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MAROC/CNSS : 70% des cotisants partent sans retraite !

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  • MAROC/CNSS : 70% des cotisants partent sans retraite !

    Pour bénéficier de la pension il faut avoir cumulé 3 240 jours de cotisations. En 2010, sur 84477 personnes parties en retraite, seules 25 262 avaient droit à la pension. Une commission interne à la CNSS planche sur le problème.


    La Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) a lancé, depuis quelques semaines, la révision des textes législatifs de la sécurité sociale conformément aux engagements pris par le gouvernement dans le cadre du dernier round du dialogue social qui s’est soldé par l’accord du 26 avril. La caisse vient, en effet, de constituer une commission interne qui planche, depuis quelques jours, sur le projet de régularisation de la situation des salariés qui, au moment de leur départ à la retraite, n’ont pas totalisé les 3240 jours de cotisations (10 ans), condition sine qua non imposée aux salariés du secteur privé assurés auprès de cette caisse pour avoir droit à une pension de vieillesse(*). Et ils sont nombreux. D’après les statistiques que la caisse vient de finaliser, sur les 84477 personnes ayant atteint l’âge de la retraite en 2010, seulement 25 262 assurés avaient cumulé les 3 240 jours requis pour la retraite, soit 70% des cotisants qui partent sans aucun droit à la pension de vieillesse. Et selon des sources proches du dossier, chaque année on comptabilise à peu près la même proportion de personnes dans ce cas.
    Ladite commission a entamé une étude technique qui doit se pencher sur les différents aspects de cette problématique. Le travail consiste en un état des lieux de la population concernée et à la formulation de propositions. La commission est tenue de rendre sa copie d’ici deux semaines au Conseil d’administration de la CNSS qui devra se prononcer sur le sujet lors de sa prochaine réunion prévue le même mois. La décision du conseil se basera sur les résultats de l’étude technique qui ne sont pas encore finalisés, mais l’on retiendra, selon des sources bien informées, que deux pistes sont envisagées en vue d’assurer le versement d’une pension retraite aux assurés concernés. Ainsi, la caisse pourrait opter soit pour un paiement des pensions au prorata des jours de cotisations cumulés soit procéder au remboursement des cotisations aux assurés. Seulement, et comme dans le cas des rachats de points, pour les salariés qui ont une couverture de la CIMR, les pensionnés ne récupéreront que la part salariale des cotisations, la part patronale sera conservée par la CNSS.

    Le Conseil d'administration devra se prononcer sur la base du travail de la commission

    La mise en application de cette deuxième proposition sera plus facile dans la mesure où l’état des cotisations est disponible et régulièrement mis à jour par les services de la CNSS. En revanche, le paiement des pensions au prorata des jours cumulés nécessitera certainement un réaménagement du système d’information de la CNSS ainsi que des taux de cotisations. La mise en place serait alors lourde et demanderait du temps... Se dirigerait-on donc vers un système de remboursement pur et simple des cotisations ? On ne peut se prononcer hâtivement, explique une source bien informée, il faudra plutôt attendre les résultats de l’étude technique. Quelle que soit la solution retenue, le circuit risque d’être long.
    En tout cas, la résolution de cette problématique soulagera plusieurs assurés qui découvrent au moment de la retraite qu’ils n’ont pas droit à une pension de vieillesse car ils ne disposent pas du nombre de jours requis (3 240 jours) de cotisations. Par la même occasion, elle poussera à plus de vigilance. Car la CNSS devra mettre les bouchées doubles afin d’assurer un contrôle et une inspection continus des entreprises dans les divers secteurs d’activités et surtout dans les secteurs à risque tel que les BTP, le textile et l’agro-industrie. En effet, si autant de personnes partent à la retraite sans avoir bouclé leurs dix ans de cotisations, c’est aussi en raison d’un accroissement des déclarations même tardives. C’est l’exemple de l’employeur qui, contrôlé par la CNSS, se met à déclarer ses salariés, mais certains d’entre eux n’auront pas la chance de cumuler les 3 240 jours nécessaires entre la date où ils ont été déclarés la première fois et celle de leur départ à la retraite.
    On notera, à ce sujet, que le gouvernement s’est engagé, le 26 avril dernier dans le cadre du dialogue social, à créer une commission tripartite de suivi et d’évaluation des déclarations à la CNSS. Cette commission devra se réunir chaque semaine pour faire le point.
    Actuellement, il faut rappeler que, selon la législation relative à la sécurité sociale, le départ à la retraite est conditionné par une limite d’âge (60 ans et 55 pour les mineurs ayant prouvé un travail de cinq ans au fond), la cessation de toute activité et par le cumul au moins de 3 240 jours de cotisations. Le montant de la pension versée équivaut à 50% du salaire moyen mensuel perçu au cours des 96 derniers mois d’activité et plafonné à 6 000 DH. Ce montant est augmenté de 1% pour chaque période d’assurance de 216 jours accomplie en sus des 3 240 jours, sans que la pension ne dépasse 70% de salaire, plafonné à 6000 DH. La révision de ce plafond du salaire de référence servant de base pour le calcul de la pension est aussi prévue par les accords du 26 juillet relatifs au dialogue social, de même que la revalorisation de la pension minimale qui passera, à compter du 1er juillet prochain, de 600 à 1 000 DH. Il reste qu’en termes crus, la retraite maximale que l’on peut percevoir à la CNSS est de 4 200 DH par mois. Et encore faut-il faire partie des 30% de cotisants qui la perçoivent.




