Goldman Sachs annonce la fin de la correction des prix des commodités et en particulier un regain de tension sur le marché du pétrole. Les 140 dollars pourraient être atteints d’ici à fin 2012.
Bien que les risques de reflux des cours des commodités soient toujours présents sur le court terme, Jeffrey Currie et les analystes de Goldman Sachs restent "structurellement haussiers". Après une correction, qui a retiré environ 10% aux sommets touchés par les matières premières en avril, les prix sont revenus à un niveau mieux corrélé à leurs fondamentaux. Si la croissance globale a ralenti, elle devrait être suffisante pour tendre les marchés au deuxième semestre, entrainant une nouvelle hausse des prix, estime Jeffrey Currie.
Alors que les évènements qui se sont produits dans les pays MENA (Afrique du Nord et Moyen-Orient) n'ont pas encore conduit à des ruptures d'approvisionnement insupportables, ils auront des conséquences durables pour les marchés pétroliers. Bien que la croissance globale soit plus modérée qu'attendu, estime la banque américaine, l'arrêt de la production libyenne a rapproché l'échéance d'une pénurie, en réduisant le volume de capacités non utilisées disponibles. Les coûts totaux d'extraction se sont appréciés suite aux dépenses sociales décidées par les gouvernements et à l'accroissement des risques opérationnels. Enfin, les productions additionnelles anticipées ont été loin de se réaliser, tant dans les pays MENA que dans les autres régions pétrolières.
Daniel Krajka
Bien que les risques de reflux des cours des commodités soient toujours présents sur le court terme, Jeffrey Currie et les analystes de Goldman Sachs restent "structurellement haussiers". Après une correction, qui a retiré environ 10% aux sommets touchés par les matières premières en avril, les prix sont revenus à un niveau mieux corrélé à leurs fondamentaux. Si la croissance globale a ralenti, elle devrait être suffisante pour tendre les marchés au deuxième semestre, entrainant une nouvelle hausse des prix, estime Jeffrey Currie.
Alors que les évènements qui se sont produits dans les pays MENA (Afrique du Nord et Moyen-Orient) n'ont pas encore conduit à des ruptures d'approvisionnement insupportables, ils auront des conséquences durables pour les marchés pétroliers. Bien que la croissance globale soit plus modérée qu'attendu, estime la banque américaine, l'arrêt de la production libyenne a rapproché l'échéance d'une pénurie, en réduisant le volume de capacités non utilisées disponibles. Les coûts totaux d'extraction se sont appréciés suite aux dépenses sociales décidées par les gouvernements et à l'accroissement des risques opérationnels. Enfin, les productions additionnelles anticipées ont été loin de se réaliser, tant dans les pays MENA que dans les autres régions pétrolières.
Daniel Krajka
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