.

    7- Cessons de tenir à distance la croissance induite par les hydrocarbures quand il s’agit de salaires.

    8- Pourquoi un seuil de 50 000 DA au lieu de 5000 DA comme règlement obligatoire par chèque (par rapport aux 5000 FF) ? Ne veut-on pas cibler le plus gros des transactions ? Pourquoi ce rapport de 1 à 10 y compris entre salaires et prix entre l’Algérie et la France par exemple les Algériens gagnent dix fois moins que les Français et paient dix fois plus les mêmes produits ?

    Sadek El Djazaïri

    Source:

    http://www.elwatan.com/2006-03-13/2006-03-13-38052

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    • #3
      === MODERATION ===
      Evitez les hors sujets et la pollution de topics. Relisez le règlement du forum, SVP.

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      • #4
        @ K.bil

        C'est pas sympa de pirater ce post

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        • #5
          Une chose m'interpelle menara. A toujours essayer de comparer pour en arriver à des conclusions du genre "Le Maroc est bien mieux loti que l'Algérie" ou le "niveau de vie est supérieur", tu semble oublier (invololontairement j'espère) plusieurs paramètres très importants !

          Puisque tu aimes ces comparaisons, on va en faire quelques-unes :
          - L'Algérie est un pays beaucoup moins inégalitaire que le Maroc. Au Maroc, il existe un nombre impressionnant de bidonvilles, autour des villes mais aussi et surtout dans les campagnes.
          - Le secteur de la santé est subventionné en Algérie pour tous. Au Maroc aussi...mais pour ceux qui en ont les moyens, qui travaillent. Les autres, tant pis pour eux, voir le système D.
          - Les chiffres de l'analphabétisme, immense au Maroc, confirmant qu'une partie de la population (la moitié) est laissée pour compte. Sont'ils comptabilisés dans les chiffres officiels ou restent'ils cachés pour ne pas plomber les chiffres ?
          La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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          • #6
            menara arrete avec ce jeu qui te menera nul part tu sais tres bien se qu'il en ai tu sais tres bien comment on vie nous les algerien on est libre vous le savez tres bien vous les marocain enfin breff laisse tomber je comprend pas votre jeu la et votre haine (jalousie px etre ? ) franchement fo arreté vous avez quoi vous ? apart le tourisme et maman la france qui vous prend toute vos terre vous avez quoi apart sa ? hein ? monsieur le roi fé se qu'il vx franchement fo arreté quoi .................pfffffffffffff sa me degoute franchement sa depasse se que j'ia pu imaginé sur vous

            Commentaire


            • #7
              menara arrete avec ce jeu qui te menera nul part tu sais tres bien se qu'il en ai tu sais tres bien comment on vie nous les algerien on est libre vous le savez tres bien vous les marocain enfin breff laisse tomber je comprend pas votre jeu la et votre haine (jalousie px etre ? ) franchement fo arreté vous avez quoi vous ? apart le tourisme et maman la france qui vous prend toute vos terre vous avez quoi apart sa ? hein ? monsieur le roi fé se qu'il vx franchement fo arreté quoi .................pfffffffffffff sa me degoute franchement sa depasse se que j'ia pu imaginé sur vous
              Traduction

              menara vous les marocains vous êtes des ........ et des mendiants comment osez vous critiquer les dignes riches algériens ?
              Dernière modification par chafiki, 08 mai 2006, 23h27.

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              • #8
                @chafiki : Toi par contre, tu as beaucoup de travail à faire pour être un bon traducteur.
                Je te conseillerai de changer de voie... arroseur d'huile sur le feu t'irait à merveille.
                La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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                • #9
                  d'apres ce que je voie il faut attaquer Alwatan qui a ecris l'article menara n'a fait que le publie sur FA.