    (*) Dahir portant loi n° 1-72-184 du 15 joumada II 1392 ( 27-07-1972 ) relatif au régime de sécurité sociale, tel qu’il a été modifié et complété par le dahir n° 1-04-127 du 21 Ramadan 1425 (4 novembre 2004) portant promulgation de la loi n° 17-02

    Conséquence : Quel impact sur l'équilibre financier de la caisse ?
    Que pèsera le service de pensions supplémentaires ou le remboursement de cotisations sur les comptes de la CNSS. La réponse à cette question déterminera sans doute le scénario qui sera choisi, mais dans tous les cas le surcoût sera élevé pour la caisse qui doit déjà entamer une réforme paramétrique pour repousser le déséquilibre. Selon des simulations faites à l’automne dernier par la commission technique qui planche sur la réforme des retraites dans la situation actuelle et si aucun changement n’intervient, la CNSS connaîtrait son premier déficit en 2026 et surtout sera en faillite en 2037. Le service d’une indemnité à ceux qui n’ont pas atteint l’âge de la retraite ferait apparaître le déficit en 2024 et la faillite en 2033.


    Aziza Belouas. La Vie éco

    2011-05-23

  • #2
    70% autant dire tout le monde
    et ca nous fait un kaka nerveux parceque l algerie a 30milliards d excedent par an
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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    • #3
      Quant aux 30% qui la perçoivent, ce n'est pas la joie

      Commentaire


      • #4
        70% autant dire tout le monde
        et ca nous fait un kaka nerveux parceque l algerie a 30milliards d excedent par an
        Solas


        30 milliards pour payer un peuple qui est tout le temps retraité pendant que les chinois et autres étrangers bossent à sa place..

        L’éternelle et douloureuse question : Jusqu'à quand ???

        Commentaire


        • #5
          Au Maroc on Taxe jamais les Benefices de l'Agriculture .

          Le SEUL " deuxieme " Job qu'on peut faire au Maroc c'est d'etre agriculteur ....


          et ni l'economiste , ni l'expert ( DZ ) dans l'économie Marocaine ne pourra faire de stat la dessus .

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          • #6
            et pendant ce temps au maroc
            on transpire pour une retraite qui ne verra jamais le jour
            The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

            Commentaire


            • #7
              et pendant ce temps au maroc
              on transpire pour une retraite qui ne verra jamais le jour
              C'est mieux que d'assurer une retraite pour les Chinois .

              Commentaire


              • #8
                Quant aux 30% qui la perçoivent, ce n'est pas la joie

                http://www.leconomiste.com/sites/def...iles/10_44.jpg

                ...........................................

                En tout cas ils commencent par le Smig algérien( 1200dhs) pour atteindre 4200 dhs l’équivalent du salaire d'un cadre algérien en activité..

                PS ; 4200 dhs comme plus haute pension me parait nettement sous évaluée car je connais de tas de cadres qui touchent le double voire le triple.( car on peut cotiser dans plusieurs caisses)

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                • #9
                  en
                  algerie qu on travaille ou pas chinois ou pas

                  nous avons droit a la retraite

                  comme dirait getty

                  some get oil some don t

                  ou sinon
                  t as quoi a dire d intelligent au topic
                  MAROC/CNSS : 70% des cotisants partent sans retraite !

                  au lieu d abuser de fausses caricatures
                  The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

                  Commentaire


                  • #10
                    algerie qu on travaille ou pas chinois ou pas

                    nous avons droit a la retraite
                    Biensur ... ...

