L’autre est blanc, l’autre est noir,
Ou encore écarlate,
Et tu le vois venir,
Incertaine d’y croire
Car il devient soudain
Tout pâle et transparent…
Au matin tu t’amuses avec lui, tu le vois
Avec détachement,
Et tu l’acceptes,
Même s’il devient gris.
Puis vers midi tu souffres, il te paraît plus sombre,
Triste et phosphorescent ;
Tu prends peur et tu fuis !
Est-ce lui ou un autre,
Est-ce le même encore ?
Au soir tu as perdu
Ton souffle et ta colère,
Et tu le vois petit,
Enrobé de vertige.
Est-il un ennemi, est-il un double, un frère ?
Glissant dans les feuillages
Aux feux du crépuscule,
Il te semble effrayé
Comme un oiseau des bois…
Variations de lumière
Et variations d’humeur,
Nous sommes si divers et pourtant si semblables ;
Même éblouis, perdus,
Même déçus, vaincus,
Prenons-nous par la main…
Ou encore écarlate,
Et tu le vois venir,
Incertaine d’y croire
Car il devient soudain
Tout pâle et transparent…
Au matin tu t’amuses avec lui, tu le vois
Avec détachement,
Et tu l’acceptes,
Même s’il devient gris.
Puis vers midi tu souffres, il te paraît plus sombre,
Triste et phosphorescent ;
Tu prends peur et tu fuis !
Est-ce lui ou un autre,
Est-ce le même encore ?
Au soir tu as perdu
Ton souffle et ta colère,
Et tu le vois petit,
Enrobé de vertige.
Est-il un ennemi, est-il un double, un frère ?
Glissant dans les feuillages
Aux feux du crépuscule,
Il te semble effrayé
Comme un oiseau des bois…
Variations de lumière
Et variations d’humeur,
Nous sommes si divers et pourtant si semblables ;
Même éblouis, perdus,
Même déçus, vaincus,
Prenons-nous par la main…