                  Commentaire


                  • #10
                    @ Dzems

                    Dzems Auscasa a raison c'est pas à moi qu'il faut t'emprendre si tu n'accepete pasles vérité de l'article il faut que tu fasses une démarche auprés d'El Watan. :22: :22: :22:


                    Voic les discutions qui ont eux lieu sur le même sujet qui a était fermé.

                    http://www.algerie-dz.com/forums/showthread.php?t=20747

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                    • #11
                      - L'Algérie est un pays beaucoup moins inégalitaire que le Maroc. Au Maroc, il existe un nombre impressionnant de bidonvilles, autour des villes mais aussi et surtout dans les campagnes.
                      Moins inégalitaire: je suis tout à fait d'accord,
                      Pour les bidonvilles, il sont seulement dans les grandes villes tout comme dans alger. Dans les campagnes y a du "Toub" comme dans chawia. C'est archaique mais c'est pas des bidonvilles

                      - Le secteur de la santé est subventionné en Algérie pour tous. Au Maroc aussi...mais pour ceux qui en ont les moyens, qui travaillent. Les autres, tant pis pour eux, voir le système D.
                      Je viens juste corriger ce préjugé : Bien que je suis issu d'une famille moyenne, je suis toujours allez chez les medecins public, et c'est gratos bien sur. Ce qui est payant par contre c'est les médicaments.

                      - Les chiffres de l'analphabétisme, immense au Maroc, confirmant qu'une partie de la population (la moitié) est laissée pour compte. Sont'ils comptabilisés dans les chiffres officiels ou restent'ils cachés pour ne pas plomber les chiffres ?
                      Rassure-toi, il sont comptés. La moitié de ma grande famille est analphabète, habite la montagne et il ont tous reçu la visite des comptable lors du derniers recencement ...
                      L'analphabétisme est telement enorme qu'on ne peut pas le cacher (c'est la politique de hassan2 qui consistait à se faire des sujets qui pigent rien pour se la boucler).


                      sinon je ne suis pas là en train de defendre koi ke ce soit ... mais juste signaler ce qui me semble erroné

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                      • #12
                        @ Dzems

                        Une chose m'interpelle menara. A toujours essayer de comparer pour en arriver à des conclusions du genre "Le Maroc est bien mieux loti que l'Algérie" ou le "niveau de vie est supérieur", tu semble oublier (invololontairement j'espère) plusieurs paramètres très importants !

                        Puisque tu aimes ces comparaisons, on va en faire quelques-unes :
                        - L'Algérie est un pays beaucoup moins inégalitaire que le Maroc. Au Maroc, il existe un nombre impressionnant de bidonvilles, autour des villes mais aussi et surtout dans les campagnes.
                        - Le secteur de la santé est subventionné en Algérie pour tous. Au Maroc aussi...mais pour ceux qui en ont les moyens, qui travaillent. Les autres, tant pis pour eux, voir le système D.
                        - Les chiffres de l'analphabétisme, immense au Maroc, confirmant qu'une partie de la population (la moitié) est laissée pour compte. Sont'ils comptabilisés dans les chiffres officiels ou restent'ils cachés pour ne pas plomber les chiffres ?
                        Effectivement comme tu le dis l'Algérie est un pays trés inégalitaire quand on compare l'énorme écart entre le volume du PIB et le salaire réel, au Maroc le PIB est plus restreint mais il est mieux partagé c'est ce qui explique en grande partie les salaire plus haut.

                        Les bidonvilles existent aussi au Maroc mais c'est d'être l'exclusivité du pays cette remarque s'applique pleinement à l'Algérie donc c'est loin d'être un critère de comparaison notable puisque ce critère est complètement subjectif.

                        Concernant le secteur de la santé au Maroc aussi les hôpitaux publics son gratuit ton argument tombe à l'eau.

                        Concernant les chiffres de l'analphabétismes rassure toi le Maroc n'a rien a cacher.

                        Mais pour mieux comparer nous allons arrêter cette discutions de comptoir et plutôt parler de chiffre concret comme salaire, coût de la vie, PPA, revenus minimal subvention, seuil de pauvreté chômage et gestion des secteur productif, etc...

                        Commentaire


                        • #13
                          @ Dzems

                          Avant de commencer je tiens à dire au intervenant de faire attention pour ne pas tomber dans le hors sujet d’éviter les insultes ou les phrases à deux francs qui ne servent à rien.