                    Une étude faite sur les retraites en Algérie ?

                    Commentaire


                    • #11
                      Ils osent parler des milliards gallik ....

                      Envoyé par El Watan

                      Algérie - Tizi Ouzou - La détresse des retraités

                      Ils lancent un SOS à l’attention des responsables concernés, les sollicitant de revoir à la hausse leur maigre pension.
                      On les voit à chaque fin de mois se précipiter devant les agences postales. Ils sont pour la plus part vulnérables et affaiblis par les nombreuses années de labeur, chevelure grisonnante, barbe souvent mal rasée et mine défaite. Eux ce sont les retraités.
                      Ceux qui ont préféré travailler leur vie durant pour leur pays. Hélas aujourd’hui, certains le regrettent car ils n’ont pas obtenu grand-chose après toute une carrière de travail. Leur pension de retraité est si légère qu’elle ne suffit pas à vivre quelques jours.
                      Aujourd’hui, ils lancent un SOS à l’intention des responsables concernés, les sollicitant de revoir à la hausse leur maigre pension de retraité. Da Ammar, la soixantaine dépassée, n’a pas hésité à nous dire : «Je sais que vous écrivez dans la presse, c’est pourquoi je me permet de vous parler. Nous les retraités Algériens souffrons et personne ne parle de notre calvaire. Les enseignants, les communaux, les praticiens de la santé, les greffiers et même les policiers ont vu leurs salaires augmentés. Nous sommes peut être les seuls à n’avoir bénéficié d’aucune revalorisation. J’ai travaillé pendant de longues années dans différentes entreprises et comme récompense je n’ai eu que 14000 DA/mensuel. Etant chef d’une famille de 13 personnes, inutile de vous dire que je n’arrive pas à boucler la semaine, quant au mois c’est une autre histoire».
                      Et d’ajouter : «Nous avons à plusieurs reprises entendu à la radio que nos pensions allaient être augmentées mais pour le moment nous n’avons rien reçu» s’indignera t il. Son compagnon lui était ouvrier dans différents chantiers de la wilaya. Il raconte: «J’ai commencé à travailler bien avant l’age réglementaire. Au début, j’étais simple ouvrier. Inutile de vous préciser que j’ai vu pousser la plus part des bâtiments de Tizi Ouzou, d’Azzazga, de Béni Douala, des Ouadhias et j’en passe. Par la suite, j’étais promu ferrailleur jusqu’à ma retraite.Actuellement je perçois exactement 12000 DA. Avec cet maigre pension qui ne tient que l’espace de quelques jours notamment à cause de la cherté de la vie. Dés fois, elle suffit juste à régler les factures de Sonelgaz, de l’ADE et d’Algérie télécom. Alors pour vivre je suis dans l’obligation de retrousser les manches et de travailler chez le privé. A mon age, avec mon diabète et ma tension artérielle ce n’est pas commode.
                      D’ailleurs il m’est arrivé plusieurs fois de tomber dans les paumes au beau milieu du chantier. Le lendemain, je n’ai d’autre choix que de reprendre le chemin du chantier. Nous lançons un cri de détresse aux responsables : revoyez nos pensions», demandera t il, les larmes aux yeux ! Ajouter à toute cette misère les souffrances qu’ils endurent devant les bureaux de poste par ces temps de pénurie de liquidités, en vue de retirer leur maigre pension.
                      Source El Watan Aït Idir Hocine

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                      • #12
                        il n'y a pas que la CNSS qui s'occupe des retraites au Maroc, ou de la couverture médicale d'ailleurs..

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                        • #13
                          Ils osent parler des milliards gallik ....

