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Volte-face d'Obama sur la Palestine devant l 'AIPAC

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  • Volte-face d'Obama sur la Palestine devant l 'AIPAC

    Le président américain plaide pour un Etat palestinien dont les frontières tiendraient compte des "nouvelles réalités démographiques sur le terrain".

    Le président américain Barack Obama a réaffirmé, dimanche 22 mai, son idée d'un Etat palestinien basé sur les lignes de 1967 avec des échanges de territoire, soulignant que ces échanges aboutiraient à un tracé de frontières différent de celui issu du conflit de 1967.

    Barack Obama, très applaudi devant l'assemblée annuelle de l'AIPAC, le principal lobby pro-israélien aux Etats-Unis, a jugé que "des représentations fausses" avaient été faites de son opinion.

    La position du président "signifie que les parties elles-mêmes, les Israéliens et les Palestiniens, vont négocier une frontière différente de celle qui existait le 4 juin 1967", tenant compte des "nouvelles réalités démographiques sur le terrain et des besoins des deux parties", a-t-il expliqué.

    Barack Obama s'était prononcé jeudi pour la première fois pour un Etat palestinien sur la base des lignes de 1967, "avec des échanges sur lesquels les deux parties seraient d'accord". Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui doit parler lundi à son tour devant l'AIPAC, a sèchement rejeté cette idée.

    "L'accord entre le Fatah et le Hamas : un obstacle à la paix"

    Barack Obama a assuré l'engagement "inébranlable" des Etats-Unis envers la sécurité de l'Etat hébreu, affirmant qu'ils s'opposeraient à toute "tentative d'isoler Israël" aux Nations unies. "Même si nous pouvons être en désaccord parfois, comme des amis peuvent l'être, les liens entre les Etats-Unis et Israël sont inaltérables", a-t-il dit.

    Le président américain a affirmé que la paix ne peut être "imposée" à Israël par ses voisins et qu'un vote de l'ONU ne créera jamais un Etat palestinien.

    Il a également assuré que Washington apportait à Israël une aide militaire qui va "au-delà" d'une aide ordinaire à un pays tiers et a souhaité le maintien, avec l'aide des Etats-Unis, de la "supériorité" de la force militaire israélienne sur ses adversaires potentiels dans la région.

    Par ailleurs, le président américain a appelé le Hamas à "reconnaître le droit d'Israël à exister", à "rejeter la violence et à adhérer à tous les accords existants". Le président a aussi assuré que "l'accord récent entre le Fatah et le Hamas représente un énorme obstacle à la paix".

    Obama promet de maintenir l'Iran "sous pression"

    Par ailleurs, le président américain a assuré que les Etats-Unis continueraient de "maintenir la pression" sur l'Iran. "A l'heure actuelle, l'Iran est pratiquement coupé de pans entiers du système financier international. Que ce soit bien clair : nous sommes déterminés à empêcher l'Iran de se doter d'armes nucléaires", a-t-il expliqué.

    Les Occidentaux accusent l'Iran de chercher à se doter de la bombe atomique sous le couvert d'un programme de production d'électricité d'origine nucléaire, ce que dément le gouvernement iranien. Américains et Européens sont à la tête des efforts internationaux destinés à faire renoncer Téhéran à ses activités d'enrichissement de l'uranium.

    Le Nouvel Observateur - AFP
    "En ces temps d'imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire" (G. Orwell)

  • #2
    En 48Heures chrono après sa 1ère déclaration favorable à 80% aux Israeliens et 20% aux Palestiniens,
    voilà que l'AIPAC fait revenir Hussein OBAMA à de meilleures sentiments (Favorable à 100% aux Israeliens, et RIEN de RIEN aux palestiniens).


    C'est ce que j'appelle de l'efficacité, la maitrise totale du gouvernement et de la politique américaine par les sionistes !

    Question pour un champion :

    Quelles différences entre Obama, Bush et les autres présidents américains ?

    Pour moi, les seules différences sont leurs noms et leurs visages.

    Le reste c'est tout pareil !
    Dernière modification par absent, 22 mai 2011, 18h10.