                          Ensuite je tiens à signaler que je m’appuis sur deux articles d’Al Watan qui eux même utilise les chiffres fournis par l’UGTA, l’ONS et de la présidence algérienne.

                          Pour les chiffres sur le SMIC marocain et le coût de la vie ils sont fournis par le HCP (Haut commissariat au plan)

                          -------------------------------------------------------

                          Dernièrement Al Watan a publié une série de deux articles parlant de la faiblesse du niveau de vie, des salaires et de l’inégalité de la répartition des richesses en Algérie les voici :

                          Intitulé : Le SNMG à 100 euros en Algérie. Un pouvoir d’achat faible.
                          http://www.elwatan.com/2006-04-30/2006-04-30-41550

                          Intitulé : Salaire et pouvoir d’achat des Algériens, comment les mettre en cohérence ?


                          D’après Al watan le niveau de vie des algériens reste très faible le SNMG (SMIC algérien) est évolué à 10 000 DA soit environ 100 € malgré plus de 3 ans d’embelli pétrolière les conditions ne s’améliorent pas et le niveau de vie reste le plus bas du Maghreb, d’après El watan le SMIC algérien reste deux fois plus faible que le SMIC marocain en valeur absolue et en parité de pouvoir d'achat.

                          Citation du journal :

                          A l’évidence les 10 000 DA ne couvrent pas les besoins vitaux du travailleur et de sa famille. Une étude de l’UGTA du budget d’une famille de 7 personnes, taille moyenne de l’unité domestique algérienne, chiffre ce minimum à 24 790 DA, 240 euros, (16,6% de plus que le SMIG au Maroc).
                          Aujourd’hui pour éviter une faillite sociale l’état algérien subventionne d’énorme pan de l’économie et justement Dzems merci tu fais bien d’en parler le drame est justement là c’est que même avec une économie sous perfusion et fortement subventionné le niveau de vie des algériens reste encore très très faible car même avec les subventions actuelles il faudrait qu’un Algérien gagne plus de 24 000 dinar/mois soit le salaire d’un médecin en fin de carrière pour pouvoir faire vivre convenablement une famille voici un passage de l’article qui en parle.

                          Citation du journal :

                          Chez nous, le SNMG est à 10 000 DA, 100 euros environ. Il est de 224 DT en Tunisie (150 euros) et 2 000 DH au Maroc (200 euros), dans l’ordre inverse du PIB, puisque le PIB par habitant est de 3000 dollars en Algérie, 2600 dollars en Tunisie et 2000 dollars au Maroc (2005).
                          D’après El watan en Algérie les richesses mal répartis si on compare volume du PIB et volume du salaire chose qui est normal dans un pays ou les richesses ne sont pas produite par le fruit du travail et de la performance mais uniquement par le volume d’hydrocarbure exporté. L’Algérie est le pays qui généré le plus gros PIB de la région essentiellement grâce aux hydrocarbures, mais le secteur des hydrocarbures ne peut employer guère plus de 150 000 employés. Cette masse de capitaux est accumulée dans les poches de l’état qui "gère" cette somme et la répartie très mal.

                          Citation du journal :

                          La baisse des droits de douane, le ratio droits de douane sur la valeur des importations, de 15% chez nous, est le plus faible de la région. Elle expose la production manufacturière domestique à une très forte concurrence des importations. La part de l’industrie dans le PIB est tombée de 16% en 1990 à moins de 8% en 2005, Autant dire que l’industrie qui perd de l’emploi et du poids dans le PIB est sinistrée.
                          Les secteurs comme l’industrie ont connus d’importante baise d’effectifs au point d’être pratiquement laminé est cela s’observe par de très faible exportation hors hydrocarbure, un chômage important et d’importante importation de bien est de produits finis. D’ailleurs la faiblesse de l’industrie publique reflète pertinemment la faillite de la politique industriel du pays.

                          Sinon les autres secteurs restent très sinistrés comme l’agriculture qui manque de moyen dans l’irrigation et de financement ce qui oblige le gouvernement à importer massivement des produits agricoles sans rien faire pour redémarrer ce secteur qui pousse des millions de personne vers l’exode rural.


