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Nétanyahou prêt à des "compromis" mais pas au retour aux frontières de 1967

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  • Nétanyahou prêt à des "compromis" mais pas au retour aux frontières de 1967

    Le discours du premier ministre israélien, Benjamin Nétanyahou, ne laisse aux Palestiniens "pas d'autre choix que d'aller à l'ONU en septembre" pour demander la reconnaissance de leur Etat, a déclaré mardi à l'AFP un négociateur palestinien.

    Le premier ministre israélien, Benjamin Nétanyahou, s'est dit prêt, mardi 24 mai, à "des compromis douloureux", pour atteindre la paix avec les Palestiniens, assurant devant le Congrès américain qu'il "n'abandonnera jamais la quête de la paix".
    S'il a affirmé que son pays saurait se montrer généreux pour les frontières d'un futur Etat palestinien, il a cependant réitéré son refus d'un retour aux lignes d'armistice de 1967 et à une division de Jérusalem. Or, ces deux conditions sont les principales revendications des Palestiniens pour un accord de paix.
    "Ce n'est pas facile pour moi, car je reconnais que dans une paix véritable, nous devrons abandonner des parties de l'ancestrale patrie juive. Il faut comprendre qu'en Judée-Samarie, les juifs ne sont pas des occupants", a-t-il ajouté en référence à la Cisjordanie. M. Nétanyahou a ainsi admis la perspective qu'après un accord de paix, certaines colonies d'implantation juives se retrouveraient à l'extérieur des frontières d'Israël.

    COMBAT ENVERS LE HAMAS
    Le premier ministre israélien n'a par ailleurs rien lâché de sa combativité envers le Hamas, jurant qu'Israël ne négocierait pas avec la "version palestinienne d'Al-Qaida". Le Hamas, au pouvoir à Gaza, est désormais lié par un accord de gouvernement avec le Fatah du président Mahmoud Abbas.
    Selon le premier ministre israélien, la paix n'a pu être atteinte au Proche-Orient jusqu'à présent faute d'acceptation de l'existence d'Israël de la part des Palestiniens. "Ces dernières années, les Palestiniens ont refusé deux fois des offres généreuses (...) Ils n'étaient tout simplement pas désireux de mettre fin au conflit", a-t-il déclaré.

    "RIEN DE NOUVEAU"
    Les Palestiniens ont rapidement réagi au discours de M. Nétanyahou : "Il n'y a rien de nouveau dans le discours de Nétanyahou sinon qu'il ajoute des obstacles sur la voie d'une paix véritable, sérieuse, durable et globale", a déploré un porte-parole du président Mahmoud Abbas.
    Le porte-parole a réaffirmé que la paix exigeait des références internationales telles que la reconnaissance des lignes de 1967 comme base de négociations et que les Palestiniens "n'acceptaient aucune présence israélienne sur le Jourdain" à l'intérieur de leur futur Etat. Ce discours ne laisse donc aux Palestiniens "pas d'autre choix que d'aller à l'ONU en septembre" pour demander la reconnaissance de leur Etat, a déclaré un négociateur palestinien.

    REMERCIEMENTS À OBAMA

    M. Nétanyahou, qui a eu un désaccord public avec le président américain, Barack Obama, sur la question des frontières, était sous pression pour annoncer des concessions suspectibles de ressusciter le processus de paix entre Israël et les Palestiniens.


    Le premier ministre israélien a pris soin de remercier M. Obama pour son egagement "ferme" envers la sécurité d'Israël. REUTERS/MOLLY RILEY

    L'un des enjeux, pour lui,étaitd'empêcher par une initiative la tentative des Palestiniens de faire voter à l'ONU, en septembre, la reconnaissance de leur Etat. Cette démarche doit être combattue, a plaidé M. Nétanyahou devant un Congrès très largement acquis à sa cause, et qui l'a applaudi de nombreuses fois debout. C'était la deuxième fois qu'il s'adressait aux deux chambres réunies du Parlement américain. Le premier ministre israélien a également pris soin de remercier M. Obama pour son egagement "ferme" envers la sécurité d'Israël.

    Barack Obama avait rappelé, dimanche, que l'aide financière américaine à la défense d'Israël avait atteint des niveaux records sous sa présidence. Pour la première fois, un système d'interception anticipée de missile, le "dôme de fer", a été mis en œuvre avec succès par Israël il y a quelques semaines, empêchant l'arrivée des roquettes qui avaient été tirées de Gaza.


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