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    • #3
      Quelles différences entre Obama, Bush et les autres présidents américains ?
      Ils ont tous un point commun.....Etre aux ordres des sionistes!:22::22:

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      • #4
        Comment l'aipac cette fourmilière sioniste est arrivée a gangrener le pouvoir américain, combien sont-ils ? insignifiants comparé au peuple américain , mais c'est l'aipac qui dicte la politique américaine pas le peuple ...

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        • #5
          La position du président "signifie que les parties elles-mêmes, les Israéliens et les Palestiniens, vont négocier une frontière différente de celle qui existait le 4 juin 1967", tenant compte des "nouvelles réalités démographiques sur le terrain et des besoins des deux parties", a-t-il expliqué.

          ...................................

          Les sionistes ayant déjà pris les bonnes terres , les échanges se feront surement au dépend des palestiniens..
          Malheureusement les palestiniens en suivant le nationalisme arabe démagogique depuis Nasser et le fameux front de refus bidon n'ont fait que perdre territoire sur territoire .
          Et dire qu'ils avaient ,en 1948, 50% de la Palestine avec Jérusalem entière et ils se retrouvent aujourd'hui à accepter 21% d'un territoire charcuté ( frontières de 1967)..

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          • #6
            Washington s'adapte mais reste sous emprise israélienne

            Obama rate le printemps arabe

            par Salem Ferdi, Le Quotidien d'Oran, 21 mai 2011


            Barack Obama se met au «printemps». Son discours n'est pas vraiment une rupture mais une adaptation aux changements en cours dans le monde arabe, qui ont commencé par emporter des dirigeants «amis» dont le très pesant Hosni Moubarak. Difficile de continuer à ignorer que la «rue arabe», soudainement anoblie en «peuple», n'ignore pas que les Etats-Unis ont toujours préféré les dictatures arabes aux démocraties. Les grandes appréhensions sur la «sécurité d'Israël» après la chute de Moubarak l'illustrent parfaitement. M.Obama et son Administration semblent pressentir qu'un mouvement de fond est en train de s'opérer dans le monde et ils ont décidé – sur le plan du discours au moins – de s'y adapter. En annonçant un soutien aux mouvements pour la démocratie dans le monde arabe. Le président américain estime ainsi qu'un changement d'approche est nécessaire sinon les Etats-Unis feront face à une profonde rupture avec le monde arabe. Comment s'exprime ce changement d'approche ? Il est aisé désormais de saluer les révolutions en Tunisie et en Egypte qui ont été, en dépit de toutes les tentatives de récupération, des surprises. Plutôt des «mauvaises surprises» qui contraignent l'Administration américaine à l'adaptation. Encore que ces pays «modèles» sont loin de recevoir un soutien économique sérieux à une transition risquée. Un milliard de dollars de dette effacé et près d'un autre en crédit bon marché, l'Egypte reçoit beaucoup moins que pour sa participation à la première guerre du Golfe (7 milliards de dollars). Les Tunisiens se contenteront de félicitations et de promesses. Ensuite, viennent les admonestations. Au Syrien Bachar Al Assad, un avertissement. Il doit choisir entre «diriger la transition ou s'écarter». Kadhafi est, lui, déjà condamné. Rien de plus facile à faire. Le président américain devient plus précautionneux quand il s'agit des régimes alliés. Au Bahreïn où la famille régnante réprime la majorité de la population (chiite) qui réclame l'égalité des droits, Barack Obama prône un «vrai dialogue». Il a aussi rappelé que le président du Yémen, Ali Abdallah Saleh, devait respecter ses engagements concernant la transition du pouvoir. Pas un mot cependant sur l'Arabie Saoudite, pays essentiel dans le dispositif, peu démocratique, des Américains dans la région. Mais les opinions arabes n'attendaient pas Barack Obama sur le terrain d'un combat démocratique qui se mène depuis des décennies, sans l'appui occidental.