                          Citation:
                          Envoyé par El Watan

                          Algérie - Tizi Ouzou - La détresse des retraités

                          Ils lancent un SOS à l’attention des responsables concernés, les sollicitant de revoir à la hausse leur maigre pension.
                          On les voit à chaque fin de mois se précipiter devant les agences postales. Ils sont pour la plus part vulnérables et affaiblis par les nombreuses années de labeur, chevelure grisonnante, barbe souvent mal rasée et mine défaite. Eux ce sont les retraités.
                          Ceux qui ont préféré travailler leur vie durant pour leur pays. Hélas aujourd’hui, certains le regrettent car ils n’ont pas obtenu grand-chose après toute une carrière de travail. Leur pension de retraité est si légère qu’elle ne suffit pas à vivre quelques jours.
                          Aujourd’hui, ils lancent un SOS à l’intention des responsables concernés, les sollicitant de revoir à la hausse leur maigre pension de retraité. Da Ammar, la soixantaine dépassée, n’a pas hésité à nous dire : «Je sais que vous écrivez dans la presse, c’est pourquoi je me permet de vous parler. Nous les retraités Algériens souffrons et personne ne parle de notre calvaire. Les enseignants, les communaux, les praticiens de la santé, les greffiers et même les policiers ont vu leurs salaires augmentés. Nous sommes peut être les seuls à n’avoir bénéficié d’aucune revalorisation. J’ai travaillé pendant de longues années dans différentes entreprises et comme récompense je n’ai eu que 14000 DA/mensuel. Etant chef d’une famille de 13 personnes, inutile de vous dire que je n’arrive pas à boucler la semaine, quant au mois c’est une autre histoire».
                          Et d’ajouter : «Nous avons à plusieurs reprises entendu à la radio que nos pensions allaient être augmentées mais pour le moment nous n’avons rien reçu» s’indignera t il. Son compagnon lui était ouvrier dans différents chantiers de la wilaya. Il raconte: «J’ai commencé à travailler bien avant l’age réglementaire. Au début, j’étais simple ouvrier. Inutile de vous préciser que j’ai vu pousser la plus part des bâtiments de Tizi Ouzou, d’Azzazga, de Béni Douala, des Ouadhias et j’en passe. Par la suite, j’étais promu ferrailleur jusqu’à ma retraite.Actuellement je perçois exactement 12000 DA. Avec cet maigre pension qui ne tient que l’espace de quelques jours notamment à cause de la cherté de la vie. Dés fois, elle suffit juste à régler les factures de Sonelgaz, de l’ADE et d’Algérie télécom. Alors pour vivre je suis dans l’obligation de retrousser les manches et de travailler chez le privé. A mon age, avec mon diabète et ma tension artérielle ce n’est pas commode.
                          D’ailleurs il m’est arrivé plusieurs fois de tomber dans les paumes au beau milieu du chantier. Le lendemain, je n’ai d’autre choix que de reprendre le chemin du chantier. Nous lançons un cri de détresse aux responsables : revoyez nos pensions», demandera t il, les larmes aux yeux ! Ajouter à toute cette misère les souffrances qu’ils endurent devant les bureaux de poste par ces temps de pénurie de liquidités, en vue de retirer leur maigre pension.
                          Source El Watan Aït Idir Hocine

                          Mkhantar

                          C'est la joie d’après Jawzia toujours prompt à ne voir que la brindille dans l’œil du voisin sans parler de la poutre qu'il y a dans l’œil de son pays et tout cela malgré des caisses pleines.
                          Je serais intéressé de connaitre les pensions des retraite en Algérie sachant que le ridicule Smig ne dépasse pas 1000 euros et qu'un prof universitaire ne touche pas plus de 500 euros.
                          Et ça pense venir en vacances au Maroc pour le sauver

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                          • #14
                            Voila, on y arrive !!!

                            Chicha prend conscience que les algeriens, malgre le pompage travaillent mais sont mal payes, il voudrait que l'argent de petrole ne soit plus mis de cote pour les generations futures ou investi mais distribues aux hittistes.

                            Pour son age, Il doit savoir que la retraite est calculee sur la base de la carriere de lindividu mais voudrait que l'etat distribue largent fi sabil Allah.

                            Tu veux quoi finalement ya soussa ?

                            Que les gens travaillent et beneficient de leurs droits, juste leurs droits ou, etre assistes toute leur vie meme apres l'age de la retraite ?

                            Fahham rouhek, toi qui ne nous veut que du bien

                            Commentaire


                            • #15
                              En tout cas ils commencent par le Smig algérien( 1200dhs)
                              tu ne sais meme pas lire un schema

                              il commencent à moins de 500 dh et ils sont 17%

                              et le peu de marocains qui ont une retraite sont en majorité, puisque 60% dans une tranche misérable (entre moins de 500dh et 1200dh

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