                          Citation du journal :

                          Cette différence n’est pas due, comme l’affirment parfois certains, à un pouvoir d’achat du dinar algérien plus élevé. Le pouvoir d’achat de la monnaie, le PPA, exprimé en euros, est sensiblement le même pour les trois pays (rapport PNUD 2005). En d’autres termes, le SMIG marocain, en pouvoir d’achat, est bien le double du SNMG algérien.

                          D’après El Watan les pays du Maghreb on à peu près le même coût de la vie. Donc cela veut dire qu'avec 100 dinars tu achètes à peu près la même quantité de marchandise qu'avec 10 dirhams ou 1,6 dinars Tunisien. Les coûts de la vie sont pratiquement identiques.

                          Donc avec 2000 DH un ouvrier marocain achète deux fois plus de biens qu’un ouvrier algérien, malgré qu’en Algérie les subventions dans l’alimentaire soient très élevées.

                          L’économie marocaine est peu subventionnée car le gouvernement libéralise tous les secteurs pour créer une économie saine et libérale qui profitent à tout le monde et où seul la loi de la concurrence et de l’offre et la demande règne.

                          Aujourd’hui l’Algérie est de plus en plus dépendante des importations alimentaires. Le majeur parti des biens consommés sucre, lait, huile, blé, etc… proviennent de l’extérieur ils sont achetés par l’état sur le marché international au prix coûtant. Mais ce prix coûtant est totalement hors de porté de la plupart des bourses algériennes, donc cela oblige le gouvernement à nourrir des subventionnements important pour nourrir le pays, et malheureusement cette argent ne qui va vers les subventions et qui aliment les importations ne va pas dans les investissements productifs.

                          Aujourd’hui pour sauver la mise le gouvernement algérien emploi environ prés de 1,4 millions de fonctionnaires soit comparativement deux fois plus que le Maroc qui emploi 700 000 personnes et qui semble déjà considérable, pour une population à peu prés identique soit 32 millions pour l'Algérie et environ 30 millions pour le Maroc.

                          http://www.atosorigin.com/en-us/News...5_02_23_01.htm

                          Aujourd’hui un ouvrier algérien avec sa famille de 4 personnes est qui travail vie malgré cela sous le seuil de pauvreté voici un petit calcul comparatif entre le Maroc et l’Algérie.

                          Calcule démonstratif pour une famille de 5 personnes en Algérie est au Maroc: (1 euros vaut environ 1,2624 $)

                          100€/5personnes/30jours = 0,66 € par jour et par personnes. Soit 0,833184 $/jours/personnes en Algérie.

                          200€/5personnes/30jours = 1,33 € par jour et par personnes. Soit 1,678992 $/jours/personnes au Maroc.



                          L'article est claire puisque les pouvoirs d'achat sont pratiquement identique (Cela signifie que pour pratiquement la même sommes d'argent ont peut acheter une quantité de marchandise équivalentes), les calcules de l'UGTA qui affirme qui faut prés de 24 790 DA pour vivre normalement sont juste et il se justifie par la valeur du SMIC marocain qui est fixé a environ 2000 DH, l'UGTA estime que pour subvenir au besoin d'une famille de 7 personnes il faut qu'un travailleur algérien gagne 24 790 DA soit environ un peu plus que le SMIC marocain estimé à 2000 DH soit 20 000 dinar, les calcule de l'UGTA se justifie avec les estimations du HCP marocain. Le HCP estime qu’il faut un salaire minimal d'environ 1740 DH soit environ 180 Euros pour une famille de 5 personnes.

                          Voici l'article en question parus dans www.leconomiste.com est qui affirme :

                          Qu'au Maroc une famille de 5 personne en milieu urbain doit gagner au moins 1687 DH/mois soit 56 DH/jours et pour une famille de 6 personne en milieu rurale c'est au moins 58DH/jour soit environ 1740 DH/mois.

                          Donc le SMIC marocain couvre bien les besoins d'une famille de 5 à 6 personnes puisque qu'il offre même une marge de 2000 - 1740 = 260 DH

                          http://www.microfinanceaumaroc.com/...?id_article=529

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