            Mises en garde aux Palestiniens

            Les professions de foi démocratiques sont d'autant plus douteuses qu'il existe une surdétermination de la politique «arabe» de l'Administration américaine par le prisme israélien. Le président américain, qui n'a plus de crédit sur la question palestinienne a tenté, en jouant sur les mots, de créer une apparence de nouveau en évoquant un Etat palestinien dans les frontières de 1967. Une fausse avancée alors que sur le fond, Barack Obama ne déroge pas à la ligne de soutien total à Israël. «Le retrait complet et graduel des forces militaires israéliennes devrait être coordonné dans l'idée d'une responsabilité de la sécurité palestinienne dans un Etat souverain et non militarisé», a-t-il précisé. «Il faudra se mettre d'accord sur la durée de cette période de transition, et l'efficacité des accords de sécurité devra être démontrée». Le souci des intérêts israéliens prédomine. La référence aux frontières de 1967 s'accompagne d'une série de mises en garde et de critiques adressées aux Palestiniens. Comme les sionistes, Obama n'aime pas la réconciliation entre les Palestiniens et il ne dit rien sur les colonies. Il avait déjà opéré un repli sur le sujet sous la pression du lobby. Obama parle, tout comme Netanyahu, d'Etat juif et il annonce aux Palestiniens qu'il s'opposera à la reconnaissance de l'Etat palestinien par l'Onu. Le mouvement des citoyens arabes que M.Obama a choisi de saluer l'attendait strictement sur la question palestinienne et le constat est clair. Le président américain a raté le printemps... en Palestine.
            وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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            • #7
              Donc ce cas-ci pourquoi ils veulent que la résistance s'arrête?

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              • #8
                Envoyé par river
                mais c'est l'aipac qui dicte la politique américaine pas le peuple ...
                Pas forcément. En réalité, une bonne partie du peuple américain (les dizaines de millions de fanatiques chrétiens notamment les évangéliques) est bien plus "sioniste" que certains israéliens. C'est pourquoi le lobby israélien AIPAC semble si puissant. Beaucoup d'Américains, par conviction religieuse, estiment que la Palestine appartient aux juifs et qu'Israel ne doit jamais accepté la création d'un Etat palestinien.

                Lorsqu'Obama a suggéré que l'Etat palestinien devait se faire sur la base des frontières d'avant 1967, beaucoup d'Américains ont crié à la trahison, ont dénoncé Obama et ont soutenu le terroriste Benyamin Netanyahou.

                Obama a encore une fois démontré qu'il n'était qu'un vulgaire politicard, une prostituée politique à la merci des lobbys comme tous les précédents présidents. La minable marionnette Obama n'hésite pas à accepter les exigences des républicains pour réduire les aides aux citoyens américains les plus démunis, mais n'hésite pas à augmenter l'aide financière et militaire aux terroristes israéliens!

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                • #9
                  C'est ce que j'appelle de l'efficacité, la maitrise totale du gouvernement et de la politique américaine par les sionistes !
                  l'efficacité du lobby sioniste fait de la Maison Blanche une véritable femme de ménage à la solde d'Israël au Moyen Orient. certains historiens américains se demandent si les Etat Unis ne sont pas comparables aux Romains? la réponse est définitivement... Non. je ne vois aucun César à Washington. surtout pas en ce moment. par contre, ça grouille de femmes de ménages... une fois leur carrière politique terminée, les présidents américains peuvent déposer leur CV dans les grands hôtels.

                  Pas forcément. En réalité, une bonne partie du peuple américain (les dizaines de millions de fanatiques chrétiens notamment les évangéliques) est bien plus "sioniste" que certains israéliens.
                  mais cela ne représente pas la tendance de l'ensemble de la population américaine.
                  Dernière modification par Neutrino, 24 mai 2011, 10h07.

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                  • #10
                    Envoyé par Neutrino
                    mais cela ne représente pas la tendance de l'ensemble de la population américaine.
                    Biensûr que si. Si Obama avait le soutien d'une majorité claire d'Américains, il aurait probablement été plus fermes avec les israéliens.

                    Un sondage Gallup en 2010 a révélé que 63% des Américains soutiennent Israel. Par couleur politique, 85% des républicains soutiennent Israel, contre seulement 48% des démocrates. Une tendance qui s'est confirmé après l'annonce d'Obama sur les frontières de 1967, puisque beaucoup de politiciens républicains l'ont accusé d'avoir trahi Israel.

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                    • #11
                      En 48Heures chrono après sa 1ère déclaration favorable à 80% aux Israeliens et 20% aux Palestiniens,
                      voilà que l'AIPAC fait revenir Hussein OBAMA à de meilleures sentiments (Favorable à 100% aux Israeliens, et RIEN de RIEN aux palestiniens).
                      C'est qui s'appelle de la Célérité avec un grand "C"!.

                      Un sondage Gallup en 2010 a révélé que 63% des Américains soutiennent Israel. Par couleur politique, 85% des républicains soutiennent Israel, contre seulement 48% des démocrates. Une tendance qui s'est confirmé après l'annonce d'Obama sur les frontières de 1967, puisque beaucoup de politiciens républicains l'ont accusé d'avoir trahi Israel.
                      les sondages, ce sont les médias pro-sionistes qui les réalisent. ça ne m'étonnerait pas que 63% des américains ne savent même pas c'est quoi Israël. ou la Palestine.

                      Biensûr que si. Si Obama avait le soutien d'une majorité claire d'Américains, il aurait probablement été plus fermes avec les israéliens.
                      Aux Etats Unis, le président ne représente pas vraiment le peuple américain car il est élu au suffrage universel indirect. Les millions d'américains votent pour les grands électeurs et, le Président des Etats Unis est élu par les grands électeurs au nombre d'un millier environ.
                      autant dire, l'élection présidentielle aux USA dépend d'une bande de notables aisément corruptibles. Les lobbies pro-sionistes n'ont pas les moyens d'acheter les voix de centaines de millions d'électeurs américains (impossible). En revanche il est aisé d'acheter quelques centaines de grand électeurs. parfois ce n'est pas nécessaire, ils sont carrément juifs.

                      Le mode du scrutin présidentiel aux Etats Unis permet aux sionistes d'avoir presque toujours leur mot à dire quand au futur Président. je trouve qu'il y a quelque chose de très humiliant que chaque candidat à la Présidence américaine doit faire quand il est en campagne...

                      Chaque candidat à la Présidence des Etats Unis (qu'il soit démocrate ou républicain) doit se présenter une fois durant sa campagne devant une assemblée de l'AIPAC pour voir s'il "convient" aux intérêts sionistes. En quelque sorte, le futur Président des Etats Unis doit se présenter devant l'AIPAC un peu comme un "vulgaire petit écolier" qui passe l'oral devant devant son professeur. Je trouve ça vraiment très humiliant. Je ne comprends pas comment un citoyen américain puisse accepter de faire révérence à un groupe de pression représentant les intérêts d'une minorité: qq millions de juifs américains pour 300 millions d'habitants.

                      Je tire mon chapeau aux juifs et à leur pognon. Ils ont réussi à acheter la dignité de toute la classe politique américaine!
                      Dernière modification par Neutrino, 27 mai 2011, 12h29.

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                      • #12
                        les sondages, ce sont les médias pro-sionistes qui les réalisent. ça ne m'étonnerait pas que 63% des américains ne savent même pas c'est quoi Israël. ou la Palestine.
                        Ceux qui lisent la Bible savent. Et dans la Bible, les israelites sont les gentils, les egyptiens, philistins et autre babyloniens sont les mechants.

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                        • #13
                          Pour ceux qui doutent encore que les Etats Unis sont une colonie Izraélienne ...

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                          • #14
                            Sans compter que le Président des Etats Unis est également le chef de l'exécutif (Chef du Gouvernement). On peut dire qu'il n'est pas élu démocratiquement et en plus il cumule les deux fonctions les plus importantes de l'Etat. Il ne lui manque que celle de Président du Congrès pour faire la totale.

                            Les Etats Unis, c'est pas vraiment une démocratie. Mais j'ai comme l'impression que les américains ne se rendent pas compte du tout.
                            Dernière modification par Neutrino, 27 mai 2011, 21h06.

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